Les automobiles Volkswagen.

Volkswagen, en abrégé VW ; littéralement : « voiture du peuple ») est un constructeur automobile allemand. La société est initialement créée à l’initiative du Front allemand du travail sous ordres de Adolf Hitler. La marque Volkswagen appartient au Groupe Volkswagen AG qui est en 2018, le premier constructeur mondial de véhicules devant Toyota avec 10,8 millions d’unités vendues.


Les origines de la marque se retrouvent dans l’Allemagne nazie des années 1930 avec le projet de construire la voiture populaire qu’allait devenir la Coccinelle – officiellement désignée « type 1 », appelée Käfer en Allemagne.

Avant de désigner une société automobile, le mot Volkswagen (« voiture du peuple ») désigne le modèle de véhicule qui allait faire le succès de  l’entreprise — dans un contexte de mono-industrie qui allait d’ailleurs causer à l’entreprise des difficultés dans les années 1970. Avant la guerre, le désir d’Adolf Hitler est que chacun puisse s’offrir une voiture, car l’Allemagne vient de se doter d’un large réseau d’autoroutes qui restent désertes. L’ingénieur Ferdinand Porsche, voyant dans ce projet l’occasion de réaliser son plus vieux rêve : fabriquer un modèle de voiture populaire, lui fit une proposition en ce sens, inspirée des modèles avant-gardistes Tatra de Hans Ledwinka. Les prototypes de ce véhicule appelé  provisoirement KdF-Wagen (Kraft durch Freude également nom d’une des principales organisations du parti hitlérien) apparaissent en 1936. La voiture ainsi sortie d’usine avait déjà sa forme ronde spécifique et son architecture du tout à l’arrière : boîte-pont et moteur 4 cylindres à plat refroidis par air monté en porte-à-faux arrière, ainsi que des suspensions à barres de torsion. Le projet tel que le voulait Hitler s’accompagnait d’une formule de financement révolutionnaire basée sur la constitution d’une épargne par achat de timbres dans les bureaux de l’organisation KdF. Le prix fixé était de 990 Reichsmarks.

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Manuel Poggiali, pilote de moto.

Manuel Poggiali, né le 14 février 1983, est un pilote de vitesse moto de Saint-Marin.


Manuel Poggiali a fait ses débuts à moto en 1997, à l’âge de 14 ans ; il décrocha le titre de champion d’Italie un an plus tard. Cette même année, il obtenait une wild card pour disputer le Grand Prix d’Imola. Il faisait bonne figure puisqu’il se classa 8e en qualification mais chuta en course. En 1999, Aprilia l’engage en championnat du monde pour une saison complète. Pour sa première saison, il termine 17e en marquant 47 points ; ce qu’il lui vaut d’être enrôlé par Derbi et pilote au côté du japonais Youchi Ui. Il devient la révélation de l’année en décrochant son premier podium de sa carrière en terminant troisième au Grand Prix des Pays-Bas sous une pluie battante (malgré le décès de son père). Il termine la saison 2000 à la 16e place.

Manuel Poggiali pilote cette fois-ci pour Gilera (comme Derbi, la marque appartient au groupe Piaggio) et peut prétendre au titre de champion du monde. Il va confirmer son statut de prétendant au titre puisqu’il devient champion du monde 125 cm3 devant Youchi Ui et Toni Elias. Il décroche sa première victoire en Grand Prix en France puis, obtient deux autres victoires au Portugal et à Valence. À cela s’ajoute 4 deuxième place et 4 troisième place. En 2002, Manuel Poggiali reste en 125 cm3 pour défendre son titre mais malgré 4 victoires en Afrique du sud, en Italie, en Catalogne et en Australie et 6 podiums, il se fait battre par le français Arnaud Vincent qui devient le premier français à décrocher le titre de champion du monde en 125 cm3.

En 2003, Manuel tourne la page et passe en 250 cm3 sur une Aprilia usine afin de remplacer Marco Melandri qui est passé en MotoGP. Son adaptation est fulgurante puisqu’il remporte le titre de champion du monde dès sa première année en 250 cm3. Il remporte aussi sa première victoire en 250 cm3 dès le premier Grand Prix au Japon.

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Ville de Bologne (Italie).

Bologne (en italien : Bologna, en émilien : Bulåggna) est une ville italienne située dans le nord-est du pays, entre le Pô et les Apennins.

C’est le chef-lieu de la région d’Émilie-Romagne (plaine du Pô) et de la province de même nom et l’une des principales villes d’Italie. Bologne compte environ 400 000 habitants (les Bolonais) et son aire urbaine regroupe 1 018 784 habitants.

Elle est considérée comme le siège de la plus ancienne université du monde occidental puisqu’elle a été fondée en 1088. Plus de 900 ans après sa fondation, l’université est encore aujourd’hui le cœur de la ville puisque ses 100 000 étudiants constituent un quart de sa population.

Ce rayonnement culturel et son université lui ont valu le surnom de la Dotta (la savante).

Bologne est également la ville des Portici (classé au patrimoine mondial de l’Unesco) : plus de 38 km dans le seul centre historique. On les trouve dans presque toutes les rues du centre et leur origine est en partie due à la forte expansion que Bologne eut à la fin du Moyen Âge.

La ville possède également d’autres surnoms comme la Rossa (la rouge), en référence à la couleur de la plupart de ses édifices (construits  majoritairement en brique, laissée apparente ou enduite) et aussi pour son âme politique de gauche communiste, et la Grassa (la grasse), c’est-à-dire la riche, elle est par ailleurs restée une cité active et laborieuse au XIXe siècle et au XXe siècle.

La sauce bolognaise (ragù alla bolognese en italien) est une recette de la région.

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