L’Œil humain.

L’œil (pl. yeux) est l’organe de la vision, sens qui permet à un être vivant de capter la lumière pour ensuite l’analyser et interagir avec son  environnement.

Chez les animaux, il existe au moins quarante types d’organes visuels que l’on appelle « yeux ». Cette diversité pose la question de l’origine de la perception visuelle. Les yeux les plus simples sont tout juste capables de déceler la différence entre lumière et obscurité tandis que les yeux les plus complexes, comme l’œil humain, permettent de distinguer les formes et les couleurs.

Chez les Vertébrés, l’organe sphérique creux responsable de la vision est appelé bulbe oculaire (ou globe oculaire). Il est logé dans une cavité osseuse, la cavité orbitaire, ou orbite.


Tout mécanisme formant une image doit être capable de percevoir les différences d’intensité entre les différentes directions d’incidence de la lumière. L’œil doit donc être capable de détecter la lumière, détecter sa direction, et établir une relation hiérarchique entre les signaux provenant des différentes directions.

La perception de la lumière dans l’œil se fait grâce à des pigments,  composés de deux parties liées covalemment : une partie protéique, l’opsine et une partie lipidique dérivée de la vitamine A (11-cis rétinal), le chromophore. Le pigment est disposé dans la membrane des cellules photoréceptrices, et est constituée de sept hélices transmembranaires disposées en cercle dans la membrane autour du chromophore. C’est l’absorption d’un photon par le chromophore, permettant le passage de la configuration 11-cis du chromophore à une configuration all-trans, qui permet la sensibilité à la lumière. Une fois le pigment excité, l’opsine permet l’activation d’une protéine G via une de ses boucles cytoplasmiques, ce qui déclenche ensuite la réponse cellulaire.

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Anatoli Sobtchak, homme politique.

Anatoli Alexandrovitch Sobtchak (russe : Анато́лий Алекса́ндрович Собча́к), né le 10 août 1937 à Tchita, mort le 19 février 2000 à Svetlogorsk, est un homme politique russe, coauteur de la Constitution de la fédération de Russie ; il fut le premier maire démocratiquement élu de Saint-Pétersbourg le 12 juin 1991.

C’est sous son mandat que Léningrad a retrouvé le nom de Saint-Pétersbourg en septembre 1991.


Anatoli Sobtchak passe une partie de son enfance à Kokand puis sa jeunesse à Tachkent. Il entre à la faculté de droit de Léningrad en 1956, puis est avocat à Stavropol. Il retourne à Léningrad en 1962 où il est professeur à la faculté de droit d’où est issue une bonne partie de la nouvelle élite politique russe. D’ailleurs les représentants les plus éminents de cette élite sont d’anciens élèves ou des collaborateurs d’Anatoli Sobchak, ainsi Vladimir Poutine ou Dimitri Medvedev.

Il est élu maire de Léningrad en 1991. Un référendum est organisé pour rendre à la ville son ancien nom, Saint-Petersbourg. Cependant, les statues dédiées à Lénine dans la ville restent en place.

Dans les années 1990, vingt ans après avoir été son professeur, Anatoli Sobtchak offre une place à ses côtés à Vladimir Poutine dans  l’administration de la mairie de Saint-Petersbourg, le faisant vice-maire. Initialement proche du président Boris Eltsine, il conseille à ce dernier de ne pas se représenter à l’élection présidentielle de 1996, invoquant sa santé fragile. À la suite de cela, il est victime d’une campagne de presse, est accusé de corruption et doit finalement quitter son poste de maire.

Ami de Rostropovitch, il vit à Paris de novembre 1997 à juillet 1999 pour faire soigner ses problèmes cardiaques (Vladimir Poutine faisant affréter l’avion sanitaire qui le transporte en France) et pour fuir le climat délétère de sa succession à Saint-Pétersbourg, où l’entourage du nouveau  gouverneur Vladimir Yakovlev l’accuse de malversation. Durant cette période, il donne des cours à la Sorbonne.

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Nikolaï Kamov, ingénieur aéronautique.

Nikolaï Ilitch Kamov (en russe : Николай Ильич Камов), né le 1er/14 septembre 1902 à Irkoutsk (Empire russe) et mort le 24 novembre 1973 à Moscou (Union soviétique), est un ingénieur aéronautique soviétique. Il était le chef du bureau d’études soviétique Kamov (OKB) spécialisé dans la conception d’hélicoptères.


Après des études d’ingénieur terminées en 1923 à l’Institut technologique de Tomsk, Kamov construisit avec Nikolaï Skrjinski en 1929 le premier autogyre soviétique KaSkr-1.

En 1944, il conçut son premier hélicoptère, le Ka-8. Celui-ci présentait déjà les caractéristiques typiques de presque tous les modèles Kamov qui suivirent : les deux rotors contrarotatifs coaxiaux qui permettent de faire l’économie d’un rotor anti-couple (et de la baisse de performances correspondante), réduisent les risques de blessures du personnel au sol.

Au cours des années qui suivirent, Kamov réalisa d’autres modèles dont les plus connus sont les Ka-10, Ka-15, Ka-18 (médaille d’or à l’exposition de Bruxelles de 1958), Ka-22 Vintokryl (convertible, rotors et  turbopropulseurs en extrémité de voilure), Ka-25 et Ka-26.

Il est enterré au cimetière de Novodevitchi.

Source : Wikipédia.

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