Gleb Ouspenski, écrivain.

Gleb Ouspenski, né à Toula le 13 octobre 1843 (25 octobre dans le calendrier grégorien) et mort à Saint-Pétersbourg le 24 mars 1902 (6 avril dans le calendrier grégorien), est un écrivain russe.

Il étudie à l’université de Moscou mais doit abandonner ses études en 1863 par manque d’argent. Il travaille alors dans différents journaux puis écrit un recueil de nouvelles, Les Mœurs de la rue Rasteriaïev (1866) qui établit sa réputation. Il devient ensuite l’un des principaux rédacteurs des Annales de la Patrie, le principal magazine littéraire russe. Partisan du populisme, il écrit des romans sur les conditions de vie et de travail de la paysannerie russe. Son roman le plus connu, La Puissance de la terre, est publié en 1882. Il souffre de troubles mentaux à partir du milieu des années 1890 et finit ses jours dans un asile de Saint-Pétersbourg.

Source : Wikipédia.

Alexandre Dargomyjski, compositeur.

Alexandre Sergueïevitch Dargomyjski (en russe : Александр Сергеевич Даргомыжский), né le 2 février 1813 (14 février 1813 dans le calendrier grégorien) à Toula et mort le 5 janvier 1869 (17 janvier 1869 dans le calendrier grégorien) à Saint-Pétersbourg, est un compositeur russe.


Amateur éclairé, Alexandre Dargomyjski fait la connaissance de Mikhaïl Glinka en 1833. Glinka lui apporte les connaissances théoriques et pratiques qui lui manquaient pour entrer de plain-pied dans le domaine de la composition musicale. Après son voyage de 1844-1845 à Paris, Dargomyjski commence à s’intéresser de près au folklore de son pays. Il effectue un travail d’étude important sur la langue russe parlée et sur les manières d’exploiter sa prosodie dans le cadre d’œuvres musicales. Ce travail, joint à celui de Glinka, permet de jeter les bases d’un nationalisme artistique qui sera aux fondements de l’école musicale russe, d’où sortira le Groupe des Cinq.

En-dehors des opéras, il a composé de nombreuses mélodies (comme Je vous aimais, sur un poème de Pouchkine), des pièces pour piano et quelques pièces orchestrales.

Il vécut à partir de 1843 rue Mokhovaïa, no 30, où il mourut. Il est enterré, au cimetière Tikhvine, à Saint-Pétersbourg.

Source : Wikipédia.

Giorgi Eristavi, dramaturge, poète et journaliste.

Le prince Giorgi Eristavi (géorgien : გიორგი ერისთავი ; 1813 – 9 septembre 1864) est un dramaturge, poète et journaliste géorgien. Il a fondé le théâtre géorgien moderne.


Il naît en 1813 dans le village d’Odzissi (près de Doucheti) dans une grande famille noble qui compta des eristavi (ducs) de Ksani au service des rois de Géorgie. Il fait ses études à Tbilissi et Moscou. À son retour en Géorgie, il devient membre d’une société secrète qui prépare un soulèvement contre le pouvoir impérial russe. Son premier poème est publié en 1832 : il s’agit de « Une légende ossète » (ოსური მოთხრობა, revu et publié sous le nom ზარე და ყანიმათ (Zare da Qanimat) en 1853), histoire d’amour tragique sur fond de lutte des montagnards géorgiens et ossètes contre l’armée perse du chah Abbas II au XVIIe siècle.

Quand le complot contre le pouvoir impérial s’évente en 1832, Eristavi est envoyé un an en prison, puis quatre ans comme fantassin à Wilno (aujourd’hui Vilnius, Lituanie) où il apprend le polonais et est marqué par le romantisme d’Adam Mickiewicz. En 1842, il est autorisé à se réinstaller en Géorgie où il se marie. Il rejoint bientôt le service civil russe et devient l’assistant de Mikhail Vorontsov, vice-roi du Caucase. C’est sous le patronage de cet homme libéral qu’il prend la direction du Théâtre géorgien de Tbilissi, inactif depuis 1795.

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