Les automobiles Moskvitch.

AZLK (russe : АЗЛК) ou Moskvitch (russe : Москвич) est une entreprise russe de construction automobile.

Au fil des années, elle porta plusieurs noms : KIM, MZMA, AZLK, et Moskvitch. Elle produisit des voitures des années 1930 jusqu’en 2001. Avec les Lada et les IZh, les Moskvitch sont les représentantes du « style soviétique » automobile.

En 2022, la marque renaît pour produire le SUV Moskvitch 3, basé sur la JAC JS4 chinoise.


Au sein du système soviétique, AvtoVAZ (Lada), Moskvitch et IZh étaient plutôt chargés de la production de voitures petites et moyennes, alors que GAZ s’occupait des grosses berlines, et ZIL des limousines officielles.

L’usine KIM est construite en 1930 (KIM signifie « Jeunesse communiste internationale »). Elle est située à Moscou. Au début, KIM n’est qu’une usine de production de GAZ, et on retrouve sur ses chaînes l’utilitaire Ford AA, produit sous licence par le constructeur russe. Mais l’usine moscovite prend son indépendance en 1939, avec la sortie de la KIM-10. En raison de la  période de lancement, peu d’unités sont produites.

En 1945, l’Armée rouge, qui venait d’envahir l’Allemagne, récupère les  plans et l’outillage de l’Opel Kadett, qui servira de base à la première voiture de l’usine KIM portant la marque Moskvitch : la 400. Cette petite berline sera également la première voiture russe vendue sur les marchés européens, dès 1949. Entretemps, l’usine prend le patronyme de MZMA (« Usine de voitures compactes de Moscou »).

Remplaçant la 401, qui était une version améliorée de la 400, la Moskvitch 402 sort en 1956. D’inspiration Ford, elle avait la particularité d’être disponible en version 410 H et 411 H, à quatre roues motrices, et pouvait ainsi franchir des cours d’eau de 55 cm de profondeur. Apparaissent un break et un pick-up dès 1957.

Continuer la lecture de « Les automobiles Moskvitch. »

Les automobiles GAZ Volga.

La GAZ Volga était une grande berline fabriquée par le constructeur russe GAZ. Le premier modèle est sorti en 1955, en remplacement de la vieillissante GAZ Pobieda. D’inspiration américaine, la Volga a séduit dans son pays les administrations et les membres influents du parti communiste, ainsi que quelques clients européens. La production des vénérables 3102 et 3110 a été arrêtée début 2010, et celle de la Siber au mois de novembre de la même année, mettant fin à 55 ans de carrière.


Dès novembre 1953 les ingénieurs de GAZ commencent à étudier le projet d’une remplaçante de la Pobieda. Le premier prototype entame les essais en mars 1955 et dès l’automne suivant, la voiture est révélée au public, à l’occasion d’un raid aller-retour Moscou-Crimée.

Le style de la M21, baptisée Volga, est très classique, il s’inspire en effet de la Ford Customline de 1952 et de la Plymouth Cranbrook 1953. Plus  imposante que la Pobieda, la Volga mesure 4,83 m de long pour 1,80 m de large. Le moteur est un 4 cylindres, d’une cylindrée de 2 445 cm³ et fabriqué par l’usine ZMZ. La version russe développe 75 ch, tandis que celle destinée à l’exportation sort 80 ch du même 2,5. À Leipzig, en 1955, GAZ annonce que la voiture sortira avec une boîte automatique à 3 rapports, à convertisseur hydraulique de couple. Mais cette boîte, trop complexe, est abandonnée en 1958 et seules 700 Volga en ont bénéficié.

Le moteur, mis au point tardivement, a retardé la mise en production, qui débute le 15 octobre 1956. Jusqu’à l’été 1957, les Volga doivent se contenter du moteur (porté à 65 ch) et de la boîte 3 vitesses de la Pobieda. Plus rapide (135 km/h), plus confortable et plus sobre que celle qu’elle remplace, la Volga constitue un très net progrès pour GAZ et l’automobile russe. De 1955 à 1970 la M21 se déclinera en 3 séries, la première est directement inspirée du design américain (Ford Customline) avec une calandre horizontale et une étoile au centre, la série II ,la plus prisée, arbore un renne bondissant sur son capot qui disparaîtra avec la série III, tout comme les pare-chocs à bananes.

Continuer la lecture de « Les automobiles GAZ Volga. »

Gregory Minh, épidémiologiste et pathologiste.

Gregory Minh ( russe : Григорий Николаевич Минх ; 7 septembre 1836 – 12 décembre 1896 à Saratov ), était épidémiologiste, pathologiste et ancien professeur au département d’anatomie pathologique de l’ université de Saint-Vladimir.


Formé au lycée de Saratov et à l’Université de Moscou, Minh a ensuite passé plusieurs années comme stagiaire à la clinique thérapeutique du professeur Zakharyin. En tant que jeune médecin étudiant les effets de la typhoïde , il s’est injecté du sang typhoïde, contractant ainsi la maladie et a failli mourir de ses complications. Entre 1863 et 1865, il voyage en Allemagne pour étudier l’anatomie pathologique. En 1876, il occupe la chaire de directeur de l’anatomie pathologique à l’ Université de Kiev, où il est ensuite (quatre ans plus tard) promu professeur titulaire.

Minh a passé une décennie à étudier la lèpre et le vitiligo dans diverses régions de Russie. Après avoir exploré les foyers de la lèpre au cours d’une expédition spéciale en Perse, en Asie centrale et dans le Caucase, il a donné une description de la clinique et de l’épidémiologie de la lèpre et a prouvé que la lèpre est une maladie infectieuse. Il a également visité les steppes d’Astrakhan, la région du Kouban et un voyage en Égypte et au Levant, où il a rassemblé de nombreux documents sur l’histoire de la lèpre depuis l’Antiquité. Minh a soutenu que le tzaraath biblique est synonyme du terme moderne vitiligo.

Continuer la lecture de « Gregory Minh, épidémiologiste et pathologiste. »

Désolé, mais la copie des textes et des images n'est pas autorisée.