Piotr Ouspenski, philosophe et ésotériste.

Piotr Demianovitch Ouspenski (russe : Пётр Демьянович Успенский, ISO 9 : Pëtr Dem’ânovič Uspenskij), né le 5 mars 1878 (17 mars dans le  calendrier grégorien) à Moscou, mort le 2 octobre 1947 dans le Surrey en Angleterre, était un philosophe et ésotériste russe qui utilisa la géométrie dans ses réflexions sur la psychologie et les « dimensions supérieures » de l’existence. Il a été le principal propagateur des enseignements de Gurdjieff.


En 1906, il est engagé par un quotidien moscovite. Il commence à  s’intéresser à la théosophie dès 1907. En 1913, intéressé par l’idée alors en vogue de la quatrième dimension, il voyage dans l’est du pays afin de documenter des cas de miracles.

En 1915, étant de retour à Moscou en raison de la guerre, il rencontre Georges Gurdjieff et s’emploie à diffuser les travaux du mystique gréco-arménien sur la quatrième voie. Par la suite, il prend quelque distance avec Gurdjieff et fonde la Société pour l’étude de l’homme normal.

Source : Wikipédia.

Valentin Joukovski, orientaliste et iranologue.

Valentin Alexeïevitch Joukovski (Валенти́н Алексе́евич Жуко́вский), né le 24 avril (6 mai) 1858 à Voronej et mort le 4 (17) avril 1918 à Petrograd, est un orientaliste et iranologue russe. Il était membre-correspondant de l’académie des sciences de Saint-Pétersbourg (devenue académie des sciences de Russie en 1917) (1899) et professeur à l’université impériale de Saint-Pétersbourg (1889).

Joukovski est l’auteur de nombreux travaux dans le domaine de la langue et de la littérature persanes, ainsi que le folklore, l’ethnographie et l’histoire de l’Iran.


Il termine en 1883 la faculté de langues orientales de l’université de Saint-Pétersbourg avec le grade de magister, grâce à sa thèse intitulée Ali  Aouhadeddin Enveri. Matériaux pour sa biographie et ses caractéristiques, puis passe son doctorat en 1888 après avoir défendu sa thèse intitulée Matériaux pour l’apprentissage des dialectes persans. Ire partie. Les dialectes des environs de la ville de Kachan, de Vonichoun, Kokhroud, Kaché, Zéfré. Il effectue trois expéditions en Perse, en 1883, 1886 et 1899.

Il est professeur à la chaire de littérature persane de la faculté orientale de l’université de Saint-Pétersbourg. En 1890, il est envoyé par la commission archéologique impériale en Transcaspienne. Il en rapporte Les Antiquités de la Transcaspienne. Les ruines de l’ancienne Merv qui paraît dans Matériaux à propos de l’archéologie en Russie, no 16, en 1894. Il y retourne en 1896. Il fait paraître de nombreux articles dans Les Billets du département oriental de la Société archéologique, dans Le Journal du ministère de l’instruction publique, ou bien dans Antiquité vivante et d’autres périodiques.

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Grigory Ordjonikidze, révolutionnaire bolchévique.

Grigory Konstantinovitch Ordjonikidze, souvent orthographié Ordjonikidzé (en russe : Григорий Константинович (Серго) Орджоникидзе; en géorgien : გრიგოლ (სერგო) ორჯონიკიძე), né le 24 octobre 1886 dans le gouvernement de Koutaïssi (Empire russe) et mort le 18 février 1937 à Moscou, est un révolutionnaire bolchévique géorgien et homme politique soviétique, proche allié et ami de Joseph Staline.

Bolchévique à partir de 1903, son surnom dans la clandestinité était « Sergo » ou « camarade Sergo ». Il participe à la révolution d’Octobre et soutient fermement l’ascension de Staline au pouvoir suprême dans les années 1920. Membre titulaire du Politburo à partir de 1930, il est une figure clé du pouvoir soviétique en tant que membre du cercle rapproché de Staline. Il est chargé de l’industrialisation de l’économie soviétique en tant que commissaire du peuple à l’industrie lourde et participe à l’élaboration des plans quinquennaux et du stakhanovisme. Son influence décroît toutefois au milieu des années 1930 à la suite de désaccords avec Staline, notamment sur la lutte contre les « saboteurs » que Staline souhaite ardemment mener et qui rend Ordjonikidze sceptique, ce qui déplaît au dictateur.

Officiellement mort par suicide en 1937, certains émettent l’hypothèse qu’il fut probablement assassiné à l’instigation de Staline dans le cadre de  l’élimination de ses rivaux et du fait de divergences sur la politique caucasienne à l’instigation de Lavrenti Beria. Sa mort fut le signal du lancement d’une purge stalinienne en Géorgie dans laquelle Beria a joué un grand rôle.


Issu d’une famille de petits propriétaires terriens, Grigory Ordjonikidze fait des études de médecine et se lie avec les milieux subversifs de gauche. Il adhère au POSDR en 1903 et devient d’emblée bolchevik. Il milite surtout à Bakou, où il fait la connaissance de Joseph Staline, avec qui il formera une longue et forte amitié qui ne se détériorera que durant les dernières années de sa vie.

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