Nicolae Minovici, médecin légiste et criminologue.

Nicolae S. Minovici (23 octobre 1868-26 juin 1941) était un médecin légiste et criminologue roumain qui a dirigé le service anthropométrique de son pays. Il est connu pour ses études sur les liens entre le tatouage et le comportement criminel, ainsi que pour ses recherches sur la pendaison et ses effets physiologiques sur le corps humain.

Il a été le fondateur de l’Association de médecine légale de Roumanie et l’éditeur de la revue roumaine de médecine légale. Il a également été maire de Băneasa.


Minovici est né à Râmnicu Sărat le 23 octobre 1868, dans une famille d’ origine aroumaine ; il avait deux frères aînés, Mina Minovici et Ștefan Minovici . Après avoir fréquenté l’école primaire de Brăila, il a complété ses études secondaires au lycée Saint Sava de Bucarest. Il poursuit ses études à la Faculté de médecine, puis obtient son doctorat en médecine légale en 1898, avec une thèse sur “Les tatouages ​​en Roumanie” qu’il publie l’année suivante dans les Archives des Sciences Médicales. Il a également suivi des cours complémentaires en psychiatrie et en anatomie pathologique.

Ses recherches sur les effets de la pendaison sur le corps humain comprenaient la réalisation de plusieurs expériences de pendaison sur lui-même, chacune durant une période d’environ cinq secondes. Minovici a réalisé douze expériences de pendaison impliquant lui-même comme sujet.  Il a utilisé un dynamomètre attaché à un nœud qu’il a ensuite noué autour de son cou et a expérimenté différentes positions du nœud autour de son cou, observant les phénomènes associés tels que les troubles de la vision, le changement de couleur de la peau et les bourdonnements d’oreilles ainsi que la rapidité d’apparition de ceux-ci symptômes. Il a également tenté six à sept pendaisons avec l’aide de ses assistants et n’a ressenti de douleur que lorsque ses pieds ont perdu le contact avec le sol. Un de ses assistants tirait sur la corde tout en comptant à haute voix le temps imparti pour l’expérience.

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Vladimir Ghika, prélat catholique.

Vladimir Ghika, Vladimir Ghyka ou Vlad Ghica, né à Constantinople le 25 décembre 1873 et mort à la prison de Jilava (près de Bucarest) le 16 mai 1954, est un prélat roumain issu d’une famille princière. Initialement orthodoxe, il passe au catholicisme et est ordonné prêtre catholique. Diplomate du Saint-Siège, fondateur d’hospices, adversaire du nazisme et du communisme, il est arrêté à près de 80 ans et meurt sous la torture en prison.

Il est déclaré bienheureux et martyr le 31 août 2013. Il est fêté le 16 mai.


Vlad Ghica était le cinquième enfant du prince Jean Ghica, général et ambassadeur roumain auprès de l’Empire ottoman, et de son épouse, née Alexandrine Moret de Blaremberg. Il appartenait à la dynastie princière Ghica qui régna sur la Moldavie et la Valachie du xviie au xixe siècle. Son grand-père était Grigore V Ghica.

Élevé selon la tradition familiale dans la foi orthodoxe, il suivit ses études à Toulouse et à Paris, puis chez les Dominicains à l’Angelicum de Rome. Tourmenté par la recherche de l’unité des chrétiens et convaincu qu’elle pouvait être réalisée en reconnaissant la primauté du pape, il fit profession de la foi catholique en 1902. Il obtint un doctorat en théologie.

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Alexandru Vaida-Voevod, homme d’état.

Alexandru Vaida-Voevod (né à Olpret, le 27 février 1872, mort à Sibiu le 19 mars 1950) est un homme d’État roumain, député au parlement de Budapest (en tant que député de Transylvanie, alors partie intégrante de l’Autriche-Hongrie), président du Conseil des ministres du royaume de Roumanie à trois reprises.


En 1946, il est assigné à résidence à son domicile de Sibiu, où il meurt en 1950. Le tombeau d’Alexandru Vaida-Voevod est située dans le cimetière de l’Église entre des Sapins à Sibiu, où il n’a été ré-enterré qu’en 1990, après la chute du régime communiste de Roumanie. Jusque-là, sa dépouille avait été secrètement cachée dans une crypte du sous-sol de la chapelle romano-catholique du cimetière municipal de Sibiu, où elle a été découverte, à la demande de ses descendants, à la suite des recherches du prêtre orthodoxe de l’époque de l’Église entre des Sapins, Mihai Sămărghiţan.

Sur la partie du terrain, située à côté de l’Église entre des Sapins, adjacente à la rue, qui fut restituée à l’Église roumaine unie à Rome (grecque-catholique), l’Église grecque-catholique roumaine a fait élever un buste en bronze d’Alexandru Vaida-Voevod, qui a été dévoilé le 28 novembre 2018.

Source : Wikipédia.

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