Ion Țiriac, joueur de tennis et de hockey sur glace et homme d’affaires.

Ion Țiriac ; né le 9 mai 1939), également connu sous le nom de « Bulldozer de Brașov », est un homme d’affaires roumain et ancien joueur professionnel de tennis et de hockey sur glace. Il a été président de la Fédération roumaine de tennis.

Ancien joueur du top 10 en simple du circuit ATP , Tiriac a remporté un titre du Grand Chelem, l’ Open de France de 1970 en double masculin. Țiriac a été le premier homme à jouer contre une femme et à la vaincre, dans un tournoi de tennis sanctionné (contre Abigail Maynard, en 1975). Le point culminant de sa carrière de hockey sur glace a été sa participation en tant que défenseur dans l’équipe nationale roumaine aux Jeux olympiques d’hiver de 1964.

Après sa retraite, Tiriac est devenu actif en tant qu’entraîneur de tennis, conseiller et agent de joueurs dans les années 1980, prenant sous son aile Ilie Năstase, Manuel Orantes , Adriano Panatta , Guillermo Vilas , Henri Leconte et le jeune Boris Becker. Plus tard, Țiriac a développé le tournoi de tennis maître Mutua Madrid Open ATP, dont il a été propriétaire de 2009 à 2021. En 2013, il a été élu contributeur au Temple de la renommée internationale du tennis. Il dirige le joueur de tennis français Lucas Pouille depuis décembre 2016.

En tant que joueur de tennis, Tiriac a joué cinq sets dramatiques contre Rod Laver, Stan Smith, Jan Kodeš et Manuel Orantes. Son palmarès en simple comprend des victoires contre Arthur Ashe, Stan Smith , Roscoe Tanner, Manuel Orantes, Andrés Gimeno, Adriano Panatta et Niki Pilić . Il dispute trois finales de Coupe Davis (en 1969, 1971 et 1972).

En avril 2022, Forbes le classait comme la troisième personne la plus riche de Roumanie avec une valeur nette de 1,6 milliard de dollars.

Țiriac est né en Transylvanie, ce qui explique probablement pourquoi il porte le surnom de « Comte Dracula ». Il est apparu pour la première fois sur la scène sportive internationale en tant qu’enfant champion de ping-pong, puis en tant que joueur de hockey sur glace dans l’équipe nationale roumaine aux Jeux olympiques d’hiver de 1964. Peu de temps après, il s’est tourné vers le tennis comme sport principal. Avec son compatriote roumain Ilie Năstase, il a remporté le double masculin à Roland-Garros en 1970 et a atteint la finale de la Coupe Davis à plusieurs reprises dans les années 1970.

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Emil Costinescu, économitse, homme d’affaires, et homme politique.

Emil Costinescu (12 mars 1844 – 6 juillet 1921) était un économiste, homme d’affaires et homme politique roumain.


Né à Iași, Costinescu était le fils autodidacte de l’architecte et ingénieur Alexandru Costinescu, professeur à l’ Academia Mihăileană et plus tard directeur de l’École des ponts et routes, des mines et de l’architecture de Bucarest. Il a été influencé par les idéaux réformistes de l’époque dans laquelle il a grandi, tels qu’exposés par des personnalités telles que CA Rosetti, Cezar Bolliac et Mihail Kogălniceanu. En 1862, il est embauché comme correcteur au Românul de Rosetti. Il devint rédacteur en chef en 1866 et dirigea le journal pendant l’exil du fondateur. Un membre duParti national libéral, il fut élu pour la première fois à la Chambre des députés en 1876, et en 1880, il fut co-fondateur de la Banque nationale de Roumanie.  En 1897, il devient le président fondateur de la Banque générale de Bucarest, l’une des plus grandes du pays. Il a ouvert une scierie à Sinaia et a siégé au conseil d’administration d’une société pétrolière.

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Ville de Tulcea (Roumanie).

Tulcea (en grec Αέγυσσος, en latin Aegyssus, en bulgare, russe, et ukrainien Тулча ; en turc Tülca ou Hora-Tepe, en tatar Tolçu) est une ville roumaine, chef-lieu du județ de Tulcea, située sur les rives du delta du Danube, en Dobrogée, une région historique de Roumanie.


Fondée au VIIIe siècle av. J.-C., Aegyssos est mentionnée par Diodore de Sicile et Ovide qui précise dans ex Ponto que son nom lui vient de son fondateur, un Dace appelé Carpius Aegyssus.

Au Ier siècle, Aegyssus devient une cité romaine et une base pour la classis, la flotte danubienne impériale affectée au limes de Mésie.

Tulcea reste sous le contrôle de l’Empire romain d’Orient (que nous appelons « byzantin ») jusqu’au XIVe siècle, mais avec quatre longues interruptions (conquête après la bataille d’Ongal par le Premier Empire bulgare du VIIe au IXe siècle, par les Russes kiéviens au Xe siècle, par les bulgaro-valaques au XIIe et par les Tatars au XIIIe). Elle abrite à partir de 1315 un comptoir de la république de Gênes et fait ensuite partie du despotat de Dobrogée, puis, peu après 1390, elle devient valaque sous le règne de Mircea Ier de Valachie.

Les archéologues discutent toujours pour savoir si Vicina, cité portuaire médiévale mentionnée au xive siècle et dont l’archevêque Hyacinthe fut le premier métropolite de Valachie, désigne Tulcea, ou bien Isaccea, Nufăru, Hârșova, la Citadelle de Păcuiul lui Soare ou d’autres localités de la rive droite du Danube.

En 1416, Tulcea est conquise par l’Empire ottoman, et reste ottomane jusqu’au dernier tiers du XIXe siècle. Autour de 1848, c’est une port actif dont l’activité comprend des chantiers navals et qui représente, pour les Diciens (Roumains dobrogéens), les Grecs et les Bulgares, un centre culturel important. Le statut de ville lui fut accordé en 1860, quand elle devient chef-lieu du district ottoman homonyme. En 1878 elle est attribuée à la Roumanie lors du partage de la Dobrogée entre ce pays et la Bulgarie. Ce rattachement est commémoré par un monument qui figure sur le blason de la ville.

Tulcea connut un développement rapide, fut rattachée au réseau ferré en 1925, et subit, comme toute la Roumanie, les régimes dictatoriaux carliste, fasciste et communiste de février 1938 à décembre 1989. Dans les années 1970, le centre-ville historique fut démoli comme « archaïque » et remplacé par des immeubles impersonnels en béton sous l’égide de l’architecte Cezar Lăzărescu. Après le rétablissement de la démocratie, avec l’ouverture des frontières, le développement a repris, basé sur les chantiers de réparation navale, l’agro-alimentaire, le commerce et le tourisme.

Selon le recensement de 2002, Tulcea a une population de 91 875 habitants, avec 7,7 % de minorités incluant des Lipovènes (3,4 %), des Turcs (1,4 %), des Arméniens, des Roms, des Grecs et des Oghouzes.

Lors du recensement de 2011, Tulcea avait perdu 18 168 habitants en raison de l’exode économique vers Constanța, Galați, Bucarest ou l’étranger, et comptait 73 707 habitants dont 83,37 % se déclaraient roumains, 2,35 % lipovènes, 1,29 % roms et 1,11 % turcs ; 10,53 % ne déclaraient pas d’appartenance ethnique et 1,33 % déclaraient appartenir à une autre ethnie.

Par sa situation géographique à la défluence des bras du Danube, la ville est le point de départ des excursions en bateau dans le delta du Danube d’autant que c’est à Tulcea qu’aboutissent les chemins de fer et les routes asphaltées. Une route de terre, carrossable à la belle saison, relie le quartier Tudor Vladimirescu sur le rive Nord du Danube au village de Chilia Veche, à 65 km en aval sur le bras de Chilia (frontalier avec l’Ukraine). Des lignes de bateau régulières desservent les ports de Sulina à 70 km en aval sur le bras de Sulina et de Saint-Georges à 75 km en aval sur le bras homonyme. En ville et dans les environs, les intérêts économiques du tourisme et de la pêche se trouvent parfois en contradiction avec la préservation des milieux et de la biodiversité et avec la lutte contre les pollutions, missions de la réserve de biosphère du delta du Danube dont le siège est Tulcea.

Source : Wikipédia.

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