Ion Popescu-Gopo, peintre et cinéaste.

Ion Popescu-Gopo (1923 – 1989) est un peintre caricaturiste, créateur de dessins animés et cinéaste roumain. C’est lui qui jette les bases de l’animation dans les studios de films roumains. Son pseudonyme GOPO vient d’une combinaison du nom de jeune fille de sa mère, Gorenco, et du nom son père, le peintre Constantin Popescu.


Il est né à Bucarest, en Roumanie, le 1er mai 1923. Il commence ses études à l’Université nationale d’art de Bucarest, mais ne les finit pas. Il suit ensuite un cours à Moscou qu’il finit, cette fois. Ion Popescu Gopo fait son début en 1939, dans la presse, en publiant des caricatures, comme d’ailleurs à l’époque les fondateurs de l’animation en Roumanie : les dessinateurs Aurel Petrescu et Marin Iorda. Son début dans le film d’animation sera en 1949, aux côtés de son père et de Matty Aslan, avec le court métrage animé Punguța cu doi bani (Petite Bourse aux Pièces d’Or). Ses premiers dessins animés sont aux formes zoomorphes et des fables éducatives dans l’esprit de l’époque ; il commence à travailler dans le cadre de la section des films animés du Studio Cinématographique Bucarest en 1950. Il meurt le 29 novembre 1989 d’une attaque cardiaque.

Ses premiers films datent de 1951 : Rățoiul neascultător (Un drôle de caneton) Albina și porumbelul (l’Abeille et la Colombe) Doi iepurași (1952) (Deux Petits Lapins), Marinică (1953), O muscă cu bani (1954), Șurubul lui Marinică, Ariciul răutăcios (1955), Galateea (1957).

En 1956, Gopo fait remarquer son esprit non conformiste avec la création d’un nouveau personnage, qui vient à l’encontre des influences de Walt Disney : le petit bonhomme nu de Gopo. Tracé en quelques lignes, d’une simplicité étonnante, sans technique évoluée et avec une grande économie de couleurs, le petit bonhomme asexué interprète d’une manière complète les problèmes complexes du monde contemporain.

Le petit bonhomme est toujours en quête de réponses sur le monde qui l’entoure. Son premier et plus grand succès est la Palme d’or du court-métrage au Festival de Cannes 1957, pour Courte Histoire : la découverte de la planète.

Continuer la lecture de « Ion Popescu-Gopo, peintre et cinéaste. »

Le Renard polaire.

Le Renard arctique (Vulpes lagopus) ou Renard polaire ou bien Renard isatis ou Isatis ou encore Renard bleu, de la famille des canidés, est un renard natif des régions arctiques qui comprend au moins quatre sous-espèces et qui a fait l’objet d’élevage pour sa fourrure durant l’entre-deux-guerres.


La répartition contemporaine est circumpolaire mais il semble, au vu des ossements trouvés par les paléontologues, qu’il ait pu vivre, dans les millénaires qui ont suivi la dernière glaciation, avec le renard roux jusqu’en Belgique et en France, avec le lion des cavernes et des hyènes.

Les renards polaires sont présents actuellement dans l’ensemble de  l’Arctique, à savoir au Groenland, en Russie, au Canada, en Alaska, au Svalbard, en Islande et dans les Alpes scandinaves. Le statut de conservation du renard polaire à l’UICN est bon (préoccupation minimale), à l’exception de la Scandinavie. Le renard polaire est par ailleurs le seul mammifère natif d’Islande. Il est venu sur cette île isolée de l’Atlantique Nord à la fin de la dernière glaciation en marchant sur la mer gelée.

Le nombre de renards polaires tend à varier dans un cycle correspondant à la population de lemmings, l’une de leurs principales proies. En revanche, comme les renards se reproduisent très rapidement et meurent souvent jeunes, ils sont peu sensibles aux effets de la chasse. Ils ont toutefois été exterminés dans plusieurs zones où les humains se sont établis.

Le renard polaire est en train de perdre du terrain au profit du renard roux, plus grand. Historiquement, le loup gris a maintenu la population du renard roux à un niveau assez bas. L’extermination du loup gris dans de nombreuses régions a permis à la population de renards roux de grandir et ces derniers ont repris la niche du grand prédateur. Dans certaines régions du nord de l’Europe, des programmes autorisent la chasse du renard roux dans les anciennes zones de peuplement des renards polaires.

Continuer la lecture de « Le Renard polaire. »

Le Théâtre national de Bucarest (Roumanie).

Le Théâtre national de Bucarest ou Théâtre national de Bucarest Ion Luca Caragiale (en roumain : Teatrul Național Ion Luca Caragiale București), est l’un des théâtres nationaux de la Roumanie, située dans la capitale Bucarest sur la place de l’Université.


En avril 1836, l’écrivain et poète Ion Heliade Rădulescu et le ministre roumain Ion Câmpineanu fondent la Societatea Filarmonica, puis achètent l’auberge Câmpinencii afin de construire un théâtre National sur ce site. Ils commencent à collecter de l’argent et des matériaux à cet effet.

En 1840, le projet théâtral reçoit le soutien du prince de la principauté de Valachie, Alexandre II Ghica. C’est le prince hospodar, Georges III Bibesco qui propose un autre lieu plus central sur la Calea Victoriei.

Le théâtre de Bucarest a été créé sous le nom de “Teatrul cel Mare din București” («Grand Théâtre de Bucarest») en 1852, son premier directeur étant Costache Caragiale. Le théâtre est devenu une institution nationale en 1864 par un décret du Premier ministre Mihail Kogălniceanu

En 1875, le théâtre fut officiellement désigné comme le Théâtre national. Il est désormais administré par le ministère roumain de la Culture.

En 1877, George Stephănescu, professeur de chant et de musique à  l’université nationale de musique de Bucarest, fut nommé directeur du Théâtre national de Bucarest. Il élargit le répertoire musical roumain dans le domaine de l’opéra.

Continuer la lecture de « Le Théâtre national de Bucarest (Roumanie). »

Désolé, mais la copie des textes et des images n'est pas autorisée.