Ville de Sandomierz (Pologne).

Sandomierz ou Sandomir (en latin Sandomiria) est une ville de Pologne, chef-lieu d’un district (powiat), située dans la voïvodie de Sainte-Croix, à 200 km au sud de Varsovie.

Sandomierz se situe sur la Vistule, à proximité de son confluent avec le San. Le site de la ville se trouve sur un plateau dominant toute la vallée. Sandomierz est un nœud routier important. Les limites administratives de la voïvodie séparent la ville de Tarnobrzeg, voïvodie de Rzeszów.


Sandomierz est une des plus anciennes villes polonaises. Des fouilles archéologiques ont permis d’établir qu’au néolithique le site était déjà habité. Une ville est apparue au début du Moyen Âge, tirant avantage de sa situation sur d’importantes routes commerciales et au point de confluence du San et de la Vistule. La première mention historique de la ville date du début du xiie siècle quand le chroniqueur Gallus Anonymus la range dans les principales villes polonaises, aux côtés de Cracovie et de Wrocław.

Quand Boleslas III le Bouche-Torse partage la Pologne entre ses fils, Sandomierz devient la capitale du duché de Sandomierz, issu du démembrement territorial du royaume de Pologne. Au XIIIe siècle, la ville est dévastée à plusieurs reprises par les Mongols. En 1286, Lech II le Noir reconstruit la ville et lui accorde les droits de Magdebourg.

À la suite de la réunification des territoires polonais au XIVe siècle, le duché de Sandomierz est intégré au royaume sous forme de voïvodie. Une commune juive y est créée. À cette époque, la ville compte 3 000 habitants et est une des plus grandes villes du pays. Au milieu du XIVe siècle, Sandomierz est incendiée par les Lituaniens. Le plan de la ville n’a pratiquement pas changé depuis lors.

La ville a continué à prospérer jusqu’au XVIIe siècle. En 1570, un accord y est conclu sur la coexistence pacifique des religions. L’âge d’or de la ville a brutalement pris fin en 1655 quand les Suédois s’emparent de la ville durant le Déluge, une des périodes les plus sombres de l’histoire de la Pologne. Après avoir brièvement occupé la ville, les Suédois se sont retirés après avoir détruit le château et fortement endommagé les autres constructions. Par la suite, la régression économique de la Pologne affecte fortement la ville. En 1698, les Juifs, accusés de crimes rituels, sont chassés de la ville. Ils ne reviendront qu’en 1862. Un grand incendie en 1757 et le premier partage de la Pologne en 1772, qui place Sandomierz en Autriche, contribuent au déclin de la cité.

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Kazimierz Pułaski, militaire.

Kazimierz Pułaski, en fait Kazimierz Michał Władysław Wiktor Pułaski, armoiries de Ślepowron (né le 4 mars ou le 6 mars 1745 à Varsovie, mort le 11 octobre 1779 près de Savannah  – un héros de la lutte pour la liberté des deux nations polonaise et américaine, l’un des commandants et maréchal de la Confédération du Barreau, général et héros de la guerre d’indépendance américaine, franc-maçon. Appelé “le père de la cavalerie américaine”. En 2009, le Congrès américain lui a décerné citoyen honoraire des États-Unis.


Initié aux préparatifs de la Confédération du Barreau, il arme les troupes en Podolie et en Volhynie. Le 29 février 1768, il signe l’acte de fondation de la Confédération du Barreau.

Dans les années 1768-1772, il fut l’un des commandants de la Confédération du Barreau, il devint maréchal de la Terre de Łomża. Pendant deux semaines en 1768, il se défendit dans le monastère fortifié de Berdyczów contre les attaques de l’armée russe. Il capitule, est libéré après s’être engagé à abandonner la Confédération. Bientôt, cependant, il a annoncé qu’il avait été contraint de le faire par la force et qu’il se battrait jusqu’à la dernière goutte de sang. Il commanda avec Józef Pulaski la bataille d’Orzechów menée le 3 novembre 1768 contre l’armée russe sous le commandement d’Alexander Suvorov.

En 1769, il défend Okopy Swietego Trójcy contre l’écrasante armée russe, puis se rend en Turquie, puis en Podolie. Lorsqu’il arriva de Podolie près de Barwinek, le 7 avril 1769, les forces confédérées y étaient concentrées ; Pr. Jerzy Marcin Lubomirski , le malheureux défenseur de Cracovie. Casimir Pulaski, malgré son jeune âge (24 ans), était le premier commandant militaire de la confédération. Il recrutait et organisait l’un des plus grands camps confédérés près de Barwinek. Lubomirski a confié à Pulaski la fonction du régiment de Cracovie, Sanok et Sandomierz. L’universel a été signé à Barwineknommé d’après Pulaski, appelant la noblesse de Podkarpacie aux armes. Ainsi, en avril 1769, il affronte les troupes russes d’Eltchaninov à la bataille d’ Iwla . De cet endroit, Pułaski partit pour un grand raid de cavalerie vers la Podlasie et la Lituanie, au cours duquel son frère Franciszek Ksawery Pułaski fut tué dans la bataille de Łomazy, allant au secours de Włodawa.

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Les Mines de sel de Wieliczka (Pologne).

Les mines de sel de Wieliczka, en polonais Kopalnia soli Wieliczka, sont des mines de sel situées à Wieliczka, près de Cracovie, en Pologne, inscrites dès 1978 sur la liste du patrimoine mondial de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) (1re liste).

Exploitées depuis le XIIIe siècle, elles comprennent neuf niveaux et 300 km de galeries. Aussi sont-elles maintenues à une température de 14 degrés Celsius et les fissures dans les murs sont-elles vérifiées ainsi que les composantes de l’air pour éviter les explosions liées aux émanations de méthane.

L’exploitation minière a pris fin en 1996, la protection du patrimoine et le développement de l’activité touristique étant devenus incompatibles avec celle-ci. La visite de la mine dure environ deux heures et le circuit parcourt seulement 2 % de la surface totale des galeries. La chambre Michałowice mesure 35 mètres de haut et a nécessité 20 ans de travail d’excavation. Classées depuis 1978 sur la liste du patrimoine mondial de l’Organisation de l’UNESCO, les mines de sel de Wieliczka attirent de nombreux visiteurs venus remonter le temps de l’histoire minière.

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