Max Euwe, joueur d’échecs.

Machgielis Euwe dit Max Euwe, né  le 20 mai 1901 à Watergraafsmeer (Pays-Bas) et mort le 26 novembre 1981 à Amsterdam, est un joueur d’échecs et professeur de mathématiques néerlandais.

Il est le cinquième champion du monde d’échecs, de 1935 à 1937. Bien qu’il pratiquât les échecs en amateur, au contraire des autres champions, Euwe a beaucoup travaillé au service des échecs et a notamment été le président de la Fédération internationale des échecs (FIDE) de 1970 à 1978.

Il a également publié de nombreux livres sur les échecs (la plupart coécrits avec un autre auteur) parmi lesquels d’innombrables manuels traduits dans de nombreuses langues, une Théorie des ouvertures Theorie der schaakopeningen) en plusieurs volumes, connue dans le monde entier, sans compter une revue mensuelle sur les ouvertures ((nl)Losbladige Schaakberichten ; en français : Archives des échecs), fondée en 1949.


Machgielis (appelé par ses amis Max) Euwe naquit en mai 1901 à Watergraafsmeer dans la banlieue d’Amsterdam. Euwe avait quatre ans quand sa mère lui apprit à jouer aux échecs. À dix ans, il remporta un tournoi le jour de Noël sans perdre une partie. À partir de 1918, il étudia les mathématiques à Amsterdam, interrompant brièvement ses études pour pouvoir consacrer plus de temps aux échecs. À partir de 1919, il fut l’un des meilleurs joueurs des Pays-Bas dont il remporta le championnat à vingt ans, en 1921.

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Simon Vestdijk, écrivain et poète.

Simon Vestdijk est un écrivain, traducteur et médecin néerlandais, né le 17 octobre 1898 à Harlingen et décédé le 23 mars 1971 à Utrecht. Il est l’auteur de romans, de poèmes et d’essais ainsi que de critiques musicales.


Simon Vestdijk est le fils de Simon Vestdijk Sr., professeur de gymnastique au HBS (lycée moderne) de Harlingen, et d’Anne Mulder. Il a grandi à  Harlingen (Lahringen dans ses romans). Vestdijk a décrit sa jeunesse et ses années d’élève au HBS (trois années à Harlingen, deux années à Leeuwarden) dans les 8 volumes du roman-cycle autobiographique Anton Wachter. De 1917 à 1927, Vestdijk étudie la médecine à l’université d’Amsterdam, puis il exerce comme médecin généraliste et médecin naval jusqu’en 1932, année où il se voue entièrement à sa carrière d’écrivain.

Pendant l’occupation allemande, il a été retenu en otage avec un tas  d’autres intellectuels néerlandais (dans la prison de la police “Oranje Hotel” à Scheveningen, et à St. Michielsgestel), notamment parce qu’ils refusaient de se joindre à la Chambre de la Culture. Après la guerre, il s’est retiré à Doorn (province d’Utrecht).

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Maurits Cornelis Escher, artiste.

Maurits Cornelis Escher, né le 17 juin 1898 à Leeuwarden et mort le 27 mars 1972 à Laren, plus couramment nommé M. C. Escher, est un artiste néerlandais, connu pour ses gravures sur bois, manières noires et lithographies souvent inspirées des mathématiques et des motifs de l’art islamique. Au cours de sa vie, il a réalisé 448 estampes, et plus de 2 000 dessins et esquisses. Il a également illustré des livres, des tapisseries, des timbres et des œuvres murales.

Ses œuvres représentent des constructions impossibles, des explorations de l’infini, des pavages et des combinaisons de motifs en deux ou trois  dimensions qui se transforment graduellement en des formes totalement différentes, qui défient les modes habituels de représentation du spectateur.

L’œuvre de M. C. Escher a séduit de nombreux mathématiciens à la communauté desquels il se défendait d’appartenir. Il aimait dire à ses admirateurs : « Tout cela n’est rien comparé à ce que je vois dans ma tête ! »


Maurits Cornelis, surnommé « Mauk », est né le 17 juin 1898 à Leeuwarden, Frise, aux Pays-Bas, dans une maison qui forme actuellement une partie du musée de céramique Princessehof. Il est le plus jeune fils de George Arnold Escher, ingénieur hydraulique, et de sa deuxième épouse, Sara Gleichman. En 1903, la famille déménage à Arnhem, et Maurits Cornelis y suit les enseignements primaire et secondaire jusqu’en 1918.

Escher est un enfant souvent malade et il est placé dans une école spéciale à l’âge de 7 ans ; il redouble la 2e année de son école primaire. Bien qu’il excelle en dessin, ses notes sont généralement faibles. Il suit également des leçons de charpentier et de piano jusqu’à ses 13 ans. En 1919, Escher intègre l’école d’architecture et des arts décoratifs de Haarlem. Il étudie brièvement l’architecture, mais rate un certain nombre de matières (en partie à cause d’une infection cutanée persistante) et change pour les arts décoratifs. Il y étudie sous la direction de Samuel Jessurun de Mesquita, un artiste avec qui il garde le contact jusqu’à ce qu’il soit tué avec sa famille par les nazis en 1944.

En 1922, Escher quitte l’école, ayant acquis une maîtrise du dessin et de la xylographie.

En 1922, Escher voyage à travers l’Italie (Florence, San Gimignano, Volterra, Sienne, Ravello) et l’Espagne (Madrid, Tolède, Grenade). Il est impressionné par la campagne italienne et, en Espagne, par l’Alhambra, un château maure du xive siècle à Grenade. Les détails décoratifs complexes de l’Alhambra, basés sur des formules mathématiques et présentant des motifs répétitifs emboîtés sculptés dans la pierre des murs et des plafonds, ont une profonde influence sur les travaux d’Escher. Il retourne régulièrement en Italie les années suivantes. Il remplit ses cartons de dessins de paysages italiens vus sous des perspectives inhabituelles, ou de minuscules bêtes et plantes observées à la loupe.

En 1923 en Italie, Escher rencontre Jetta Umiker (1897-1969), une Italo-suissesse qu’il épouse en 1924. Le jeune couple s’installe à Rome où naît leur premier fils, Giorgio Arnaldo Escher. Le couple a par la suite deux autres fils : Arthur (né à Rome en 1928) et Jan (né à Bruxelles en 1938).

En 1935, Escher décide de quitter l’Italie en raison du climat politique créé par Mussolini. Escher ne s’intéresse pas à la politique, ne parvenant pas à s’impliquer dans d’autres idéaux que l’expression de ses propres concepts à travers ses moyens artistiques, mais il est opposé au fanatisme et à l’hypocrisie. Quand son fils aîné est contraint, à l’âge de 9 ans, de porter un uniforme du Balilla à l’école, la famille déménage en Suisse, à Château-d’Œx, où elle demeure pendant deux ans.

Escher, très épris des paysages italiens qui étaient sa source d’inspiration, n’est pas heureux en Suisse. En 1937, la famille déménage à nouveau, à Uccle, dans la banlieue de Bruxelles en Belgique. La Seconde Guerre mondiale les contraint à déménager une dernière fois en janvier 1941, cette fois-ci à Baarn, aux Pays-Bas, où Escher vit jusqu’en 1970. La plupart des œuvres connues d’Escher datent de cette période ; le temps nuageux, froid et humide des Pays-Bas lui permet de se concentrer entièrement sur son travail, et c’est seulement en 1962, quand il doit subir une opération chirurgicale, qu’il connaît une période de pause dans sa création.

Escher s’installe à la maison de Rosa Spier à Laren en 1970, une maison de retraite pour artistes où il peut avoir un atelier personnel. Il y meurt le 27 mars 1972.

Source : Wikipédia.

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