Primo Mazzolari, prêtre et résistant.

Primo Mazzolari, dit Don Primo, né le 13 janvier 1890 à Crémone et mort le 12 avril 1959 à Bozzolo, est un prêtre catholique italien, résistant, puis fondateur en 1949 de la revue Adesso (Maintenant).

Connu comme le curé de Bozzolo, il a été une personnalité du catholicisme italien de la première moitié du XXe siècle. Sa pensée anticipait quelques-unes des orientations du concile Vatican II, en particulier en ce qui concerne l’« Église des pauvres », la liberté religieuse, le pluralisme.


Né en 1890 à Santa Maria del Boschetto, hameau rural de Crémone, il écrit, en 1907 dans son journal intime : « J’aime l’Église et le pape, mais mon dévouement et mon amour ne détruisent pas ma conscience de chrétien ». Il est ordonné prêtre en 1912 par Mgr Giacinto Gaggia.

En 1915, il est volontaire durant la Première Guerre mondiale et devient aumônier militaire en 1918.

Le 31 décembre 1921, il est nommé curé à Cicognara, un hameau de la commune de Viadana, en Lombardie. En 1925, il est dénoncé par les fascistes pour avoir refusé de chanter le Te Deum après la tentative d’attentat sur Mussolini par Tito Zaniboni.

Le 10 juillet 1932, il est transféré à la paroisse de Bozzolo, où il passe le reste de sa vie.

Après le 8 septembre 1943, il est actif dans la lutte pour la Libération et il encourage les jeunes à y participer. En février 1944, il est interpellé une première fois par la police avant d’être emprisonné en juillet de la même année, puis libéré.

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Alberico Gentili, juriste.

Alberico Gentili (né le 14 janvier 1552 à San Ginesio, dans la province de  Macerata dans la région des Marches – mort le 19 juin 1608 à Londres) était un juriste italien de la fin du XVIe et du début du XVIIe siècle.


Après avoir terminé ses études en jurisprudence à l’université de Pérouse, il occupe durant trois années le poste de podestat d’Ascoli Piceno, avant de retourner à San Ginesio, où il devient avocat de la commune. En 1579,  accusé d’hérésie parce qu’il est protestant, il choisit d’émigrer. En 1580, il s’établit en Angleterre, où il joue un important rôle comme théoricien du droit et comme consultant de la couronne. En 1587, il est nommé Regius Professor of Civil Law à l’Université d’Oxford. En 1605, il devient aussi l’avocat de l’ambassade d’Espagne auprès de la cour de l’amirauté, s’occupant surtout de la controverse entre les deux pays à propos de problèmes de piraterie.

Gentili produit 24 œuvres publiées et plusieurs travaux inédits.

Ces travaux (parmi lesquels De iure belli est considéré comme le plus important) contribuent largement à la naissance du droit international public moderne en tant que discipline juridique autonome. Gentili ne  développe pas une théorie systématique déductive, mais travaille plutôt de façon inductive, en examinant les diverses questions se rattachant au sujet, comme le droit diplomatique et le droit de la guerre, sur la base de la culture politique humaniste, du droit romain et des pratiques des états à son  époque. Alberico Gentili réussit également à inclure des éléments du droit romain dans la tradition juridique anglaise.

Source : Wikipédia.

Le Campanile de Treviglio (Italie)

Le bâtiment, connu sous le nom de clocher de Treviglio, est en fait une tour civique de style gothique lombard surplombant la basilique de San Martino et Santa Maria Assunta du côté nord-ouest, l’ église principale de la ville. Avec ses 62,42 mètres de hauteur, il est le symbole par excellence de toute la ville et représente un repère constant, visible à des kilomètres de distance.


La tour civique de Treviglio est un exemple exquis du gothique lombard surmonté d’une flèche conique caractéristique. Le style gothique lombard se retrouve dans la longue ligne de la structure, ainsi que dans la forme en arc brisé des niches contenant les fenêtres à meneaux.

Les niveaux horizontaux de la tour sont soulignés par une série d’arcs suspendus croisés ; le beffroi s’ouvre sur les quatre côtés par de sveltes colonnes jumelées couronnées de chapiteaux à feuilles d’acanthe.

La tour est couronnée d’une balustrade à arcs en plein cintre et l’effet d’éclaircissement vers le haut est complété en pointe.

Les traces de deux lions rampants sont visibles le long du côté nord de la tour qui flanquait probablement l’étoile de la Ville peinte dans la niche encore visible.

Il n’y a pas beaucoup d’informations historiques sur ce bâtiment, mais les recherches stylistiques placent son origine au cours du XII – XIII siècle. Commandée par la Municipalité libre de Treviglio, ses principales fonctions étaient liées à la vie civile de la ville. La tour était en fait habitée par un gardien, choisi par la ville, qui devait accomplir des tâches importantes : la tour était en fait une tour de guet, du haut de laquelle il était possible de contrôler toute la zone environnante, et un poste de communication tour grâce à un système qui la reliait visuellement aux autres tours de la zone. Le gardien avait également pour tâche de communiquer, par le tintement des cloches et à haute voix depuis les fenêtres de la tour, les règlements édictés par la ville afin que les habitants en aient connaissance. Une autre fonction immédiatement couverte par la tour est celle d’horloge : les cloches  marquaient les rythmes de la vie citadine, secondées plus tard par les cadrans de l’horloge.

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