Ville de San Gimignano (Italie).

San Gimignano est une commune de la Province de Sienne en Toscane (Italie).


San Gimignano est une des villes les plus pittoresques et suggestives de la Toscane.

Elle s’étend, toute embrassée dans sa double enceinte de murailles et parsemée de hautes tours, dans la mer d’oliviers qui recouvrent une colline dominant le Valdelsa.

Le centre historique de San Gimignano figure dans la liste du patrimoine mondial en Europe de l’UNESCO.

San Gimignano, d’origine très ancienne, a reçu son nom de l’évêque de Modène, Géminien, qui a vécu pendant le IVe siècle.

La ville conserve presque intactes ses caractéristiques architecturales des XIIIe et XIVe siècles.

Ancien siège d’un petit village étrusque de la période hellénistique, San Gimignano commence son histoire aux alentours du xe siècle où elle prend le nom du saint évêque de Modène, saint Gimignano, qui aurait sauvé le bourg des hordes barbares. San Gimignano se développe au au XIe siècle grâce à la Via Francigena, chemin de pèlerinage reliant Cantorbéry à Rome, qui la traverse3. Celle-ci avait été empruntée, en 990, par l’archevêque de Cantorbéry, Sigéric à l’origine de la plus ancienne description de cet  itinéraire. Le développement de la ville a également été favorisé par le commerce des produits agricoles des fertiles collines voisines, en particulier le safran, utilisé à la fois dans la cuisine et la teinture des tissus et le vin de Vernaccia. Y fleurissent nombre d’œuvres d’art qui décorent les églises et les couvents. La ville est alors surmontée de soixante-douze tours.

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Macrino d’Alba, peintre.

Macrino d’Alba pseudonyme de Gian Giacomo de Alladio dit Macrino (Alba, entre 1460 et 1465 – 1513) est un peintre italien actif au Piémont et à Pavie entre 1495 et 1513.


Les informations documentées concernant Macrino d’Alba étant rares, de nombreuses réalisations de sa zone d’activité piémontaise de la fin du XVe et début du XVIe siècle lui ont été injustement attribuées. Des études récentes concernant son style et son histoire ont permis de résoudre de nombreuses incertitudes sur sa biographie, à commencer par son identité qui s’est avérée être Gian Giacomo de’ Alladio, surnommé Macrino (« petit maigre ») probablement dû à sa frêle corpulence. Macrino est issu d’une famille aisée d’Alba.

Il n’existe aucune information sur son apprentissage pictural dans sa ville natale d’Alba, qui faisait partie de la petite signoria des Paléologues, marquis de Montferrat.

Sa présence à Rome vers 1490 est donnée comme certaine. À Rome, capitale artistique, la formation de Macrino s’est faite à travers l’étude des maîtres toscans et ombriens comme Luca Signorelli et Le Pérugin qui travaillaient pour la papauté.

Les affinités stylistiques avec Pinturicchio, permettent de penser que  Macrino aurait fréquenté son atelier où il a pris goût aux couleurs vives à la composition de scènes entre d’imposantes architectures Renaissance et les paysages riches en édifices et « antiquaria » romaine ; ainsi que sur le plan technique, il pratique l’usage du  tratteggio con una tempera molto magra stesa sotto un dettagliato disegno a pennello, technique « composant tempera forte et détail soigné au pinceau » à laquelle Macrino reste fidèle tout au long de son activité.

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Giuseppe Pellizza, peintre.

Giuseppe Pellizza ou Pellizza da Volpedo, né le 28 juillet 1868 à Volpedo, province d’Alexandrie (Italie) – mort le 14 juin 1907 à Volpedo, peintre italien, au début divisionniste, puis tenant du courant social.


Fils d’agriculteurs, il fréquente l’école technique de Castelnuovo Scrivia où il apprend les rudiments de dessin. Grâce aux connaissances acquises en commercialisant leurs produits, la famille Pellizza entre en contact avec les frères Grubicy qui le poussent à s’inscrire à l’académie de Brera. À la même époque, il reçoit des leçons privées du peintre Giuseppe Puricelli puis devient élève de Pio Sanquirico.

Il expose pour la première fois à Brera en 1885.

Les études terminées à Milan, Pellizza décide de poursuivre sa formation en se rendant à Rome, d’abord à l’Accademia di San Luca puis à l’école libre du nu à l’académie de France à la Villa Médicis.

Déçu par Rome, il quitte la ville avant la date prévue pour se rendre à Florence, où il fréquente l’académie des beaux-arts avec Giovanni Fattori comme maître.

À la fin de l’année académique, il retourne à Volpedo, dans le but de se consacrer à la peinture du vrai par l’intermédiaire de l’étude de la nature. N’étant pas satisfait par le niveau atteint, il se rend à Bergame, où, à  l’académie Carrara il fréquenta les cours privés de Cesare Tallone.

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