Ville de Suse (Italie).

Suse (en italien, piémontais et francoprovençal Susa, en français également écrit Suze) est une commune italienne de la ville métropolitaine de Turin, dans le Piémont.

La ville, en position centrale de la vallée homonyme, s’est développée sur l’un des axes majeurs reliant la péninsule italienne à la Gaule. Elle possède un patrimoine important lié à son histoire. Ainsi, durant l’antiquité, elle fut la capitale d’un royaume, dont l’un des rois, Marcus Julius Cottius,  deviendra empereur. C’est le point de départ de la voie Domitienne et de la voie des Alpes, mais aussi une halte de l’Itinerarium Burdigalense ou d’une variante de la via Francigena. Vers la fin de la première moitié du XIe siècle, la cité et la vallée entre en partie dans le giron des comtes de Savoie à la suite du mariage de la margrave Adélaïde de Suse avec l’héritier des  Humbertiens. Le château devient l’un des centres du pouvoir de la principauté. Suse devient le siège d’un évêché établi en 1772.


Elle est située à 500 m d’altitude dans la vallée du même nom, entre Turin et le tunnel du Fréjus (Bardonnèche), et commande le pas de Suse.

Distante de 53 km par l’ouest de son chef-lieu, Turin, Suse est située dans le dernier défilé de la vallée inférieure de Suse, à la confluence du torrent de Cenise et de la Doire Ripaire, où la vallée forme une fourche : vers le nord le profond défilé du val Cenise, vers l’ouest le pas de Suse. Point stratégique de cette région de montagne, elle est au carrefour de deux grandes routes (sans compter la Via Francigena des pèlerins) : le col du Mont-Cenis (via le val Cenise) et le col du Clapier (via le vallon de la Clarea), boulevard vers le Centre et le Nord de la France ; le col de Montgenèvre via le haut val de Suse, clef du Midi de la France et de l’Espagne, et le Col du Finestre menant au val Cluson voisin.

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La Basilique Santa Croce de Florence (Italie).

L’église Santa Croce est une basilique italienne située à Florence (en Italie). Sa construction commença le 3 mai 1294 sur les fondations d’une petite église érigée en 1252 par des franciscains peu après la mort de saint François d’Assise.


L’édification de la basilique de Santa Croce à Florence débuta en 1294 sur les plans d’Arnolfo di Cambio ; il s’agit de la plus grande église franciscaine au monde. Construite aux frais du peuple et de la République florentine, elle s’éleva sur les fondations d’une petite église bâtie en 1252 par les frères peu de temps après la mort de saint François, hors des murs de la ville. Les  restes de l’ancien édifice ne purent être localisés qu’en 1966 quand, à la suite des inondations qui envahirent et dévastèrent la ville, une partie du pavement de l’église actuelle s’effondra.

Dès son origine, l’histoire de Santa Croce est très intimement liée à  l’histoire même de Florence. Au cours des sept siècles qui se sont écoulés depuis sa fondation, elle a constamment fait l’objet de remaniements et de nouveaux projets de modernisation, acquérant ainsi au fur et à mesure de nouvelles connotations symboliques : de sa nature primaire d’église franciscaine jusqu’à acquérir le rôle de municipe religieux pour les grandes familles et les corporations de la Florence médicéenne, de laboratoire et d’atelier artistique — humaniste tout d’abord puis Renaissance — jusqu’à centre théologique, de panthéon des gloires italiennes jusqu’à muer en un lieu de référence, au XIXe siècle, de l’histoire politique de l’Italie pré et post-unitaire.

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