Francesco Cilea, compositeur.

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Francesco Cilea (parfois écrit Cilèa) est un compositeur italien, né le 23 juillet 1866 à Palmi (région de Calabre) et mort le 20 novembre 1950 (à 84 ans), à Varazze (région de Ligurie). Son Adriana Lecouvreur reste son opéra le plus connu, créé avec Enrico Caruso. Son dernier opéra est Gloria (1907).


Francesco Cilea commence ses études au Conservatoire de Naples (1881-1889) avec Beniamino Cesi pour le piano et Paolo Serrao pour la  composition.

Il donne son premier opéra, Gina, en 1889. Il enseigne le piano (1894-1896) et l’harmonie à l’Instituto Musicale de Florence. Son œuvre marquante est L’Arlesiana d’après Alphonse Daudet, remaniée deux fois, pour ne trouver sa forme définitive qu’à la reprise en 1912 au Teatro San Carlo de Naples.

Il dirige le conservatoire de Palerme (1913-1916) puis le conservatoire San Pietro a Majella de Naples de Naples (1916-1935).

Il est membre de l’Accademia musicale de Florence (1898) et fait chevalier de l’ordre de la Couronne d’Italie (1893).

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Franco Alfano, compositeur.

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Franco Alfano est un compositeur italien né le 8 mars 1875 à Posillipo près de Naples, mort le 27 octobre 1954 à Sanremo. Il est surtout connu pour avoir complété les deux dernières scènes de Turandot, le dernier opéra de Puccini, en 1926.


Après des études de piano et de composition au conservatoire San Pietro a Majella près de Naples, il part à Leipzig où, à l’âge de vingt ans, il étudie avec Salomon Jadassohn. Il assiste à de nombreux concerts au Gewandhaus, et s’imprègne de la musique de compositeurs tels que Strauss, D’Albert et Busoni, et rencontre même Edvard Grieg. Il vit ensuite à Berlin de 1896 à 1899, puis à Paris où il compose deux ballets pour les Folies Bergère qui lui valent un grand succès. En 1916, il enseigne au liceo musicale de Bologne dont il deviendra directeur en 1918. De 1923 à 1939 il s’installe à Turin où il devient directeur du Liceo musicale. Il sera ensuite appelé à Palerme, pour le poste de surintendant du Teatro Massimo en 1940. De 1947 à 1950, il est directeur du Liceo Musicale de Pesaro où il donne aussi des cours.

Ses deux œuvres de jeunesse Miranda (1896) et La Fonte di Enschir (1898) sombrèrent vite dans l’oubli mais il s’imposa avec Risurrezione qui fut une des œuvres préférées de la soprano Mary Garden. Lors de sa création au Teatro Regio Vittorio Emanuele II de Turin, on pouvait voir la distribution suivante : Elvira Magliulo, Angelo Scandiani, Mieli, Ceseroli dirigés par le maestro Tullio Serafin. Alfano qui s’est détaché de l’école vériste a gardé l’amour de la mélodie et écrit habilement pour la voix.

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Giovanni Pierluigi da Palestrina, compositeur.

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Giovanni Pierluigi da Palestrina, né à Palestrina (États pontificaux) près de Rome, vers 1525 et mort le 2 février 1594 à Rome, est un compositeur italien de la Renaissance.


Ni l’année ni le jour exacts de la naissance de Pierluigi ne sont connus. L’acte en présence du notaire rédigé à la mort de la « Donna Iacobella », grand-mère paternelle de Giovanni, constitue la première mention faite du nom de l’enfant, ainsi que la première indication concernant les membres de la famille Pierluigi. Il est daté du 22 octobre 1527 — sans doute Giovanni est-il né depuis peu — et dicte, en présence de sept témoins, le partage des biens de Iacobella entre ses quatre enfants Francesco, Sante, Nobilia et Lucrezia, sa bru Palma, ses sœurs Perna et Geronima, en enfin son petit-fils Giovanni. Parmi les biens légués figure le nombre important de quinze matelas, ce qui laisse supposer que Iacobella louait des chambres à des voyageurs et que les témoins n’étaient que de simples clients. De ce partage, Giovanni reçoit dix pièces de vaisselle d’étain et un matelas ; Sante, le père de Giovanni, deux couvertures de lit ; sa bru Palma, enfin, hérite de sa cape de deuil2. Francesco et Sante reçoivent également la maison de Palestrina, sous réserve de verser treize ducats à leur sœur Nobilia et vingt-sept à leur sœur Lucrezia. Les deux frères s’engagent également à tester en faveur de leurs sœurs et vice-versa5. Le nom de l’époux de Iacobella, Pierluigi, fait désormais office de nom de famille et sera transmis comme tel aux fils, petit-fils et arrière-petits-fils.

En l’absence de documents, les spécialistes du musicien fixent la date de sa naissance aux environs de 1525. Il naît à Palestrina, petite ville proche de Rome la capitale6, sous l’épiscopat du cardinal florentin Lorenzo Pucci, nommé en 1524. Le testament de Iacobella permet de déduire qu’il est l’aîné de la famille. Son enfance est imprégnée de la religion : les membres de sa famille font partie de confréries, alors nombreuses à Palestrina, et la proche capitale est tout juste sortie du Moyen Âge, où société et religion sont encore étroitement liées.

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