Sveinn Björnsson, homme d’état.

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Sveinn Björnsson, né le 27 février 1881 à Copenhague et mort le 25 janvier 1952 à Reykjavik (Islande), fut le premier président de l’Islande depuis l’instauration de la république le 17 juin 1944 jusqu’à sa mort.


Né en 1881 à Copenhague au Danemark alors que l’Islande dépendait encore du Danemark, fils de Björn Jónsson (éditeur et ministre) et de Elísabet  Sveinsdóttir, Sveinn est diplômé de la Latin School à Reykjavik en 1900 un diplôme de droit de l’ Université de Copenhague 1907. Il obtient le droit de plaider devant les “upper courts” en 1907 et devant la cour supérieure en 1920, il est procureur à Reykjavik de 1907 à 1920 et de 1924 à 1926. Du 29 septembre au 31 décembre 1919, il est procureur de la cour supérieure nationale.

il revient sur l’île et devient en 1912 membre du conseil municipal de  Reykjavik. Deux ans plus tard, il prend une envergure nationale en se faisant élire au Parlement islandais, l’Althing, au sein duquel il demeure pendant deux ans avant d’être battu.

En 1918, l’Islande devient un royaume en union personnelle avec le  Danemark, souverain sauf pour les questions de politiques étrangère et de défense. Sveinn Björnsson obtient la présidence du conseil municipal de la nouvelle capitale, Reykjavik. Il retrouve son siège au Parlement en 1920 et remplit les fonctions de ministre-résident à Copenhague entre 1920 et 1924 puis entre 1926 et 1940.

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Jón Arason, évêque et poète.

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Jón Arason (1484 – 7 novembre 1550) est un évêque catholique et un poète islandais.


Jón Arason devient prêtre vers 1504 et ayant attiré l’attention de Gottskálk Nikulásson, l’évêque de Hólar, il est envoyé par ce prélat en Norvège pour deux missions.

En 1522, il succède à Gottskálk sur le siège de Hólar, mais il en est bientôt chassé par l’autre évêque islandais, Ögmundur de Skálholt. Cet évêque  devait plus tard s’opposer lui aussi au luthéranisme, mais étant alors vieux et aveugle son opposition fut peu efficace.

Jón Arason s’est fait connaître par ses grands talents si ce n’est par sa foi, assez suspecte. Il a un grand nombre d’enfants qui luttèrent à ses côtés, d’abord au sens figuré et plus tard au sens propre. Pourtant on est à une époque où les évêques catholiques étaient tenus au célibat, mais l’Islande était assez loin de Rome pour suivre ses propres particularités.

Après un bref exil en Norvège il entre en litige avec son souverain Christian III, roi du Danemark, parce qu’il refuse de laisser le luthéranisme progresser davantage dans l’île. Bien que, dans l’affaire, sa position est au départ plus défensive qu’offensive, il change radicalement d’attitude en 1548. Lui et Ögmundur joignent leurs forces pour combattre les luthériens. Vieux et aveugle Ögmundur ne peut continuer longtemps la lutte et est rapidement forcé de s’exiler au Danemark. Quant à Jón, sa résistance  obstinée est dictée par une sorte de nationalisme primitif et par la simple ambition autant que par la religion. Il en veut aux Danois de bouleverser le paysage religieux de l’Islande et pense que le pays serait moins violenté dans sa culture s’il demeure catholique. C’est pourquoi le pape Paul III lui écrit une lettre d’encouragement pour qu’il continue ses efforts contre les luthériens. Pour le pape il s’agit sans doute d’un moyen de s’opposer à la propagation du protestantisme beaucoup plus que d’un soutien au particularisme islandais. Quoi qu’il en soit, cet encouragement contribue à renforcer l’opposition contre les luthériens dans une sorte de guerre civile.

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Le Volcan Hekla (Islande).

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L’Hekla est un volcan situé dans le sud de l’Islande, dans les Hautes Terres, et culmine à 1 488 mètres d’altitude. Il se situe à environ 50 km au nord-est du village de Hvolsvöllur. Il est l’un des volcans les plus actifs d’Islande avec plus de 20 éruptions depuis 874.

C’est l’un des volcans les plus connus d’Islande et également l’un des plus actifs. Il fait partie des stratovolcans basaltiques les plus actifs au monde. Bien qu’il soit assez facile d’accès, son sommet n’est gravi qu’en 1750 par Eggert Ólafson et Bjarni Pálsson, car la croyance locale voulait que ce soit l’entrée des Enfers.

L’Hekla fait partie d’une chaîne volcanique de 40 kilomètres de long. Toutefois, la partie la plus active de cette chaîne, une fissure d’environ 5,5 km de longueur nommée Heklugjá, est considérée comme le volcan Hekla à proprement parler. L’Hekla ressemble à un bateau renversé, dont la quille serait en fait une série de cratères, dont deux sont généralement les plus actifs. La base du volcan mesure douze kilomètres de longueur pour neuf kilomètres de largeur. Ce stratovolcan s’élève à 1 000 mètres au-dessus des terrains environnants.

Les fréquentes éruptions de l’Hekla ont couvert une grande partie de  l’Islande de téphras et les couches qu’elles ont formées peuvent être utilisés pour la datation d’éruptions d’autres volcans : 10 % des téphras produits en Islande au cours du dernier millénaire ont été produits par l’Hekla, ce qui s’élève à 5 km. Le volcan a produit l’un des plus grands volumes de lave dans le monde au cours du dernier millénaire, soit environ 8 km3.


Hekla est un terme islandais signifiant en français « capuchon », en référence aux nuages qui recouvrent fréquemment le sommet du volcan en l’« encapuchonnant ». Une des premières sources latines fait référence à ce volcan sous le nom de Mons Casule (« Mont Chasuble »).

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