La cité antique de Mycènes (Grède).

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Philatélie thématique
  • Commentaires de la publication :0 commentaire
  • Dernière modification de la publication :25 avril 2023
  • Temps de lecture :12 min de lecture

Mycènes (en grec ancien Μυκῆναι / Mykênai) est une cité antique préhellénique de l’âge du bronze située sur une colline entre les monts Profitis Ilias et Zara, au nord-est de la plaine d’Argos, dans le Péloponnèse, et entourée de fortifications en murs cyclopéens (assemblage de blocs de pierre énormes).

Au cours du IIe millénaire av. J.-C., Mycènes devient un pôle majeur de la Grèce continentale, formant, avec les cités voisines, la civilisation appelée « mycénienne » par les archéologues et les historiens. Son apogée se situe entre les XIVe et XIIIe siècles av. J.-C. La puissante cité montre plusieurs signes de destructions, comme le reste des sites de la civilisation  mycénienne, entre la fin du XIIIe et le début du XIe siècle av. J.-C. Leurs causes font encore l’objet de discussions : invasions étrangères, tremblements de terre, incendies ou conflits internes. Mycènes devenue dès lors une cité mineure, ses fortifications sont détruites après la mise à sac de la ville par Argos en 468 av. J.-C.

Les ruines de Mycènes, connues depuis l’Antiquité, sont notamment  décrites par Pausanias au iie siècle de notre ère. Les premières fouilles ont lieu en 1841 et le site est minutieusement étudié depuis 1876 et les premières découvertes de l’archéologue allemand Heinrich Schliemann.

Mycènes, comme sa voisine Tirynthe, est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1999. Aujourd’hui, Mycènes est une petite bourgade  paisible de Grèce.

(suite…)

Continuer la lectureLa cité antique de Mycènes (Grède).

Le site archéologique de Cnossos (Grèce).

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Philatélie thématique
  • Commentaires de la publication :0 commentaire
  • Dernière modification de la publication :25 avril 2023
  • Temps de lecture :12 min de lecture

Cnossos ou Knossos (en grec ancien : Κνωσός / Knōsós) est un site archéologique crétois de l’âge du bronze en Europe, situé à cinq kilomètres au sud-est d’Héraklion, à l’ouest du fleuve Amnisos. Son aspect et sa taille en font un endroit capable de recevoir un demi-million de visiteurs par an. Un projet de restructuration a été annoncé par les autorités archéologiques grecques en juillet 2012.


C’est le plus important des palais minoens crétois depuis sa découverte en 1878. Associé à la légende du palais du roi Minos, le site, occupé depuis 7000 av. J.-C., fut probablement la capitale de la Crète lors de la période minoenne. Les ruines de Cnossos ont été découvertes en 1878 par un  antiquaire crétois, Minos Kalokairinos. Il a conduit les premières fouilles, mettant au jour des magasins dans l’aile ouest du palais, ainsi que des éléments de façade. Également, il en exhuma de grands vases richement décorés et en parfait état, qu’il s’empressa de faire parvenir aux musées européens. Le 16 mars 1900, un archéologue britannique, Arthur Evans, achète l’ensemble du site et entame des fouilles de grande envergure. La fouille et la restauration de Cnossos, ainsi que la découverte de la civilisation qu’il a lui-même appelée minoenne, du nom du roi légendaire Minos, sont inséparables de la personne d’Evans. Evans était assisté par Duncan Mackenzie, qui s’était déjà signalé sur les chantiers de fouille de Milo, et par Theodor Fyfe, un architecte de la British School at Athens. Utilisant des paysans locaux comme fouilleurs, Evans a mis au jour en quelques mois une partie importante d’un ensemble qu’il a considéré être le palais de Minos. En réalité, Cnossos est un ensemble complexe de plus de 1 000 pièces imbriquées et servait à la fois de centre administratif et religieux, mais aussi de centre de stockage de denrées.

(suite…)

Continuer la lectureLe site archéologique de Cnossos (Grèce).

Hérodote, historien et géographe.

Hérodote (en grec ancien : Ἡρόδοτος / Hēródotos), né vers 480 av. J.-C. à Halicarnasse en Carie (actuelle Bodrum en Turquie) et mort vers 425 av. J.-C. à Thourioï, est un historien et géographe grec.

Hérodote mentionne souvent Hécatée de Milet, fils d’Hégésandre, en lui donnant le titre d’historien1 mais c’est lui qui sera considéré comme le premier véritable historien ; Cicéron l’a surnommé le « Père de l’Histoire » en raison de sa grande œuvre, les Histoires — également appelée l’Enquête. Cette dernière est centrée sur les guerres médiques mais ne se limite pas au récit de celles-ci : Hérodote expose les causes de la guerre et fait de  nombreuses digressions, appelées logoi, sur l’histoire, les coutumes et la description des pays des belligérants, ainsi que de nombreux autres peuples tout autour de la Méditerranée. Cette méthode fait de lui l’un des précurseurs de l’histoire.

En géographie, le récit de ses voyages le range également parmi les  premiers géographes.

En politologie, son exposé du Dialogue entre Otanès, Mégabyse et Darius constitue l’un des premiers documents authentiques où se trouvent distingués et comparés les divers types de gouvernement (monarchie, oligarchie, démocratie).


La vie d’Hérodote nous reste obscure. Ce que l’on sait est essentiellement tiré de ses propres œuvres. Des notices lui ont été consacrées par Denys d’Halicarnasse, Plutarque, Lucien et la Souda.

Fils de Lyxès et de Drio (d’après la Souda), il est né la première année de la 74e olympiade d’après Pamphile cité par Aulu-Gelle, soit avant la seconde guerre médique (480 à 479). Il fait partie d’une famille importante bien que le nom de son père indique une probable origine « barbare », plus précisément carienne. Halicarnasse était la capitale de la Carie.

(suite…)

Continuer la lectureHérodote, historien et géographe.