Dionýsios Solomós, poète.

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Dionýsios Solomós (en grec moderne : Διονύσιος Σολωμός) (8 avril 1798 – 9 février 1857) était un poète grec de Zante. Il est particulièrement connu pour avoir écrit le poème Hymne à la Liberté (l’hymne national grec), en 1823. Il fut aussi un ardent défenseur du grec démotique.


Il est né le 8 avril 1798. Il était issu d’une famille riche de l’île de Zante. Il était le fils légitimé du comte Nikólaos Solomós et d’une servante Angelikí Níkli : son père épousa sa mère la veille de sa mort en 1807. La famille Solomós était d’origine crétoise, réfugiée sur Zante à la fin  du XVIIe siècle après la conquête de l’île par les Ottomans.

Il fut envoyé en 1808 en Italie pour y faire ses études. Il fit ses études  secondaires d’abord à Venise puis Crémone. Il s’inscrivit ensuite à la faculté de droit de l’université de Pavie (en 1815) et obtint sa licence en 1817. Il écrivit alors ses premières œuvres poétiques, en italien : Ode per la prima messa (Ode pour la première messe) et La distruzione di Gerusalemme (La Destruction de Jérusalem). Il fréquenta les cercles littéraires italiens et se lia d’amitié avec Ugo Foscolo, lui aussi originaire de Zante.

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Ioánnis Kapodístrias, homme d’état.

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Ioánnis Kapodístrias (en grec : Ἰωάννης Καποδίστριας / Ioánnis Kapodístrias ; en français : Jean Capodistrias ; en italien : Giovanni Capo d’Istria, et en russe : граф Иоанн Каподистрия / Ioann Kapodistria), comte Kapodístrias (ou Capo d’Istria), est né à Corfou, alors une dépendance de Venise, le 10 février 1776, et mort assassiné à Nauplie, en Grèce, le 9 octobre 1831. Homme d’État, il est tour à tour membre du gouvernement de la république des Sept-Îles (1802-1807), diplomate au service de l’Empire russe (1808-1815), ministre des Affaires étrangères du tsar Alexandre Ier (1816-1822) et gouverneur de la Grèce indépendante (1827-1831).

Franc-maçon, il fut membre de la loge Modesto : à Moscou, il fut en 1812 parmi les fondateurs de la loge du Phénix qui réunissait l’élite grecque de la Russie de l’époque et eut un rôle important dans la préparation de l’insurrection grecque contre l’Empire ottoman.


Ioannis Kapodistrias naît en février 1776, à Corfou (Kerkyra) dans les îles Ioniennes, alors qu’elles appartiennent encore à la république de Venise. Comme son père, il fait des études de médecine, de philosophie et de droit, d’abord à Corfou puis à Padoue, comme l’y obligeait un décret du Sénat vénitien.

Âgé de 21 ans, en 1797, il s’installe comme médecin sur son île natale. En 1799, lorsque les troupes russes reprennent Corfou aux Français, il devint directeur de l’hôpital militaire.

En 1801, les îles Ioniennes deviennent indépendantes sous le nom de république des Sept-Îles. Kapodistrias entre alors au gouvernement du nouvel État et y reste de 1802 à 1807. Dès son arrivée aux affaires, il calme, par sa simple présence et ses discours, une rébellion à Céphalonie. Sachant écouter la population, il lance une révision des institutions de la République allant dans le sens d’une démocratisation de la Constitution Byzantine imposée par les Russes et les Ottomans.

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Geórgios Karaïskákis, chef militaire.

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Geórgios Karaïskákis (en grec moderne : Γεώργιος Καραϊσκάκης), né en 1780 ou 1782 et mort au combat près d’Athènes le 23 avril 1827 (5 mai 1827 dans le calendrier grégorien), est un chef militaire et un héros de la guerre d’indépendance grecque.

Chétif et poitrinaire, il lui arrive de se faire porter en litière sur la ligne de feu. Il compense cette faiblesse physique par un grand charisme.


Il était le fils illégitime d’un capétan (chef d’une troupe de klephtes) de la région des Agrapha et d’une religieuse, d’où son surnom de « fils de la nonne ». Sa mère était la nièce d’un autre armatole, Gogos Bakolas. Deux villages revendiquent sa naissance, Mavrommáti, dans le district de Karditsa, et Skoulikariá dans celui d’Arta.

Geórgios commença sa carrière militaire comme klephte dans cette même région avant d’entrer au service d’Ali Pacha de Janina dans sa garde personnelle, tout comme un autre klephte célèbre, Odysséas Androútsos.

Il s’engagea dès 1821 dans la guerre d’indépendance grecque, s’illustrant au début de la guerre dans les combats de l’ouest de la Grèce centrale. Makriyánnis raconte dans ses Mémoires que le 8 juin, Karaïskákis « fut blessé dans ses parties car, pour se moquer des Turcs, il leur avait montré son postérieur. »

Il joua un rôle important lors des sièges de Missolonghi.

Ayant pris le contrôle de l’armatolat des Agrafa au début de la guerre, il en fut chassé à l’été 1823 par la contre-attaque ottomane ; atteint de  tuberculose, il se retira à Céphalonie. En décembre il gagna Missolonghi.

Il fut accusé et condamné pour haute trahison début avril 1824 à  Missolonghi, à l’instigation d’Aléxandros Mavrokordátos ; s’étant vu refuser l’armatolat des Agrafa par ce dernier, il serait entré en négociations avec le général ottoman Omer Vryonis et aurait fait occuper l’îlot fortifié de Vassiladi défendant la lagune. La sévérité de la sentence et la partialité du tribunal provoquèrent l’indignation générale, et le procès fut annulé. Il regagna les montagnes de Grèce centrale, puis se rendit en juin à Nauplie où il fut confirmé dans ses grades et fonctions par le gouvernement.

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