L’île anglo-normande d’Aurigny.

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Aurigny (en anglais : Alderney, est une des îles Anglo-Normandes. Elle fait partie du bailliage de Guernesey. Elle mesure 5 kilomètres de long et 3 kilomètres de large, ce qui en fait, par son étendue, la troisième île de l’archipel.

Elle est l’île anglo-normande la plus proche à la fois des côtes françaises (à 15 kilomètres de La Hague sur la péninsule du Cotentin) et de la Grande-Bretagne (100 kilomètres).


En 2013, la population de l’île s’élève à 1 903 habitants (les Aurignais ou Riduniens). La seule paroisse d’Aurigny est la paroisse de Sainte-Anne. Traditionnellement, les habitants sont surnommés « les Lapins » à cause des nombreuses garennes.

Les États d’Aurigny, parlement autonome de l’île, sont composés d’un président des États d’Aurigny et dix membres élus. Aurigny envoie deux délégués aux États de Guernesey lors des débats.

La langue aurignaise, langue normande, a disparu à l’époque victorienne (deuxième moitié du XIXe siècle) avec l’arrivée de nombreux Britanniques venus construire les fortifications puis au XXe siècle avec l’évacuation de la population vers le Royaume-Uni lors de la Seconde Guerre mondiale. On en retrouve des traces dans la toponymie : le nom des rues et des lieux sont français, certains noms de famille aussi. Un petit groupe tente de faire revivre le patois d’Aurigny.

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John Wilson, architecte.

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John Wilson (1877–1959) était un architecte écossais du XXe siècle qui a influencé la conception de logements subventionnés par l’État en Écosse après 1917 et, en tant qu’architecte en chef, a conseillé le ministère écossais de la Santé sur la conception des hôpitaux.

Une grande partie de son travail est attribuée à tort à ses employeurs : George Washington Browne et John More Dick Peddie, ce qui fait qu’il est soit ignoré, soit sous-estimé. Ce facteur n’est pas aidé par la communauté de son nom.


Il est né à Édimbourg le 27 mars 1877. Il était soit le fils soit le neveu de Robert Wilson et le petit-fils de Patrick Wilson, tous deux architectes. À partir de 1892, il est apprenti dans le bureau de Robert. Il a également étudié à l’École d’arts appliqués d’Édimbourg sous la direction de Frank Worthington Simon et de Stewart Henbest Capper, auprès desquels il a acquis un grand amour et une grande compétence pour les arts et l’artisanat et la conception des beaux-arts. Il a obtenu son diplôme en 1899 et a remporté une bourse de voyage avec laquelle il a passé cinq mois à voyager, à dessiner et à faire des dessins mesurés en Angleterre.

À partir de 1900, il travailla pour Peddie et Washington Browne, devenant rapidement leur assistant en chef en 1903. Il créa son propre cabinet en 1904 mais reçut de fréquentes commandes de Browne et Peddie, qui appréciaient grandement son travail. En 1905/6, il entreprit une deuxième bourse itinérante avec James Anderson Arnot. Pendant ce temps, il entreprit une étude complète et mesurée du Petit Trianon à Versailles.

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La Convention de Ramsar (1971).

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La convention de Ramsar, officiellement convention relative aux zones  humides d’importance internationale particulièrement comme habitats des oiseaux d’eau, aussi couramment appelée convention sur les zones  humides, est un traité international adopté le 2 février 1971 pour la conservation et le développement durable des zones humides, qui vise à enrayer leur dégradation ou disparition, aujourd’hui et demain, en reconnaissant leurs fonctions écologiques ainsi que leur valeur  économique, culturelle, scientifique et récréative sous la désignation de site Ramsar. La convention porte le nom de la ville iranienne de Ramsar où elle a été adoptée.


L’idée de cette convention a émergé lors de la Conférence internationale du programme MAR (pour Maris, marshes, marismas) qui s’est tenue aux Saintes-Maries-de-la-Mer en 1962, à l’initiative de l’UICN et de deux ONG (Wetlands International et Birdlife international), toutes trois devenues partenaires de l’UNESCO.

La convention a été élaborée et adoptée par les nations participantes lors d’une réunion à Ramsar, ville iranienne au bord de la mer Caspienne. le 2 février 1971. Elle est entrée en vigueur le 21 décembre 1975.

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