Le Manoir de Purtse (Estonie).

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Le manoir de Purtse (estonien : Purtse mõis, jusqu’en 1919 en allemand : Alt-Isenhof) est un château construit à l’époque de la Livonie, l’un des plus anciens châteaux seigneuriaux de l’Estonie actuelle. Il se trouve au nord-est du pays, à Lüganuse (avant 1919 : Luggenhusen) à 20 kilomètres de la ville de Kohtla-Järve, dans la région du Virumaa oriental (ancien Wierland).


Les chevaliers de l’Ordre Livonien apportent dans le Wierland l’architecture de la pierre à chaux, inconnue dans ces contrées auparavant. Ils construisent d’imposantes fortifications de pierre, des châteaux forts et fondent des villes, mais ils bâtissent aussi des manoirs seigneuriaux dans un mouvement de défrichement et d’assainissement des sols pour la culture de terres peu exploitées auparavant, et souvent hostiles. La région appartient à la couronne de Danemark par la suite, puis à la Suède.

Le domaine est mentionné en 1421 et il appartient en 1497 au seigneur Otto Lode von der Ysse, puis à Jakob von Taube. C’est au début du XVIe siècle que l’actuel manoir est érigé par Johann von Taube, autour de 1533. Puis le domaine est en possession de Jacob De La Gardie qui le vend pour la somme colossale de 12 000 thalers suédois à Henrik Klasson Flemming. Il est fortement endommagé pendant la Guerre du Nord, mais aussitôt restauré.

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Marie Under, poétesse.

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Marie Under (née le 27 mars 1883 à Reval (Empire russe, actuelle Tallinn en Estonie), morte le 25 septembre 1980 à Stockholm en Suède est une poétesse estonienne. C’est l’un des écrivains estoniens les plus importants de la seconde moitié du XXe siècle, couronnée par de nombreux prix littéraires dans son pays.


Marie Under naît le 23 mars 1883 à Reval, l’actuelle Tallinn en Estonie, à l’époque dans l’Empire russe, où elle passe son enfance. Elle est la fille de Fredrich Under, instituteur, et de Leena Kerder. Elle apprend à lire très tôt et commence à composer de la poésie à treize ans. Entre 1891 et 1900, elle est scolarisée dans une école de langue allemande où elle apprend l’allemand, le français et le russe. Par la suite, elle lit puis traduit en estonien des œuvres de Goethe, Schiller, Pär Lagerkvist et Boris Pasternak. En 1901, après avoir rencontré Eduard Vilde, elle est brièvement employée au journal estonien Teataja, ce qui lui permet de rencontrer de nombreux écrivains, poètes, artistes et intellectuels. En 1902, Marie Under épouse Carl Hacker et tous deux déménagent pour Moscou, où Under vit avec lui de 1902 à 1906 ; le couple a deux filles. En 1913, Marie Under rencontre Artur Adson, également poète : elle divorce de Hacker, puis épouse Adson.

Le premier poème publié de Marie Under paraît dans le journal Postimees ; elle a alors 21 ans. Par la suite, elle publie plusieurs poèmes dans des anthologies. En 1917, elle publie son premier recueil de  poèmes, Sonetid (Sonnets), recueil de sonnets qui remporte un grand succès et l’encourage dans l’écriture de poèmes. Elle publie plusieurs autres recueils. Dans le même temps, elle traduit « Le Bateau ivre » d’Arthur Rimbaud. Elle tient un salon littéraire dans sa maison, qui devient un lieu de rencontres de poètes et d’écrivains. Elle prend part au groupe littéraire Siuru, qui lance de nouveaux mouvements littéraires en Estonie, notamment  l’expressionnisme et le futurisme, à l’époque où l’Estonie accède à l’indépendance politique. Son mode de vie libre à contre-courant des usages de l’époque fait d’elle l’une des premières femmes de lettres estoniennes. L’érotisme de certains de ses premiers poèmes lyriques, dans Sinine puri (La Voile bleue), provoque une polémique, qui ne nuit pas durablement à sa carrière littéraire.

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Aleksander Kunileid, compositeur.

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Aleksander Kunileid (né Aleksander Saebelmann ; 22 novembre 1845 – 27 juillet 1875), était un compositeur estonien. Il est l’une des figures fondatrices de la musique chorale estonienne.


Aleksander Peeter Karl Saebelmann (ou Säbelmann) est né en 1845 à Audru dans le district de Pärnu, fils d’instituteur. Comme son frère, Friedrich August Saebelmann, il fait preuve dès son plus jeune âge de dons musicaux. Sa première éducation musicale était avec son père, de qui il a appris à jouer de l’ orgue et du piano. À l’âge de 16 ans, Saebelmann a fréquenté le séminaire des enseignants de Vidzeme à Valka (la ville lettone de Valka se trouve à côté de sa jumelle estonienne, Valga), où il a étudié avec le maître de chœur Jānis Cimze.

Saebelmann est diplômé du séminaire des enseignants en 1865 et a occupé un poste d’enseignant dans le petit village de Paistu pendant trois ans. Là, il jouait fréquemment de l’orgue dans l’église locale. Il se lie d’amitié avec des personnalités du réveil national estonien , dont Carl Robert Jakobson, Johann Voldemar Jannsen, et la fille de ce dernier, Lydia Koidula . Il a pris le nom de “Kunileid”, de préférence au “Saebelmann” d’apparence germanique, de la devise de Jakobson Otsi, kuni leiad (“Cherchez, jusqu’à ce que vous trouviez”). En 1868 il a été employé comme un instructeur d’assistant par le séminaire Vidzeme.

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