Le parc archéologique de Segóbriga (Espagne).

Le parc archéologique de Segóbriga est le plus important complexe  archéologique de la meseta espagnole. Le site se situe aujourd’hui à Saelices, dans la province de Cuenca en Espagne. À partir du Ier siècle, la cité se développe car elle devient un important nœud de communication, un centre agricole et la capitale administrative d’un large territoire, jusqu’à son abandon après la conquête musulmane de la péninsule Ibérique.

L’ancienne cité est aujourd’hui en ruine, mais son état de conservation est plus qu’acceptable, par rapport à d’autres vestiges se situant dans la péninsule Ibérique. Actuellement, l’ancienne ville fait partie d’un complexe archéologique, et la visite est sujette au paiement d’un billet d’entrée. À l’entrée du parc, un petit musée a été construit pour conserver les nombreuses pièces susceptibles de se dégrader, comme certaines statues et mosaïques, qui, si elles sont exposées aux intempéries peuvent rapidement se détériorer.


La première implantation sur le site est un village fortifié celtibère qui au nord de la ville était défendu par la rivière Cigüela. Les restes de cette implantation n’ont pas été retrouvés, mais un fragment de céramique attique du Ve siècle av. J.-C. témoigne de son occupation depuis cette époque.

Les premières données que nous avons sur Segóbriga proviennent du géographe grec Strabon, qui en fait une brève référence mais peu précise. Il indique seulement que dans la région celtibère autour d’Augusta Bilbilis et de Segóbriga, Quintus Caecilius Metellus Pius et Sertorius se sont battus. La cité des Olcades fut rasée durant la guerre sertorienne et est reconstruite plus tard dans le style romain.

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Juan Carreño de Miranda, peintre.

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Juan Carreño de Miranda (Avilés, 25 mars 1614 – Madrid, 3 octobre 1685) est un peintre espagnol, de la cour de Philippe IV et surtout de Charles II dont il fut le plus célèbre portraitiste.


Né à Avilés dans les Asturies, il est le fils d’un peintre du même nom, Juan Carreño de Miranda. Sa famille s’installe à Madrid en 1623, où il se forme à la fin des années 1620 comme apprenti de Pedro de Las Cuevas et Bartolomé Román. Il se fait connaitre de Velázquez pour son travail dans le cloître de Doña María de Aragón et dans l’église d’El Rosario. En 1658, Carreño est embauché comme adjoint d’une commission royale pour peindre des fresques dans l’Alcázar royal de Madrid, qui sera détruit dans un incendie en 1734.

En 1671, après la mort de Sébastien de Herrera, il est nommé peintre de la cour attitré à la reine (pintor de Cámara) et commence à peindre surtout des portraits. Il refuse d’être fait chevalier de l’ordre de Santiago, en disant que sa peinture n’a pas besoin d’honneurs, il peut les donner à tout le monde. Il est principalement resté célèbre comme portraitiste. Ses élèves ont été Mateo Cerezo principale, Cabezalero, Donoso, et Sotomayor Ledesma.

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Eduardo Chillida, sculpteur et graveur.

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Eduardo Chillida Juantegui, né le 10 janvier 1924 à Saint-Sébastien en Espagne et mort le 19 août 2002 dans la même ville, est un sculpteur et graveur basque espagnol.


Avant d’être sculpteur, Eduardo Chillida fut gardien de but de la Real Sociedad. C’est du fait d’une blessure aux ménisques qu’il dut mettre un terme à sa carrière. De 1943 à 1947, Eduardo Chillida étudie l’architecture à Madrid. En 1947, il abandonne ses études et fréquente l’Académie d’Art à Madrid. Il décide alors de se consacrer à la sculpture et expose à Paris dès le début des années 1950 (première exposition en 1949 au Salon de Mai), et s’installe au Pavillon Espagnol de la Cité Universitaire. Il y fait la connaissance de Brâncuși et des peintres et sculpteurs espagnols Antoni Tàpies, Xavier Oriach, Baltasar Lobo, Ginés Parra, Orlando Pelayo et Pablo Palazuelo. Cette même année, il retourne à Saint-Sébastien pour y épouser Pili de Belzunce et participe à une exposition collective à la galerie Maeght. En 1951 à Saint-Sébastien, et fait sa première sculpture en fer, Ilarik.

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