Rafael Azcona, écrivain, scénariste, acteur et réalisateur.

Rafael Azcona, né le 24 octobre 1926 à Logroño (Espagne) et mort le 24 mars 2008 à Madrid d’un cancer du poumon1, est un écrivain, scénariste, acteur et réalisateur espagnol.


Rafael Azcona est né à Logroño le 24 octobre 1926. Il a commencé à écrire là-bas ; ses poèmes et ses récits de sa jeunesse parurent dans des revues de province. À l’automne 1951, il décide de partir à Madrid à la veille de son 25e anniversaire. Il parle de Madrid comme un « village très grand ». Il commence en tant que romancier et collabore d’abord avec des revues humoristiques comme La codorniz.

Il commence à travailler comme auteur et scénariste en 1959, notamment avec le réalisateur italien Marco Ferreri, qui s’est installé en Espagne temporairement. Il adapte pour lui l’un de ses romans, “El pisito”. Outre Ferreri, avec lequel il va entretenir une longue collaboration, Azcona va travailler avec des figures clé du cinéma espagnol : Luis García Berlanga et Carlos Saura. Azcona réalise avec eux une critique du Franquisme, qui vit alors ses dernières décennies, en affrontant une censure encore très vigilante. La première collaboration avec Ferreri, une adaptation de son roman Los muertos no se tocan nene, sera même interdite de sortie. À la fin des années 60, il entame une nouvelle et durable collaboration avec le réalisateur José Luis García Sánchez. Durant les décennies suivantes, il écrit également pour les réalisateurs : Pedro Masó, Pedro Olea, Fernando Trueba, José Luis Cuerda ou encore Bigas Luna.

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Luis García Berlanga, réalisateur et scénariste.

Luis García-Berlanga Martí (né le 12 juin 1921 à Valence et mort le 13 novembre 2010 à Pozuelo de Alarcón) est un réalisateur et scénariste espagnol.

Sa filmographie est considérée comme une œuvre classique du cinéma espagnol.


Luis Garcià participe avec Luis García-Berlanga à la Seconde Guerre  mondiale en étant volontaire dans la Division Bleue de l’Espagne dirigée par l’Allemagne pour combattre les forces soviétiques pendant le Siège de Léningrad. En la circonstance, il ne s’agissait pas d’un volontariat par conviction franquiste : Son père, José García-Berlanga Pardo, bourgeois et propriétaire terrien était d’opinions républicaines et proche du Président Manuel Azaña (ce qui ne l’empêcha pas d’être menacé par les anarchistes de la Fédération anarchiste ibérique, FAI) et fut emprisonné, jugé et condamné à mort par le camp franquiste. Initialement mobilisé (très jeune et à un poste très subalterne) dans l’armée régulière

républicaine, Luis García-Berlanga fut informé que son père pouvait être gracié, s’il se portait volontaire pour servir dans la Légion Azul qui combattait les Soviétiques aux côtés de la Wehrmacht. Même si la camaraderie des armes le conduisit à épouser la cause franquiste, il resta un phalangiste critique, et devait plus tard brouiller les pistes avec une plaisanterie, expliquant qu’il s’était porté volontaire « pour épater une petite amie ». Il entama des études de droit, puis s’orienta vers les lettres et la philosophie avant de trouver sa voie dans le cinéma.

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La Cathédrale de Sigüenza (Espagne).

La cathédrale Sainte-Marie est une cathédrale catholique de la ville de Sigüenza, dans la communauté autonome de Castille-La Manche, en Espagne. Elle est le siège du diocèse de Sigüenza-Guadalajara, qu’elle partage avec la co-cathédrale Sainte-Marie de Guadalajara.


Son origine remonte au XIIe siècle, quand l’évêque Don Bernardo de Agén fut nommé par l’archevêque de Tolède Bernard de Sédirac au xiie siècle. Sa construction a commencé en 1144, certainement sur les fondations d’un ancien temple wisigoth et maure.

En 1520-1521 et 1523 le nom du peintre de la Renaissance Juan Soreda apparaît dans les comptes de l’œuvre de la cathédrale. Il a travaillé ensuite au retable dédié à sainte Livrade entre 1526 et 1528. Inséré dans une chapelle funéraire, ce petit retable est décoré de motifs végétaux abondants. À l’exception de la partie supérieure du corps central, les six tableaux sont consacrés à la vie de la sainte : Livrade et ses sœurs à Catelio, Les sœurs de Livrade délibérant sur son sort, Livrade

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