La Cathédrale de la Seu Vella de Lérida (Espagne).

La cathédrale de la Seu Vella (en catalan : La Seu Vella de Lleida, en espagnol : Seo Vieja de Lérida) est l’ancienne cathédrale du diocèse  catholique de Lleida, en Catalogne. Elle est située sur une colline qui domine la ville, le Turó de la Seu Vella. La Seu Vella est le monument emblématique de Lleida, étant visible de n’importe quel point de la ville.


Le site était précédemment occupé par un édifice paléo-chrétien  wisigothique, construit avant la conquête de la ville par les musulmans en 719 ; la première mention d’un évêque remonte à 419. Cette cathédrale est utilisée comme mosquée, puis consacrée à nouveau comme cathédrale en 1149, après la conquête de la ville par Raimond-Bérenger IV de Barcelone et Ermengol VI d’Urgell, et dédiée à Santa María la Antigua, et confiée à des chanoines qui suivent la règle de saint Augustin. La population de la ville augmente et l’évêque Gombau de Camporrells lance la construction d’une nouvelle cathédrale.

En 1193, le chapitre des chanoines confie la construction du nouvel édifice au maître Pere de Coma, qui suit le modèle bénédictin répandu dans une grande partie de l’Europe au xiie siècle. La première pierre est posée le 22 juillet 1203 par le roi Jacques Ier d’Aragon, le comte Ermengol VII d’Urgell et Gombau de Camporrells. La nouvelle cathédrale est construite sur les fondations de l’ancienne, en commençant par le transept nord, puis l’abside et le transept sud. Elle est consacrée à la Vierge Marie le 31 octobre 1278 par l’évêque Guillem de Montcada.

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Juan Bravo Murillo, homme d’état, juriste et économiste.

Juan Bravo Murillo, né le 24 juin 1803 à Fregenal de la Sierra et mort le 11 février 1873 à Madrid, est un homme d’État, juriste et économiste espagnol, président du conseil des ministres durant le règne d’Isabelle II.


Il étudie le droit à l’université de Salamanque et à l’université de Séville, d’où il sort diplômé en 1825. Après la mort de Ferdinand VII il est nommé procureur de l’audience provinciale de Cadix. Il est élu député en 1837 et en 1840 dans les rangs du parti modéré. Jusqu’alors son activité politique reste encore limitée car ses idées réactionnaires sont contraires à l’esprit libéral du général Espartero, régent durant la minorité d’Isabelle II.

En 1847, durant la décennie modérée, il est nommé ministre de la Grâce et de la Justice par Carlos Martínez de Irujo. Il s’unit à Ramón María Narváez, qui lui confiera plus tard le ministère du Budget. Il assume dès lors différents ministères, jusqu’à ce qu’en 1850 il soit nommé président du conseil des ministres, un poste qu’il occupera de nouveau de 1851 à 1852. Les

événements du Printemps des peuples l’amènent à rédiger en 1851 un projet de constitution à tendance absolutiste pour en finir avec le caractère trop libéral à son goût de la constitution de 1845. Cependant le projet est rejeté et l’avènement du Biennat progressiste l’oblige à abandonner définitivement la politique, à l’exception d’une présidence du congrès des députés en 1858.

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Max Aub, auteur dramatique, romancier et critique littéraire.

Max Aub Mohrenwitz, dit Max Aub, né le 2 juin 1903 à Paris et mort le 22 juillet 1972 à Mexico, est un auteur dramatique, romancier, essayiste et critique littéraire qui a eu quatre nationalités au cours de sa vie : Français, Allemand, Espagnol, Mexicain.


Max Aub naît le 2 juin 1903 cité de Trévise, dans le 9e arrondissement de Paris.

Son père, Frédéric ou Guillermo Aub, est représentant de commerce dans une famille de juristes allemands. Il s’est installé à Paris où il a épousé Suzanne Mohrenwitz, issue de la haute bourgeoisie française mais d’origine allemande. Les deux époux ont deux enfants, Max et sa sœur Madeleine, qu’ils élèvent de façon laïque ; ceux-ci ignorent leur ascendance juive.

À l’été 1914, alors que les oncles des enfants sont mobilisés en France et en Allemagne, ils rejoignent leur père, installé à Valence en Espagne pour le travail.

Max Aub devient à son tour représentant de commerce, et parcourt l’Espagne. Il épouse Perpetua Barjau Martín en 1926, le couple aura trois filles.

En 1925, à Madrid, Jules Romains lui fait faire ses premiers pas en  littérature. Il est membre du Parti socialiste ouvrier espagnol et dirige Vérité, le journal socialiste de Valence.

Lors du soulèvement nationaliste des 17 et 18 juillet 1936 en Espagne, Max Aub se rallie aux Républicains et fait partie de la délégation espagnole républicaine à Paris. Il entre en contact avec Pablo Picasso et lui commande un tableau pour le compte du gouvernement républicain. Ce sera Guernica. Une plaque commémorative sur la façade de l’actuelle ambassade  d’Espagne en France rappelle cet épisode, de même que le rôle de Max Aub dans la coordination du pavillon espagnol lors de l’Exposition universelle de 1937. Il retourne en Espagne en 1937.

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