Curro Romero, matador.

Francisco Lopez Romero, dit « Curro Romero », est un matador espagnol né à Séville (Espagne) dans le quartier de Camas le 1er décembre 1933.


Torero mythique de Séville, multi triomphateur et habitué des broncas, Curro Romero a toréé jusqu’en 2000. Il avait prévenu : « Ce n’est pas moi qui me retirerai, c’est le taureau qui me dira de me retirer ». Mais aucun taureau, finalement, ne put mettre fin à la longévité de cet homme à la carrière exceptionnelle.

Débutant en 1954, puis effectuant son service militaire, il prend  l’alternative en 1959 et commence une carrière marquée par les triomphes. Il fait mine de se retirer en 1969, mais reprend ensuite une carrière chaotique dont la longévité surprend tous les observateurs. Cette dernière période surprendra tout le monde par le nombre de corridas gâchées illuminées, cependant, rarement, par des gestes fulgurants qui lui arracheront l’enthousiasme du public.

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Baltasar Gracián, écrivain et essayiste.

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Baltasar Gracián y Morales, né le 8 janvier 1601 à Belmonte del Río Perejil (aujourd’hui Belmonte de Gracián), près de Calatayud, en Espagne, et mort le 6 décembre 1658 à Tarazona, près de Saragosse, est un écrivain et essayiste jésuite du Siècle d’or espagnol.


Fils d’un médecin aragonais dont les cinq enfants embrassèrent la carrière ecclésiastique, Baltasar Gracián fut élevé par son oncle, qui était prêtre, puis étudia à l’école jésuite de Saragosse de 1616 à 1619 où il devint novice à 18 ans. En 1621, il étudia la philosophie au collège de Calatayud et en 1623 la théologie à Saragosse. Il fut ordonné prêtre en 1627 et, après avoir rejoint la Compagnie de Jésus en 1633, prononça ses vœux en 1635. Il enseigna ensuite dans plusieurs écoles de la compagnie, passant notamment à Huesca où il rencontra l’aristocrate érudit, Vincencio Juán de Lastanosa1, qui devint son mécène et lui ouvrit les portes de son prestigieux salon, où il rencontra probablement Gaston d’Orléans, frère de Louis XIII.

En 1640, Baltasar Gracian devint le confesseur du vice-roi d’Aragon, l’Italien Francesco Maria Carafa, duc de Nocera, qu’il accompagna à la cour de Philippe IV, à Madrid, et à qui il dédia son ouvrage El Político don Fernando (Le Politique don Ferdinand le Catholique, 1640.) Malgré la disgrâce dans laquelle devait tomber le vice-roi un peu plus tard (injustement accusé d’entente avec l’ennemi français, il fut jeté en prison, où il devait périr un an plus tard), Gracián fera de celui qui était devenu son ami un vibrant éloge dans El discreto (L’Homme universel), paru en 1646, en même temps qu’il « condamne[rait], par de transparentes allusions, la conduite du roi. »

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Leopoldo Alas, romancier.

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Leopoldo Alas, de son nom complet Leopoldo Enrique García-Alas y Ureña, né le 25 avril 1852 à Zamora (Espagne) et mort le 13 juin 1901 à Oviedo, surnommé « Clarín », est un romancier espagnol du XIXe siècle.


Il naît à Zamora, où sa famille a déménagé lorsque son père a été nommé gouverneur. Il est le troisième fils du couple, qui vient d’Oviedo.

À sept ans il commence à étudier à l’école des jésuites à León. Depuis le début, il s’adapte bien aux normes et à la discipline du centre et il est considéré comme un élève modèle. Ses camarades l’appellent « le gouverneur » en allusion à la profession de son père. Lors de cette première année d’école, il gagne un prix littéraire qu’il conservera pendant toute sa vie.

L’été 1859, toute la famille revient en Asturies. Il commence à lire deux auteurs qui deviendront ses maîtres : Cervantes et Fray Luis de León. Le 4 octobre 1863, à 11 ans, Leopoldo entre à l’Université d’Oviedo pour faire des « études préparatoires » et il fait la connaissance de trois bons amis qui deviendront aussi écrivains : Armando Palacio Valdés, Tomàs Tuero et Pío Rubín.

Après avoir fini ses études de baccalauréat, il poursuit ses études à Madrid, où il retrouve ses amis d’Oviedo. Avec eux, il rencontre d’autres jeunes intellectuels à la Cervecería Inglesa. Il reste à Madrid de 1871 à 1878 pour étudier à la faculté de Droit, où il obtient son doctorat. Les cours des  professeurs Adolfo Camus et Nicolás Salmerón lui font découvrir les Krausistes, dont les idées font lentement naître en lui le doute et le scepticisme philosophique et religieux.

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