Lise Malinovsky, peintre.

Lise Malinovsky (née en 1957) est une peintre danoise dont les premières œuvres abstraites colorées représentent des paraphrases des maîtres classiques bien connus. Ses travaux ultérieurs abordent des thèmes tels que la mort et la sensualité, souvent avec des images d’animaux ou d’insectes.


Née le 25 février 1957, elle est la fille de Jørgen Olivarius Olsen et Ruth Malinovsky. Après une première introduction au design textile à l’ École des arts décoratifs de Copenhague (1974-1976), elle fréquente l’ Académie royale des beaux-arts du Danemark , étudie avec Stig Brøgger et Robert Jacobsen et obtient son diplôme en 1985.

Bien qu’elle soit une contemporaine de la génération Wild Youth des  peintres danois, Malinovsky était plus intéressée à assimiler les techniques des grands maîtres qu’à rejoindre une nouvelle tendance. Ses premiers travaux comprennent des paraphrases de Rembrandt, Philippe de Champaigne et Édouard Manet . Ses grandes peintures richement colorées font appel aux sens, illustrant les sentiments et les rêves. Ses œuvres englobent également des images de fraudeurs, de fauteurs de troubles et d’amants ainsi que des peintures de fleurs inspirées des natures mortes hollandaises du XVIe siècle. Un séjour en Espagne l’a inspirée à peindre les horreurs de la tauromachie mais elle a également été fortement influencée par Goya qui a révélé les mêmes contradictions émotionnelles qu’elle souhaitait exprimer.

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La Maladie d’Alzheimer.

La maladie d’Alzheimer est une maladie neurodégénérative incurable à ce jour du tissu cérébral qui entraîne la perte progressive et irréversible des fonctions mentales et notamment de la mémoire. C’est la cause la plus fréquente de démence chez l’être humain.

En 2015, il y a approximativement 48 millions de personnes dans le monde atteintes de la maladie d’Alzheimer. Le plus souvent, la maladie débute chez les personnes ayant plus de 65 ans ; seuls 4 % à 5 % des cas  d’Alzheimer commencent avant cet âge. Environ 6 % des personnes de 65 ans et plus sont touchées, mais ces chiffres diffèrent en fonction des pays. En 2010, la démence causée par la maladie a provoqué environ 486 000 morts dans le monde.

Dans les pays développés, c’est l’une des maladies les plus coûteuses pour la société.

Face à la prévalence de la maladie, des efforts de recherche médicale visent à développer des médicaments capables de stopper le processus  neurodégénératif. Les pistes principales sont de s’attaquer aux plaques amyloïdes qui se forment entre les neurones durant la maladie et aux agrégats de protéines tau formant les dégénérescences neurofibrillaires à l’intérieur des neurones.


Ce n’est qu’en 1907 qu’Alois Alzheimer (1864-1915),  un psychiatre et neuropathologiste allemand, publia le premier cas de la maladie qui portera son nom, chez une patiente de 51 ans.

Il suivit son cas jusqu’à sa mort en 1906 et décrivit les altérations  anatomiques observées sur son cerveau. Durant les cinq années suivantes, onze cas similaires furent rapportés dans la littérature médicale, certains employant déjà le terme de maladie d’Alzheimer.

Les caractéristiques particulières de la maladie furent isolées pour la première fois par le psychiatre Emil Kraepelin (1856-1926), après le retrait de certains symptômes présents dans le cas initial d’Auguste D. (délire, hallucination et artériosclérose). Il inclut cette toute nouvelle maladie d’Alzheimer, qu’il appela également démence présénile, comme un sous-type des démences séniles dans son manuel de psychiatrie publié en 1910.

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Carl-Henning Pedersen, peintre.

Artiste peintre danois, né le 23 septembre 1913 à Copenhague, Carl-Henning Pedersen est avec son ami Asger Jorn l’une des figures majeures de l’éphémère (1948-1951) mais non moins influent groupe Cobra  (Copenhague, Bruxelles et Amsterdam) qui propose un art fondé sur la liberté, l’imagination et la spontanéité.

Issu d’une famille appartenant à la classe ouvrière, Carl-Henning Pedersen commence à peindre en autodidacte à partir de 1933. Il participe à la revue Linien, entre surréalisme et abstraction. À son retour d’un voyage à Paris, il visite en 1939 l’exposition d’« art dégénéré » présentée à Francfort et organisée par le pouvoir nazi. Les œuvres qui s’y trouvent rassemblées vont décider de sa nouvelle orientation artistique. De 1941 à 1943, il participe à la revue Helhester, puis expose avec Cobra certaines de ses œuvres aux couleurs vives. L’univers singulier et onirique de ses œuvres est traversé par des figures fantasmagoriques récurrentes, qui évoquent des chevaux, des oiseaux, des yeux, des soleils, des lunes et des châteaux  (Paysage étoilé, 1951, Musées royaux des beaux-arts de Belgique, Bruxelles ; Le Navire rouge, 1967, musée d’Art moderne d’Aalberg, Danemark). Au début des années 1970, lorsque Copenhague refuse sa proposition de céder quelque trois mille dessins, peintures et sculptures en raison de l’absence de lieu susceptible d’abriter une telle collection, la ville d’Herning accepte de construire un musée pour accueillir ce patrimoine artistique. Le musée Carl-Henning Pedersen et Else Alfelt (1910-1974), consacré à l’œuvre de l’artiste et de sa première femme, également membre du groupe Cobra, est inauguré à Herning en 1976, deux ans après la mort d’Else Alfelt. En 1983, certaines de ses œuvres sont présentées lors de l’exposition Cobra 1948-1951 au musée d’Art moderne de la ville de Paris. En janvier 2007, Pedersen et sa deuxième épouse donnent trente-cinq toiles au musée des Beaux-Arts du Danemark, le Statens Museum for Kunst. Carl-Henning Pedersen s’éteint peu de temps après, le 20 février 2007, à Copenhague.

Source : Universalis.

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