Matko Laginja (né à Klana le 10 août 1852, mort à Zagreb le 18 mars 1930), est un juriste et homme politique croate. Appelé le « Père de l’Istrie », il s’est battu pendant trois décennies pour sa renaissance nationale, y compris en tant que Ban de Croatie.

Matko Laginja avait reçu son Doctorat en Droit de l’université de Graz, en Autriche. De 1900 à 1915 il est avocat à Pula, puis à Zagreb à partir de 1915. L’un des chefs du Mouvement national croate en Istrie, il fut membre de son Assemblée régionale de 1883 à 1914. Il fut un temps député au Conseil  Impérial de Vienne, puis Président du Parti Croate du Droit d’Ante Starčević. Il avait en effet adopté assez tôt son programme politique indépendantiste, créant en Istrie son parti avec Vjekoslav Spinčić et Matko Mandić et s’y opposant au nationalisme italien.

Le patriote croate Ivan Cukon a d’ailleurs travaillé quelque temps comme stagiaire dans son cabinet.

En 1917, cependant, il avait soutenu la Déclaration de Mai qui réclamait l’unification des Croates, des Slovènes et des Serbes au sein de l’Empire austro-hongrois. Il s’occupait alors à Zagreb de résoudre le problème des émigrants croates d’Istrie. Le 31 octobre 1918, le Conseil National des Slovènes, des Croates et des Serbes le nomme à la Commission pour l’Istrie de l’État SHS.

L’intérêt de Matko Laginja pour la question de l’Istrie ne fut pas ébranlé par le procédé du Gouvernement du Royaume SHS lorsque celui-ci supprima la Commission six mois plus tard, le 10 avril 1919. En 1919 et 1920, avec trois autres personnalités, il représentait l’Istrie à la Mission Nationale  Provisoire (Privremeno Narodno Predstavništvo) du Royaume SHS lorsque celui-ci fixa sa frontière avec l’Italie. Puis il présida le Conseil Consultatif pour la Résolution de la Question de Fiume auprès du Gouvernement de Belgrade, mais sans y avoir de réelle influence.

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Le bienheureux Augustin Kažotić ( italien : Agostino Casotti, hongrois : Kazotics Ágoston ; 1260 – 3 août 1323) était un prélat catholique dalmate-croate et membre profès de l’ Ordre des Prêcheurs qui a été évêque de Lucera de 1322 jusqu’à sa mort.Kažotić était un humaniste et un orateur qui avait d’abord été évêque de Zagreb de 1303 à 1322. Kažotić a étudié à Paris avant de retourner dans son pays natal où il a commencé à travailler dans les missions et à prêcher dans les langues modernes. Bosnie. Il fut l’une des premières figures humanistes à apparaître dans le sud de la Croatie.

Sa réputation de sainteté personnelle est restée notée longtemps après sa mort; cela a conduit le pape Innocent XII à confirmer la béatification du défunt évêque en 1700.

Augustin Kažotić est né en 1260 à Trogir dans l’ancien royaume de Dalmatie-Croatie aux nobles.

Il entra dans l’ Ordre des Prêcheurs soit à Trogir, soit dans la ville voisine de Split en 1289 après la fin de ses études. Il termina ses études en 1287 à Paris au collège où il fut envoyé en 1286. Après son retour de Paris, il commença à fonder plusieurs couvents puis travailla dans les missions de la Bosnie moderne et du royaume hongrois. Il a lutté contre les hérésies pendant cette période et a fait la connaissance du légat papalNicola Boccasini qui devint plus tard pape. Les deux sont devenus de bons amis, Boccasini tenant son ami en haute estime en tant qu’homme de grand savoir et de talent.

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Franjo Vranjanin (Francesco Laurana), ( Zadar, vers 1430 – Marseille ou Avignon, 12 mars 1502 ), l'un des plus importants sculpteurs croates de la Renaissance. Il est le frère du célèbre bâtisseur croate de la Renaissance Lucijan Vranjanin, né à Vrana près de Pakoštan, qui était sous domination vénitienne au moment de la naissance de l'artiste. A Naples, il participe aux travaux de l'Arc de Triomphe d'Alfonso I (1452 – 1472). Il vit en Sicile, où la chapelle Mastrantomio de l'église Saint-Pierre lui est attribuée. François d'Assise à Palerme. La dernière œuvre architecturale est à Marseille, dans la cathédrale à la chapelle St. Lazar (1475 – 1481). Il est connu pour ses bustes dans lesquels il a développé un style très particulier. Source : Wikipédia.