Giovanni Antonio Boltraffio, peintre.

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Giovanni Antonio Boltraffio ou Beltraffio (Milan, 1467 - Milan, 1516) est un peintre italien de l'école lombarde de la Renaissance italienne. Il a travaillé aux côtés de Léonard de Vinci. Les premiers travaux de Boltraffio sont influencés par le style de Bernardo Zenale, Ambrogio Borgognone et de Vincenzo Foppa. En 1482 on le retrouve à l'atelier de Léonard de Vinci à Milan aux côtés de Marco d'Oggiono et Salaì. En 1491, il signe un contrat pour le retable représentant la Résurrection du Christ avec les saints Léonard et Lucie, exécuté avec Marco d'Oggiono, désormais exposé au musée de Berlin. Il réussit sa carrière surtout comme portraitiste auprès des cours de Milan et de Mantoue, où il se rend en 1498. Le célèbre retable Casio, autrefois en l'église de la Miséricorde à Bologne et aujourd'hui au Louvre, date de 1500. En 1502, il travaille encore à Milan pour l'église Sainte-Marie près de San Satiro. Après un séjour romain vers 1506, il termine en 1508 le retable pour la cathédrale de Lodi, représentant La Vierge à l'Enfant avec des saints, conservé au Musée de Budapest. Il emprunte à son maître Léonard certains de ses motifs et adopte ponctuellement son clair-obscur et son modelé ferme et transparent. Il y associe l'influence du style doux et serein de la peinture…

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Moïse Kisling, peintre.

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Moïse Kisling, né le 22 janvier 1891 à Cracovie (Pologne) et mort le 29 avril 1953 à Sanary-sur-Mer (Var), est un peintre français d’origine polonaise, rattaché à l’École de Paris.


Moïse Kisling étudie à l’École des beaux-arts de Cracovie. Son professeur Józef Pankiewicz l’encourage à se rendre à Paris.

En 1910, il s’installe dans le quartier de Montmartre, puis dans celui de Montparnasse. Pendant la Première Guerre mondiale, il s’engage dans la Légion étrangère. En 1915, il est sérieusement blessé lors de la bataille de l’Artois, ce qui lui vaudra la citoyenneté française. Il fait construire sa maison a Sanary sur mer puis en revenant des USA, il fait construire son atelier juste à côté de sa première maison ; il eut deux enfants, Jean et Guy ; Jean, aviateur, a eu une fille Dominique Kisling (qui a une descendance) et Guy, industriel du béton, a eu deux enfants, Jean-Pierre Kisling (célibataire) et Michel Kisling (marié ) qui ont conservé la propriété ; on ne leur connait pas de descendance.

Ami d’Amedeo Modigliani qui peint son portrait en 1916, Moïse Kisling est un acteur de la communauté artistique de Montparnasse. En 1917, il épouse Renée Gros, fille du commandant de la Garde républicaine, dont Modigliani fera le portrait (Madame Kisling, vers 1917, Washington, National Gallery of Art)2. Moïse lui-même peindra de nombreux portraits de Modigliani, avant sa disparition en 1921. Il a également peint Kiki de Montparnasse a de nombreuses reprises.

Juif fuyant les persécutions antisémites nazies, il part se réfugier à Lisbonne puis à New York durant la Seconde Guerre mondiale. En 1943, il rencontre à Los Angeles la comédienne Michèle Morgan, dont il fit alors un portrait, développant chez cette dernière un intérêt pour la peinture.

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Maurice Brianchon, peintre.

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Maurice Brianchon est un peintre français, né le 11 janvier 1899 à Fresnay-sur-Sarthe et mort le 1er mars 1979 à Paris.


En 1917, Maurice Brianchon entre à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris dans l’atelier de Fernand Cormon et, en 1918, quitte cette école pour suivre à l’École nationale supérieure des arts décoratifs les cours de Paul Renouard et d’Eugène Édouard Morand (1853-1930) qui y enseigne depuis 1908. Il y fait la connaissance de Roland Oudot, Raymond Legueult, Joseph Inguimberty, François Desnoyer, et Jacques Adnet. Il expose pour la première fois au Salon d’automne en 1919. Un voyage en Belgique et aux Pays-Bas lui fait découvrir les peintres flamands et hollandais au travers des musées qu’il visite à Bruxelles, Anvers, Bruges et Amsterdam. C’est le temps où il relit les Maîtres d’autrefois d’Eugène Fromentin. Il a quitté les Arts décoratifs.

En 1922, il devient membre du comité du Salon d’automne et prend avec son ami Raymond Legueult un atelier 54 avenue du Maine à Paris. Jacques Rouché, directeur de l’Opéra de Paris, lui demande de créer les costumes pour le ballet de Griselidis dont la première aura lieu le 29 novembre 1922. Une bourse de l’École des arts décoratifs obtenue par Raymond Legueult, leur permet de faire, tous les deux, un voyage en Espagne où ils découvrent au musée du Prado les maîtres de la peinture espagnole qu’ils admirent tant et dont ils font des copies : Diego VélasquezGoyaGréco. En 1924, il reçoit le prix Blumenthal.

Toujours en compagnie de Legueult, il va réaliser les décors de La Naissance de la Lyre à l’Opéra de Paris en 1925, dont la première aura lieu le 1er juillet 1925. Il est nommé professeur de dessin à l’École Estienne à Paris en octobre de la même année. Le 18 juin 1934, il épouse l’artiste peintre Marguerite Louppe (1902-1988) dont il a fait la connaissance à l’Académie Julian ainsi qu’à l’Académie de la Grande Chaumière, et participe à la Biennale de Venise avec six toiles. C’est alors qu’il quitte l’atelier commun pris avec Legueult, avenue du Maine.

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