Nicolaï Ghiaurov, chanteur lyrique.

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Nicolaï Ghiaurov (en bulgare : Николай Гяуров), né à Velingrad en Bulgarie le 13 septembre 1929, mort à Modène en Italie le 2 juin 2004, est un chanteur lyrique (basse) bulgare naturalisé italien.


Fils d’un manœuvre d’usine, il vit au sein d’une famille très modeste dans une Bulgarie économiquement affaiblie. Afin d’améliorer le quotidien, son père ajoute à son métier les fonctions de sacristain.

Nicolaï montrant très tôt un intérêt pour la musique, il le fait entrer à la chorale de l’église. Mais le chant n’est pas son principal centre d’intérêt : ce qui le passionne avant tout, ce sont les instruments. Ses parents lui achètent un harmonica – ne pouvant lui offrir que cela – et il n’aura très vite plus aucun secret pour lui. Il emprunte alors le violon de son voisin et s’y  consacre avec soin. Plus tard, il étudie le trombone, et la clarinette (son instrument préféré) avec la même application. Mû par la soif d’apprendre et d’acquérir de nouvelles techniques, Nicolaï semble doué pour les matières artistiques.

Vers 17 ou 18 ans, il s’intéresse au théâtre et se fait admettre au sein d’une troupe amateur tout en poursuivant l’étude des instruments. Il y joue alors ses premiers personnages dans l’Arlésienne d’Alphonse Daudet et dans Tosca de Victorien Sardou. Nicolaï est un élève brillant et son intérêt pour la connaissance va bien au-delà des seuls domaines artistiques ; les matières scolaires l’intéressent aussi. Il passe avec succès ses examens de fin d’études et part faire son service militaire. Il est admis à l’école des officiers de réserve de Sofia. Il conjugue exercices militaires et études musicales tout en continuant de travailler les instruments et d’enrichir sa culture musicale. Il fait partie de l’orchestre du régiment et du chœur de la troupe qu’il dirige quelquefois. Par l’entremise d’un de ses camarades musiciens, il rencontre Christo Brambarov mais cette rencontre est une déception : même si Brambarov trouve sa voix intéressante, ce dernier lui conseille de réfléchir encore avant d’embrasser une carrière dans le chant et de s’inscrire au Conservatoire si son choix le confirme dans cette voie. Loin de se décourager, avec toute la ténacité qui le caractérise, il décide qu’il sera chanteur d’opéra, alliant ainsi ses passions pour le théâtre, la musique et le chant.

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Basilique Saint-Clément-du-Latran à Rome (Italie).

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La basilique Saint-Clément-du-Latran (en italien : Basilica di San Clemente al Laterano) est située à Rome et dédiée au pape saint Clément Ier.

Sur le site se trouve un complexe de bâtiments sur plusieurs niveaux, dont trois sont dégagés : le niveau archéologique inférieur date de l’empire romain, avec un mithraeum dédié à Mithra et un autre bâtiment ; au-dessus, une église du Ve siècle, détruite par les Normands ; enfin l’église actuelle construite par-dessus cette dernière, peu avant l’an 1100 au cours du haut Moyen Âge.


La désignation titulus Clementis (littéralement propriété de Clément) apparait pour la première fois dans les actes de l’évêque de Rome Sirice (384-398) et désigne le lieu de culte correspondant à la future basilique de Saint Clément. Le titulus Clementis fait alors partie des 25 tituli, églises existant à l’intérieur de Rome, identifiées lors des conciles romains de 499 et 595.

La basilique antique est le lieu de conciles présidés par les papes Zosimus (417) et Symmaque (499). En 533, Mercurius, prêtre du titulus Clementis est élu pape, et prend le nom de Jean II (533-535).

Le dernier événement majeur ayant lieu dans la basilique inférieure est l’élection en tant que pape du cardinal de Saint-Clément, Rainerius, sous le nom de Pascal II, en 1099.

En 1084, Rome est mise à sac par les troupes du normand Robert Guiscard. L’ancienne basilique est endommagée et menace ruine. Anastase, cardinal titulaire de Saint-Clément, décide en 1100 de la reconstruire. Après  récupération des éléments de décor en marbre, les anciennes nefs sont comblées de remblais et une nouvelle basilique est reconstruite par-dessus les vestiges. Ensevelie, l’ancienne basilique tombe dans l’oubli pour sept siècles, jusqu’aux fouilles menées par le père Joseph Mullooly.

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Lyuben Karavelov, écrivain.

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Lyuben Stoychev Karavelov ( bulgare : Любен Стойчев Каравелов ) (vers 1834 – 21 janvier 1879) était un écrivain bulgare et une figure importante du renouveau national bulgare.


Karavelov est né à Koprivchtitsa. Il a commencé son éducation dans une école d’église, mais en 1850 il s’est déplacé à l’école de Nayden Gerov à Plovdiv. Il est ensuite envoyé par son père étudier dans une école grecque pendant deux ans, avant d’être transféré dans une école bulgare, où il étudie également la littérature russe . Il a déménagé à Odrin pour un  apprentissage, mais il est rapidement revenu à Koprivshtitsa et a été envoyé à Constantinople en 1856. Là, il a développé un vif intérêt pour la politique et la guerre de Crimée. Parallèlement, il étudie la culture et l’ethnographie de la région.

En 1857, Karavelov s’inscrit à la faculté d’histoire et de philologie de l’ université de Moscou, où il tombe sous l’influence des démocrates révolutionnaires russes, est placé sous surveillance policière en 1859 et prend part aux émeutes étudiantes en 1861. Avec un groupe de autres jeunes étudiants radicaux bulgares, il a publié un journal et a commencé à écrire de la poésie et de longues nouvelles en bulgare, ainsi que des publications savantes sur l’ethnographie et le journalisme bulgares en russe. En 1867, il se rendit à Belgrade en tant que correspondant pour des journaux russes et commença à publier de la prose et du journalisme en serbe. Là, il épouse Natalija Petrović, une militante et écrivaine serbe. En 1868, il est contraint de déménager à Novi Sad, Autriche-Hongrie, en raison de ses contacts avec l’opposition serbe (dirigée par Svetozar Marković . Karavelov a été arrêté et a passé du temps dans une prison de Budapest pour sa participation présumée à un complot. En 1869, il s’installe à Bucarest, dans l’intention de créer son propre journal et de coopérer avec le Société savante bulgare nouvellement fondée (la future Académie bulgare des sciences).

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