Christian de Duve, médecin et biochimiste.

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Christian René Marie Joseph, vicomte de Duve, né le 2 octobre 1917 à Thames Ditton en Angleterre et mort le 4 mai 2013 à Nethen en Belgique, est un docteur en médecine et biochimiste belge qui reçut le prix Nobel de physiologie ou médecine en 1974.


Né le 2 octobre 1917 de l’union entre Alphonse de Duve (1883-1961) et Madeleine Pungs (1884-1977) dans une famille d’Anvers où son père est homme d’affaires et où son grand-père paternel fut notaire. Par son arrière-grand-mère paternelle née Marie-Josèphe Sassenus, Christian de Duve descend d’une longue lignée de médecins belges, dont André-Dominique Sassenus qui occupa la première chaire royale de chimie à l’Université de Louvain.

La famille de Duve, d’origine allemande (von Duve), est catholique (sa mère luthérienne s’est convertie à son mariage). Il a de la famille en Allemagne avec laquelle il garde le contact. Il naît durant l’exil provisoire de ses parents au Royaume-Uni au moment de la Première Guerre mondiale. Sa famille rentre en Belgique en 1920, et adolescent il sera déjà de la sorte  quadrilingue, et imprégné du multiculturalisme : française, flamande et anglo-saxonne. C’est avec humour qu’il mentionne qu’il entreprit dès l’âge de dix ans d’écrire le récit de sa vie en commençant par ces mots « Je suis né d’une famille modeste… » puisque, en réalité, sa famille appartenait à la noblesse (la particule de résulte d’une transformation de von Duve en de Duve en 1858 par décret du roi Léopold Ier) et faisait partie de la bonne société anversoise.

En 1943, il épouse Janine Herman. Veuf depuis 2008, atteint de cancer et d’arythmie cardiaque, son état de santé s’était rapidement dégradé en avril 2013 après une chute et il a estimé le moment venu de mourir. Il avait annoncé son euthanasie dans la presse pour le mois de mai 2013.

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La Bataille des éperons d’or (Courtrai, Belgique, 1302).

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La bataille de Courtrai de 1302, également connue sous le nom de bataille des éperons d’or (en néerlandais : Guldensporenslag), opposa, le 11 juillet 1302, près de Courtrai, l’armée du roi Philippe IV de France appuyée par les Brabançons de Godefroy de Brabantet les Hennuyers de Jean Sans-Merci, aux milices communales flamandes appuyées par des milices venues de Zélande et, peut-être de Namur, de Brabant, de Luxembourg, de Liège, d’Allemagne et d’Angleterre.


L’industrie textile faisait la prospérité du comté de Flandre, principauté du nord du royaume de France. Elle utilisait la laine, essentiellement importée des royaumes britanniques. Les artisans tisserands et commerçants, puis à leur suite le comté entier, se retrouvèrent donc dans une situation délicate lorsque le roi de France Philippe le Bel déclara la guerre à l’Angleterre pour prendre le contrôle de l’Aquitaine, en mai 1294.

Gui de Dampierre, comte de Flandre et jusque là vassal dévoué de Philippe le Bel malgré une ingérence de plus en plus grande du parlement de Paris dans les affaires internes de la Flandre, continua des négociations avec Édouard Ier, roi d’Angleterre, en vue d’un mariage entre les deux dynasties, ce qui revenait à rejoindre implicitement l’adversaire de son suzerain. Convoqué à Paris en septembre 1294 pour une autre affaire, il avoua ce projet au roi de France, qui l’emprisonna avec deux de ses fils jusqu’en février 1295, tout en l’obligeant à rompre la promesse de mariage. En 1297, ralliant les liébaerts, faction anti-française, le comte de Flandre se déclare dégagé de toute obligation féodale avec Philippe le Bel. C’est le début de la guerre de  Flandre, qui va rapidement tourner à l’avantage du roi de France.

Les Français occupent l’entièreté du comté, ce qui va amener à une importante révolte de la part des Flamands. Après le massacre des « Matines de Bruges » en mai 1302, les rebelles klauwaerts tenaient le pays sauf deux places fortes importantes, Cassel et Courtrai.

La ville de Courtrai fut prise par Gui de Namur (fils du comte de Flandre) dans les premiers jours de juillet et la garnison française se réfugia dans le château. Pendant ce temps, le roi Philippe le Bel avait levé une armée et envoya une forte avant-garde à la tête de laquelle se trouvait le comte Robert d’Artois.

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Le Château de Reinhardstein (Belgique).

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Le château de Reinhardstein (en wallon Rénarstène, ou Rénastène, en allemand Schloss Reinhardstein ou Burg Metternich) est un château fort du XIVe siècle situé en Wallonie dans les Hautes-Fagnes belges, à Ovifat, village de la commune de Waimes, dans la province de Liège (Cantons de l’Est de la Belgique).


Son emplacement actuel au sommet d’un piton rocheux dominant la vallée de la Warche était déjà connu par les Celtes. Ceux-ci y creusèrent un fossé dont on a retrouvé des traces dans le roc. Les Romains et les Carolingiens ne manquèrent pas d’apprécier la valeur stratégique des lieux qu’ils  occupèrent également.

En 1354, Renaud de Waimes reconstruisit, avec l’accord de Wenceslas de Luxembourg, un château en s’appuyant sur certaines fondations et en intégrant à celui-ci des éléments des forteresses antérieures. Le fait que cette construction ait été autorisée par Venceslas Ier de Luxembourg prouve que Waimes dépendait à cette période du Duché de Luxembourg et non de la Principauté de Stavelot-Malmedy.

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