Yervand “Kochar” Kocharyan, également connu sous le nom d’ Ervand Kochar ( arménien : Yervand Simoni “Кочар” Кочарян ; 1899 – 1979) était un éminent sculpteur et artiste moderne du XXe siècle et l’un des fondateurs du mouvement artistique Peinture dans l’espace. Le musée Ervand Kochar est situé à Erevan, en Arménie et présente plusieurs de ses œuvres.

Kochar est né à Tiflis, Empire russe le 15 juin 1899, de Simon Kocharian de Shushi et de Pheocia Martirosian. Il est diplômé en 1918 de l’école Nersisian et, entre 1915 et 1918, a également étudié à l’école des arts de l’Association du Caucase pour la promotion des beaux-arts (connue sous le nom d’école O. Schmerling) à Tbilissi. De 1918 à 1919, il étudie au Studio d’art libre d’État de Moscou. Il est retourné à Tbilissi, où il a obtenu un certificat de  professeur de beaux-arts et d’études techniques par le Commissariat du peuple de la RSS de Géorgie.

En 1921-1922, Kochar a été élu à la commission d’exposition de l’Union des artistes arméniens et est devenu membre de la “HAYARTUN” (Maison de l’art arménien). Avant l’avril de 1922, il est parti de Batum et a voyagé à l’étranger à Constantinople , puis à Venise, Rome, Florence et Paris. Les œuvres de Kochar ont été exposées pour la première fois à Tbilissi en 1921 et l’année suivante à Constantinople sous contrôle allié (Istanbul) et à Venise.

En 1923, Kochar s’était installé à Paris, où son art était bien accueilli. En 1928, des cas de vandalisme ont été signalés envers deux peintures-sculptures de Kochar dans l’exposition du Salon des Indépendants . Ces oeuvres furent les premières annonciatrices de la ” Peinture dans l’Espace “.

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Hakob Hovnatanyan ( arménien : Հակոբ Մկրտումի Հովնաթանյան ; 1806–1881) était un artiste arménien. Il était membre de la famille Hovnatanyan, une dynastie de miniaturistes du 17ème au 19ème siècles. Hacob Hovantanyan, également appelé “Le Raphaël de Tiflis”, était le fondateur de l’école de peinture arménienne moderne et l’un des maîtres du portrait, de l’illustration et de la miniature.

Hakob Hovnatanyan était la cinquième génération de la famille  Hovnatanian. Il succède au patriarche de la famille Naghash Hovnatan (1661-1722), célèbre poète et peintre. Naghash a vécu dans le Caucase à l’époque safavide. Hovnatanyan a reçu sa formation de Mkrtum Hovnatanyan, son père, et a peint les murs de certaines églises avec son père en Arménie et à Tiflis dans sa jeunesse. Sa renommée généralisée a commencé lorsqu’il a reçu la médaille d’or de l’organisation d’art de Saint-Pétersbourg en 1841. Après cela, il a été notamment considéré par les médias géorgiens. Ses chefs-d’œuvre ont été créés de 1840 à 1850. Il a  atteint une technique accomplie en tant que portraitiste à cette époque et les portraits de princes, le clergé et les riches étaient les principaux sujets de ses œuvres. Le réalisateur arménien d’origine géorgienne Sergei Parajanov a réalisé un court métrage d’art sur lui en 1967 intitulé Hakob Hovnatanyan.

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Mkrtich Khrimian (en arménien Մկրտիչ Խրիմեան) ou Meguerdich Ier, dit « Hayrik » (Խրիմեան Հայրիկ qui signifie « père » en arménien), né le 4 avril 1820 à Van et mort le 27 octobre 1907 à Etchmiadzin, est un ecclésiastique, homme de lettres et homme politique arménien s’étant illustré contre la politique de l’Empire ottoman envers le peuple arménien. Il est patriarche arménien de Constantinople de 1869 à 1873 et catholicos de l’Église apostolique arménienne de 1892 à 1907.

Mkrtich Khrimian est né 4 avril 1820 à Van1 dans une famille de riches marchands et tisserands arméniens. Son père étant décédé alors qu’il était enfant, il fut élevé par son oncle Khachatur Khrimian, un commerçant de la région. Il apprend à lire et à écrire tout en étudiant la littérature et l’histoire arménienne dans les écoles paroissiales des îles Lim et Ktuts du lac de Van et de Varagavank. De 1844 à 1846, il s’établit à Constantinople sous la protection d’un amira arménien local (seigneur arménien ottoman) ce qui lui permit de nouer des liens avec l’aristocratie arménienne de la capitale ottomane. De retour à Van en 1846, il épouse Mariam Sevikian que sa famille lui avait choisie selon la tradition arménienne. De cette union naquit une petite fille. De 1847 à 1853, il effectue de nombreux voyages en parcourant la Perse et le Caucase russe, et durant lesquels il visite la région du mont Ararat, Shirak et Nakhitchevan. Il enseigne de 1848 à 1850 dans une école réservée aux filles à Constantinople et se rend en 1851 en Cilicie (où vit une partie de sa famille) pour faire état des écoles arméniennes locales.

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