Mary Wigman, danseuse.

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Mary Wigman est une danseuse allemande, née Marie Wiegmann à Hanovre le 13 novembre 1886 et morte à Berlin le 18 septembre 1973.


Ses parents sont fabricants de vélos et l’encouragent à découvrir les arts qui l’attirent. Elle étudie tout d’abord à Hellerau, avec Émile Jaques-Dalcroze mais ressent sa méthode comme un carcan qui étouffe l’inspiration. Elle part alors travailler à l’école de l’art du mouvement d’Ascona, auprès de Rudolf Laban et du groupe de la Monte Verità, jusqu’en 1919.

Puis elle se lance dans une carrière de danseuse, chorégraphe et pédagogue. En 1919, elle crée des solos, tels Danses extatiques, Danses hongroises, ou, quelques mois plus tard, Danses de la nuit. En 1920, elle ouvre à Dresde une école pour enseigner sa technique de danse libre, et y fonde une compagnie. Parmi ses premiers élèves figurent Hanya Holm, Harald Kreutzberg, Hanna Berger, Gret Palucca ou encore Dhimah et, plus tard, Pola Nireńska. Les tournées de sa compagnie sont des succès, notamment aux États-Unis. Hanya Holm quitte d’ailleurs Dresde pour créer à son tour une école à New York en 1931.

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Karl Barth, Pasteur et professeur de théologie.

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Karl Barth, né le 10 mai 1886 à Bâle et mort dans la même ville le 10 décembre 1968, est un pasteur réformé et professeur de théologie suisse.

Il est considéré comme l’une des personnalités majeures de la théologie chrétienne du xxe siècle, en particulier de la théologie dialectique. Ses travaux, notamment ses essais sur la révélation divine, ont exercé une influence déterminante sur Paul Tillich et Jürgen Moltmann. Ils lui valent d’être tenu pour le plus grand théologien protestant du XXe siècle et peut-être depuis la Réforme, tout en dépassant le clivage confessionnel.

Étudiée par des théologiens catholiques tels que Hans Urs von Balthasar et Henri Bouillard, l’œuvre de Karl Barth a parfois été comparée à celle d’Augustin, de Thomas d’Aquin et de Calvin. Du moins est-elle, en grande partie, à l’origine du renouveau de la théologie trinitaire contemporaine


En 1919, il publie Der Römerbrief, un commentaire de l’Épître aux Romains dont il avait débuté la rédaction en 1916 et qui reçoit de bonnes critiques.

Il réécrit ce commentaire en onze mois entre 1920 et 1921, abandonnant à l’occasion certaines conceptions plus politiques de la première édition en raison de sa déception quant à la tournure prise par la Révolution d’Octobre. Cet ouvrage, considéré comme « révolutionnaire » du point de vue théologique, suscite de nombreuses réactions et acquiert une audience qui n’est pas limitée à l’Église réformée. C’est celui-ci qui fait de lui le chef de file du mouvement de la théologie dialectique, ou « théologie de la Parole de Dieu », une théologie qui prend comme base le fait que seul Dieu parle bien de Dieu. Toute théologie authentique est un acte d’audace (Franz Overbeck) qui accepte de laisser advenir la Parole de Dieu comme une brèche dans le discours théologique.

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Philipp Jacob Spener, théologien luthérien.

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Philipp Jacob Spener (ou Philippe Jacques Spener), né le 13 janvier 1635 à Ribeauvillé et décédé le 5 février 1705 à Berlin, est un théologien luthérien allemand, originaire d’Alsace. Il est l’auteur de Pia desideria, considéré comme le texte fondateur du piétisme. Il est également un grand nom de la science héraldique en Allemagne. Son principal ouvrage, dans ce domaine, est le Theatrum nobilitatis Europae (1668-1678).


Philipp Jacob Spener est le fils d’Agatha Saltzmann et Johann Philipp Spener, un juriste et archiviste alsacien au service des comtes de Ribeaupierre. Il grandit dans un milieu familial très religieux, ses parents le destinant très tôt au service de Dieu. Le jeune Spener reçoit principalement son éducation religieuse de sa marraine la comtesse Agathe de Ribeaupierre et du prédicateur de la cour Joachim Stoll. Il reste marqué par le principal ouvrage de Jean Arndt, Le vrai christianisme.

En 1650, Spener part peut-être au lycée de Colmar. Puis, il entreprend entre 1651 et 1658 des études de théologie et de philosophie à l’université de Strasbourg et est formé à l’orthodoxie luthérienne, notamment sous l’égide des professeurs Jean Schmidt et Jean Conrad Dannhauer. Sébastien Schmidt l’initie à l’exégèse. En 1653, il y obtient le grade de maître en philosophie grâce à sa thèse dirigée contre Thomas Hobbes. Il s’agit de l’une des premières critiques du philosophe anglais. Il traverse cependant une grave crise intérieure. Il possède déjà à l’époque le goût de la généalogie et de l’héraldique, ce qui l’amène à se mettre en rapport avec plusieurs milieux de la noblesse. Il y consacre plusieurs ouvrages au cours de sa vie. De 1654 à 1656, il est le précepteur des enfants du comte palatin Christian de Deux-Ponts-Birkenfeld. Il voyage ensuite en Suisse où il découvre le calvinisme, à Genève et à Bâle, puis il se rend à Stuttgart et à Tübingen. Il reprend ses études à son retour à Strasbourg, malgré une proposition de cure et obtient son doctorat de théologie le 23 juin 1664, avec une thèse portant sur la «nouvelle naissance». Le même jour, il se marie avec Susanna Erhardt, fille d’un membre des conseils des XIII, des XV et des XXI de Strasbourg.

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