Hans Böckler, homme politique et dirigeant syndical.

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Hans Böckler (26 février 1875 – 16 février 1951) était un homme politique et dirigeant syndical allemand. Il fut le refondateur le plus influent des syndicats dans l’Allemagne d’après-guerre et devint le premier président de la Confédération allemande des syndicats.


Böckler est né à Trautskirchen près de Neustadt an der Aisch et a grandi dans une famille aux moyens limités. À la mort de son père en 1888, il quitte l’école et travaille comme apprenti batteur d’or pour subvenir aux besoins de sa famille. En 1894, il rejoint le Parti social-démocrate d’Allemagne (SPD) et le Syndicat allemand des métallurgistes.

De 1914 à 1915, Böckler a combattu pendant la Première Guerre mondiale. Il a été grièvement blessé et relevé du service militaire. Il travailla pour les syndicats de Danzig, Kattowitz et Siegen jusqu’à la fin de la guerre. De 1924 à 1926, il fut conseiller municipal du SPD à Cologne. En 1928, il est élu au Reichstag où il reste jusqu’en 1933.

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Gertrud von Le Fort, femme de lettres.

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Gertrud von Le Fort (née le 11 octobre 1876 à Minden et morte le 1er novembre 1971 à Oberstdorf) est une femme de lettres allemande et une figure du Renouveau catholique.

Née dans la petite aristocratie mecklembourgeoise de l’Empire et élevée dans une tradition calviniste, elle commence une carrière de poétesse et de conteuse conventionnelle tout en se formant au néokantisme de l’École de Bade quand, à la suite de la « catastrophe originaire » qu’a été la Première Guerre mondiale, elle s’installe en Bavière et se convertit au catholicisme sous l’influence du jésuite Erich Przywara, directeur spirituel d’Edith Stein. Proche du Parti du centre, elle mène alors, à l’imitation d’Edith Stein qui se destine au Carmel, une série de conférences. Elle y appelle à une autre réponse que le nazisme et à la reconstruction nationale dans l’unité religieuse mais a peu d’audience. « Émigrée intérieure » durant la seconde Guerre mondiale, elle donne après-guerre figure au statut nouveau d’auteur féminin de langue allemande, tout en défendant au sein de la société industrielle de la République fédérale un mode de vie qui préserve la spiritualité et ses fondements chrétiens.

Restée célibataire, elle aura produit, outre des poèmes mystiques et des contes paraboliques basés sur des faits historiques, six romans et rédigé quatre essais théologiques traitant de la foi dans un monde suicidaire et du statut de la femme dans une société technicienne indifférentialiste. Sa nouvelle La Dernière à l’échafaud, tirée de la Relation du Martyre des Seize Carmélites de Compiègne, a inspiré le film Le Dialogue des carmélites et l’opéra Dialogues des carmélites.

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