La Zorille.

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Zorille est un nom vernaculaire ambigu en français, pouvant désigner quatre espèces différentes de mammifères mustélidés. Ce nom vernaculaire, de genre féminin, est aussi à la base de plusieurs noms normalisés ou de noms vulgaires créés pour la nomenclature scientifique en français.


Les caractéristiques générales des zorilles sont celles des mammifères mustélidés, avec des nuances pour chaque espèce.

Les zorilles sont toutes des mustélidés à fourrure foncée, rayée d’une ou plusieurs bandes longitudinales claires.

Ce nom vient de l’espagnol zorillo « petit renard, moufette ».

Actuellement, en français, le terme zorille désigne essentiellement les mustélidés africains du genre Ictonyx (cf. Jean Dorst & al., 1971). En effet, si la dénomination « zorille » (dans le sens espagnol de « moufette », nom donné au putois américain) convient parfaitement au genre Ictonyx (qui renferme au moins deux espèces de « putois africains », typiques à tout point de vue par leur morphologie, leur taille gracile, leur capacité à déployer leur queue en éventail et à émettre spontanément une odeur nauséabonde en vidant leurs glandes anales lorsqu’ils sont inquiétés), par contre le genre Mellivora se rapporte plutôt au « blaireau africain » (communément appelé « ratel »), qui, par sa taille nettement plus grande (14 kg), sa silhouette massive, ses pattes plantigrades aux longues griffes (4 cm), son puissant museau fouisseur, son régime omnivore, son appétit pour le miel (d’où son nom générique de Mellivora, littéralement « mangeur de miel ») s’apparente nettement au blaireau commun ou blaireau d’Eurasie (Meles meles).

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Le Lac Abbe (Afrique de l’est).

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Le lac Abbe ou lac Abhe Bad est un lac salé endoréique d'Afrique de l'Est situé sur la frontière entre Djibouti et l'Éthiopie. Le lac Abbe se situe dans la dépression de l'Afar, à cheval sur la frontière entre l'Éthiopie à l'ouest et Djibouti à l'est. Il reçoit les eaux de la rivière Awash mais étant endoréique, il ne possède aucun émissaire et son niveau se maintient par évaporation de ses eaux salées qui forment alors des concrétions de sels. Il est connecté à cinq autres lacs qui sont le lac Afambo, le lac Bario, le lac Gargori, le lac Gummare et le lac Laitali. D'origine tectonique et inscrit dans un graben encadré par deux horsts, le lac Abbe est relativement peu profond avec une profondeur moyenne de 8,6 mètres. Des cheminées ruiniformes d'où s'échappent parfois des fumerolles aux senteurs de soufre surgissent du fond du lac, gorgé de sources chaudes riches en calcium. Le lac se situe d'ailleurs à proximité d'un volcan aujourd'hui endormi, le Dama Ali au nord-ouest. Source : Wikipédia.

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La Géode (roche).

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Une géode est une cavité rocheuse tapissée de cristaux (souvent automorphes) et d’autres matières minérales. Ce n’est pas vraiment un minéral mais une composition de formations magmatiques, cristallines et/ou sédimentaires. Largement répandues à travers toute la planète, les géodes sont la source principale des minéraux des collections  minéralogiques car c’est un milieu optimal pour diverses formations minérales.

Le mot géode vient du grec γεώδης – geôdês (« comme la Terre »), lui-même formé de γῆ – guê (« Terre ») et de ει̃δος – eïdos (« forme, aspect »). Le fait qu’il se réfère à la rotondité de la Terre a amené un débat afin de savoir si les druses (cavités aplaties) pouvaient être qualifiées de géodes.


Les géodes peuvent se former dans n’importe quel type de roche ou de minéral mais, par habitude, le terme est généralement réservé aux formations dans les roches sédimentaires, filoniennes, magmatiques et volcaniques. Elles peuvent se former à partir des bulles de gaz dans les roches magmatiques en voie de solidification telles les structures vésiculaires, les basaltes (lave) ou encore, comme dans le Midwest Américain, dans les cavités arrondies des formations sédimentaires. Après attaque de la roche autour de la cavité par érosion ou dissolution, des silicates et/ou des carbonates se déposent sur la surface intérieure. Avec le temps, ceux-ci évoluent lentement sous l’influence des eaux de percolation ou des solutions issues de l’hydrothermalisme faisant pousser des cristaux dans la chambre intérieure. La roche mère contient des géodes que parfois le climat ou l’érosion mettent au jour en surface, si ces géodes sont  composées de matériaux résistants tels le quartz. Les cristaux prennent naissance à partir de germes sur les parois intérieures ; gênés dans leur développement par l’espace fermé, ils se développent la majorité du temps dans une direction spatiale normale à la surface de leur point d’origine suivant le principe de la sélection géométrique.

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