Fort Teremba, le pénitencier de Nouvelle Calédonie.

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Le Fort Téremba est un ancien pénitencier de Nouvelle-Calédonie, situé  non loin de Moindou sur la côte ouest de la Grande Terre.


La construction d’un fort militaire et d’un bagne le long de la baie d’Uarai débute en 1871, à la demande du gouverneur Gaultier de la Richerie qui envoie sur place un contingent de vingt-cinq condamnés, encadrés de deux surveillants et de trois gendarmes. Le camp prend le nom de fort Teremba, par référence à l’îlot Teremba qui se trouve au milieu de la baie d’Uarai. Un véritable petit village se crée autour du camp, on y trouve un bureau d’état civil, une bibliothèque, une église, une école, un bureau de poste, un  télégraphe. Il faut y ajouter d’une part les locaux nécessaires à la vie pénitentiaire : cellules, cuisines, loges des surveillants et les constructions liées aux besoins militaires : poudrerie, tour de guet, mur d’enceinte. En 1872, le gouverneur autorise l’implantation de colons libres ; c’est ainsi que les premiers Alsaciens-Lorrains s’installent à Moindou en 1873.

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Georges Baudoux, écrivain.

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Georges Baudoux, né le 28 mars 1870 à Paris et mort le 5 juillet 1949 à Nouméa (Nouvelle-Calédonie) est un écrivain et prospecteur français, il est considéré comme un des premiers véritables écrivains de Nouvelle-Calédonie.


Le père de Georges Baudoux quitte Paris pour Nouméa en 1874 car il est nommé surveillant au bagne de l’Île des Pins qui reçoit entre autres des détenus communards et versaillais. À 12 ans, il quitte l’école et entre comme apprenti à l’imprimerie de La France Australe à Nouméa, un des premiers quotidiens de Nouvelle-Calédonie.

Son père meurt quand il a 17 ans. Il décide de changer de vie, quitte Nouméa et l’imprimerie et s’installe, avec sa mère et sa sœur, dans son bateau, pour pêcher vers la baie d’Ohland, le long de la côte Ouest de la Grande Terre. Il exerce cette activité durant quatre années. Il devient alors éleveur, dresseur de chevaux, et de là date sa connaissance de la terre calédonienne et des Kanaks avec qui il pratique ses activités. Il change à nouveau de profession : il s’investit dans l’activité de mineur car les mines de cobalt et de chrome sont en plein développement. Il se passionne pour son activité, vivant en pleine nature dans la Brousse kanake. Ses affaires marchent bien. Il recrute, y compris d’anciens forçats. Vers 1897, il se marie avec Jeanne Loquet. Il commence à écrire des poèmes. Il a un fils et une fille. La mort de son fils et la mésentente avec sa femme lui font perdre son énergie. En 1904, il se remarie avec Marie Bonnet de Larbogne, et rejoint en France métropolitaine sa mère et sa sœur. En 1905, il est de retour en Nouvelle-Calédonie et reprend l’exploitation de la mine. Il a deux nouveaux enfants. En 1914, il cède la plupart de ses mines.

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