La Frégate superbe (oiseau).

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La Frégate superbe (Fregata magnificens Mathews, 1914) est une espèce d’oiseau de mer appartenant à la famille des Fregatidae. Elle était autrefois appelée mansefenil (aigle des Antilles) ou malfini (mal-fini, nom créole issu peut-être du mot caraïbe mansfeni).


C’est une frégate de grande taille (en moyenne 91 cm pour le mâle et 111 cm pour la femelle pour une envergure d’environ 2 m), reconnaissable par ses ailes longues et effilées, son bec long et crochu et sa queue fourchue.

Son plumage non étanche ne lui permet pas de plonger ni de nager, elle serait alors prise au piège.

Les femelles sont noires avec la tête blanche, les mâles eux sont  entièrement noirs avec un sac gulaire rouge vif sous le cou qu’ils gonflent lors des parades nuptiales.

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Ville de Nouméa (Nouvelle Calédonie).

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Nouméa, principale ville portuaire de Nouvelle-Calédonie, est le chef-lieu de cette collectivité d’outre-mer française au statut spécifique et de la Province Sud, située sur une presqu’île de la côte sud-ouest de la Grande Terre.

D’importance moyenne à l’échelle française (94 285 habitants en 2019), même en comptabilisant sa banlieue et sa couronne périurbaine (182 341 habitants), Nouméa est la plus grande ville francophone d’Océanie devant Papeete, et l’une des plus importantes de la France d’outre-mer (la troisième, après Saint-Denis et Saint-Paul de La Réunion). Elle est la 46e commune la plus peuplée en France et le Grand Nouméa correspond à la 53e aire urbaine française (la quatrième d’outre-mer, après celles de Pointe-à-Pitre-Les Abymes en Guadeloupe, de Mamoudzou à Mayotte et de Saint-Denis à La Réunion).

Créée en 1854 sous le nom de Port-de-France pour servir de centre  administratif et militaire à la présence française en Nouvelle-Calédonie, elle prend le nom « Nouméa », d’origine kanak mais à l’étymologie incertaine, le 2 juin 1866. Elle s’est développée avec la colonisation, notamment du fait de la présence du bagne, mais aussi grâce à l’activité minière depuis les années 1870. Celle-ci est dominée par l’extraction du nickel et a connu plusieurs « boom » (surtout dans les années 1960 et 2000). Longtemps liée au pouvoir colonial et très européenne, elle est surnommée par les premiers indépendantistes « Nouméa la blanche » dans les années 1980. C’est pourtant une ville où se croisent aujourd’hui toutes sortes de communautés. Si une forte proportion de la population est toujours d’origine européenne, principalement des Calédoniens (ou « Caldoches ») mais aussi des Métropolitains (appelés « zoreilles ») qui y vivent définitivement ou qui y résident temporairement (notamment des fonctionnaires ou militaires français), il s’y trouve aussi une forte proportion, qui va en augmentant, de Kanaks ainsi que de Polynésiens (Wallisiens et Futuniens avant tout, mais également Tahitiens) et d’Asiatiques (Indonésiens, Vietnamiens, Chinois). C’est donc une ville très métissée mais à culture majoritairement  européenne, où le français est très présent. Politiquement, il s’agit d’un bastion de la droite anti-indépendantiste.

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Le Phare Amédée (Nouvelle Calédonie).

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Le phare Amédée est situé sur l’îlot Amédée, au large de Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, dans l’océan Pacifique. Il balise l’entrée du port, par la passe de Boulari, entre le grand récif Aboré et le récif Kwé.


Dès 1859, pour la sécurisation de l’entrée au port de Nouméa, le gouverneur de Nouvelle-Calédonie, souhaite l’établissement d’un phare. La réalisation semblant difficile sur place, la construction d’un édifice métallique en métropole est préconisée par le service des phares et balises. Les plans sont réalisés par le directeur des phares Léonce Reynaud qui imagine notamment une ossature métallique intérieure distincte de l’enveloppe extérieure afin de lutter contre la corrosion que risque d’impliquer le climat tropical de la nouvelle colonie française. Ces plans, considérés comme une prouesse  technique à l’époque, sont présentés à l’exposition universelle de 1862, à Londres.

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