Les allumettes.

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Une allumette est une petite tige de bois (généralement du peuplier, parfois de saule), de carton ou de chiffon, destinée à créer une flamme par friction avec son extrémité enduite d’un produit chimique inflammable, après quoi elle n’est plus utilisable.

Le mot « allumette » date des environs de l’an 1200 pour désigner une petite bûche destinée à faire prendre le feu.

Les allumettes sont vendues généralement en nombre, conditionnées en boîtes ou en pochettes de carton.


Les allumettes datent de l’Antiquité.

Il a été retrouvé, à Saintes, datés du IIe siècle, de petits bâtonnets de bois carbonisés à une extrémité. On ne sait pas si ces « allumettes » ont simplement servi à transporter une flamme, à éclairer, ou si elles ont participé à la production de feu.

En revanche, en Chine est attesté dès le vie siècle, l’existence de bâtonnets de pin imprégnés de soufre, qui auraient eu cet usage.

Contrairement aux allumettes actuelles, ces allumettes au soufre ne peuvent s’enflammer que secondairement, au contact d’une braise préalablement obtenue par les moyens classiques (briquet d’acier, par exemple, déjà connu des Romains).

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Jules Mazarin, homme politique.

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Jules Raymond Mazarin (Giulio Raimondo Mazzarino,  Mazarino, Mazarini ou Mazzarinia), connu sous son titre de cardinal Mazarin, né à Pescina, dans les Abruzzes, royaume de Naples, le 14 juillet 1602 et mort à Vincennes le 9 mars 1661, est un prélat, diplomate et homme politique français  d’origine italienne, d’abord au service de la Papauté, puis des rois de France Louis XIII et Louis XIV. Il succède à Richelieu en tant que principal ministre d’État de 1643 à 1661.


La jeunesse de Mazarin est relativement peu connue, du fait de son origine sociale modeste. Deux sources existent : un témoignage anonyme non daté d’un soi-disant « ami d’enfance », récit riche en anecdotes vivantes mais aussi en invraisemblances, et les souvenirs publiés par l’abbé Elpidio Benedetti, un proche du cardinal, devenu son secrétaire en août 1635 puis son homme d’affaires à Rome ainsi que son rabatteur d’antiquités. L’essentiel n’est d’ailleurs pas là, mais dans la formidable ascension sociale d’un personnage que rien ne prédestinait aux fonctions qu’il a occupées. À la veille de sa mort, et sans grande conviction, il demanda à des généalogistes de lui inventer une ascendance glorieuse. Les hypothèses les plus farfelues furent étudiées, mais le cardinal mourut avant l’achèvement des recherches.

Giulio Raimondo Mazzarini est le fils de Pietro Mazzarini, secrétaire et intendant du prince Philippe Colonna, grand connétable du royaume de Naples, et d’Hortensia Buffalini. Il nait le 14 juillet 1602 à Pescina, dans les Abruzzes, dans le Centre-Est de l’Italie où demeurait l’abbé Buffalini, qui convia sa sœur Hortensia, enceinte, à venir passer les dernières semaines de sa grossesse loin des miasmes de l’été romain. Elle accoucha de son premier fils, qui naquit « coiffé » et doté de deux dents. On pensait alors que de tels signes présageaient d’une haute fortune. Plus tard, le cardinal s’en prévalut souvent. Il passa son enfance à Rome, où demeuraient ses parents.

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Charles Garnier, architecte.

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Jean Louis Charles Garnier, né le 6 novembre 1825 à Paris et mort le 3 août 1898 dans la même ville, est un architecte français.


Charles Garnier naquit non pas à Saint-Calais (Sarthe) comme l’a voulu une tradition écrite, mais à Paris, rue Mouffetard, dans l’actuel 5e arrondissement. Cette confusion est due au fait que, enfant, il venait régulièrement passer ses vacances chez sa grand-mère installée à Saint-Calais qui y acquit deux maisons et un jardin situés près de l’église, vers 1838. Des amis intimes de Garnier diffusèrent l’idée qu’il était issu d’une famille pauvre. En réalité son père, Jean André Garnier, d’origine sarthoise, s’était installé à Paris après avoir été forgeron, puis carrossier-charron ; il y monta une entreprise de location de voitures hippomobiles. En 1824, il s’était marié à Louise Marie Félicité Colle, fille d’un capitaine de l’Empire.

Le 6 janvier 1858, il épousa Louise Bary, née en 1836 dans une famille d’universitaires, sœur de son ami Arthur Bary, normalien, lié à ceux que Garnier a rencontrés à l’école d’Athènes lors de son périple oriental avec Théophile Gautier. Ils eurent deux enfants : Daniel qui ne vécut que 2 ans (1862-1864), et Christian dit Nino, qui succomba de la tuberculose à 26 ans (1872-1898) après son admission à l’École centrale des arts et manufactures.

Après sa communion, Charles Garnier est envoyé dans un institut de Bellême (Orne), tenu par un ami de la famille, afin de parachever son éducation. De retour à Paris en 1838, il poursuit ses études scolaires puis prend des cours à l’école de dessin de la rue de l’École-de-Médecine (aujourd’hui École nationale supérieure des arts décoratifs). Comme beaucoup d’élèves-architectes du XIXe siècle, la formation de Garnier passe obligatoirement par l’enseignement dispensé dans les ateliers d’architectes. Il travaille dans l’atelier de J.-A. Léveil, mais ce dernier, criblé de dettes, est contraint de fermer son atelier. Après ce court passage de quelques mois, le jeune élève est formé chez Hippolyte Le Bas. Il reçoit d’autre part un  enseignement complémentaire à l’École des beaux-arts située rue  Bonaparte à partir de 1842 ; il obtient le premier grand prix de Rome d’architecture en 1848. Le sujet de l’épreuve finale s’intitulait « Un conservatoire des arts et métiers, avec galerie d’expositions pour les produits de l’industrie ».

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