Florestan (Prince de Monaco).

Florestan, né le 10 octobre 1785 à Paris et mort le 20 juin 1856, est le second fils du prince Honoré IV. Il devient prince souverain de Monaco le 2 octobre 1841, au décès de son frère aîné, Honoré V.

Il épouse en 1816 une jeune fille de la bourgeoisie champenoise, Caroline  Gibert contre l’avis de ses parents. Ils eurent deux enfants :

  • le prince Charles (1818-1889) ;
  • la princesse Florestine (1833-1897).

Du fait d’être le cadet, Florestan n’a jamais été préparé à assumer le rôle de prince de Monaco. Il a été acteur au théâtre de l’Ambigu-Comique et vivait confortablement à Paris, dans l’hôtel de Créqui qu’il avait acheté et restauré avec son épouse. Cependant, il dut interrompre sa carrière pour hériter du trône monégasque à la mort de son frère Honoré V. Durant son règne, le pouvoir réel résida entre les mains de son épouse la princesse Caroline. Pendant quelque temps, elle réussit à rétablir les finances des Grimaldi puis à alléger la situation économique difficile née de la nouvelle position de Monaco sous protectorat du royaume de Sardaigne plutôt que de la France. Le couple princier a également tenté de répondre aux demandes locales pour plus de démocratie. Il a proposé deux constitutions à la population, mais elles ont été rejetées, particulièrement par les habitants de Menton. Quand ils constatèrent que leurs efforts étaient voués à l’échec, Florestan et Caroline abandonnèrent le pouvoir à leur fils Charles, futur Charles III.

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Honoré V (Prince de Monaco).

Honoré V (monégasque : Unuratu Vtu), né le 14 mai 1778 à Paris et mort le 2 octobre 1841 dans la même ville, est prince souverain de Monaco de 1819 à sa mort.


Il est le fils d’Honoré IV (1758-1819) et de Louise d’Aumont, duchesse de Mazarin (1759-1826).

Il s’engage à vingt ans dans la cavalerie française. Devenu officier, il est employé comme aide de camp par le général Grouchy puis, à partir de 1807 par Joachim Murat, alors grand-duc de Berg à la demande duquel il est fait « légionnaire » le 3 juillet 1807. Ayant suivi Murat en Espagne, il devient par la suite premier écuyer de l’impératrice Joséphine.

Au tout début de mars 1815, alors que Napoléon vient de débarquer sur les côtes françaises à Golfe-Juan, il rencontre par hasard Honoré-Gabriel de Monaco. La légende veut que l’empereur, s’étant entendu répondre « Je vais chez moi à Monaco » aurait affirmé que lui aussi se rendait chez lui « aux Tuileries ».

Administrateur de la principauté au nom de son père dès 1815, il lui succède sur le trône monégasque quatre ans plus tard et règne jusqu’à sa mort en 1841. Fin juriste, il demande à « monégasquiser » les codes napoléoniens et développe considérablement le droit monégasque. Ainsi, le Code civil de Monaco adopté en 1815 et réformé en 1818, reste inchangé jusqu’en 1880. Célibataire et sans enfants légitimes, il a pour successeur son frère Florestan.

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