Shin Yun-bok, peintre.

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Nos personnages célèbres
  • Commentaires de la publication :0 commentaire
  • Dernière modification de la publication :6 août 2022
  • Temps de lecture :4 min de lecture

Shin Yun-bok (신윤복, 申潤福), né vers 1758, mort après 1813 est un peintre coréen connu sous le pseudonyme de Hyewon (혜원, 蕙園). Son prénom de courtoisie était Ipbu (입부, 笠父). Comme ses collègues Danwon et Geungjae, il est célèbre pour ses représentations de la vie quotidienne. Sa peinture de genre est nettement plus érotique que celle de Danwon ce qui contribua à son expulsion de l´institut royal de peinture, le Dohwaseo. Sous la dynastie Joseon, le métier de peintre était souvent héréditaire ; le père et le grand-père de Hyewon avaient déjà été peintres de la cour. De nos jours, avec Danwon et Owon, il est connu comme l´un des « trois wons » de la peinture de Joseon.


On ne sait pas grand-chose de la vie de Hyewon. Il était le fils de Hanpyeong (1735?-après 1809), peintre à la cour royale, qui avait participé à la réalisation des portraits des rois Yeongjo et Jeongjo Hyewon a obtenu le rang de Cheomjeoljesa à l´institut royal de peinture et pratiquait différents styles de peinture : le genre, les animaux et les paysages. On pense qu´il a laissé un grand nombre de peinture à cause de la popularité de la peinture de genre à cette époque.

Il existe plusieurs controverses concernant sa vie, certaines réfutant son appartenance à l´institut royal, d´autres mettant en doute le fait qu´il soit un proche de Danwon.

Dans la nouvelle « peintre du vent » de Lee Jeong-myeong, Hyewon est décrit comme étant une femme déguisée en homme. En 2008, cette pièce a été adaptée en une série télévisée et a fait l´objet d´un film, «portrait d´une beauté». Cette distorsion des faits historiques par l´industrie  cinématographique a provoqué la critique des experts.

(suite…)

Continuer la lectureShin Yun-bok, peintre.

Park Chung-hee, militaire et homme d’état.

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Nos personnages célèbres
  • Commentaires de la publication :0 commentaire
  • Dernière modification de la publication :6 août 2022
  • Temps de lecture :9 min de lecture

Park Chung-hee (en coréen : 박정희), né le 30 septembre 1917 à Gumi et mort assassiné le 26 octobre 1979 à Séoul, est un militaire et homme d’État sud-coréen, président de la République de 1962 à 1979. Sous son régime autoritaire, la Corée du Sud prend son essor économique pour se hisser parmi les vingt pays les plus riches de la planète.


Park Chung-hee est né à Gumi, une petite ville dans le Gyeongsang du Nord, près de Daegu, le 30 septembre 1917. Sous l’occupation japonaise, il a porté également les noms de Takaki Masao et Okamoto Minoru1. Il est diplômé de l’académie militaire japonaise de Mandchourie en 1944.

Il sert en Chine dans l’Armée du Kwantung en tant qu’officier pendant les derniers mois de la Seconde guerre mondiale. Il reçut une montre en or de l’empereur HiroHito en récompense de ses services.

Soupçonné de participation à une cellule communiste au sein de l’armée sud-coréenne et de projeter un soulèvement, il est condamné à mort, puis gracié, en 1948. Il dénonce alors d’autres membres du complot supposé. Son frère communiste est exécuté pour ce motif. Cet épisode reste énigmatique, Park étant alors un collaborateur des services de renseignement.

Pendant la guerre de Corée, le manque d’effectifs conduit à la réintégration des anciens officiers coréens de l’armée impériale japonaise, lesquels avaient été dégradés pour collaboration avec l’occupant. Park Chung-hee est chargé d’organiser à l’arrière les services du renseignement militaire.

(suite…)

Continuer la lecturePark Chung-hee, militaire et homme d’état.