Li Keran, peintre.

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Li Keran (chinois classique : 李可染 ; pseudonyme de Li Yongshun ; Xuzhou, 1907 – Pékin, 1989) est l’un des artistes chinois les plus populaires du XXe siècle.

Il est célèbre pour avoir fusionné les arts occidental et oriental en produisant principalement des paysages contenant très peu de coups de pinceau.


Li Keran est né le 26 mars 1907 à Xuzhou1 de parents illettrés.

Il montre très tôt de bonnes dispositions artistiques. À l’âge de 13 ans, il étudie la peinture de paysage auprès d’un peintre local. En 1923, il entre à l’école des beaux-arts de Shanghaï  pour étudier la peinture traditionnelle chinoise et l’art occidental. Il y suit notamment des cours magistraux de Kang Youwei, qui promeut l’apprentissage à la fois de la peinture  académique Song et de la tradition réaliste de la Renaissance européenne. L’idée de Kang de fusionner les peintures occidentale et orientale pour créer un nouvel âge de la peinture chinoise a grandement inspiré Li. Il y suit également les cours de Liu Haisu.

Au printemps 1929, Li obtient un diplôme à l’Académie des arts de Chine (Hangzhou), où il étude le dessin et la peinture à l’huile auprès du professeur français André Claudot et de Lin Fengmian. Il développe alors un style abstrait et structurel dans sa peinture à l’huile qui montre l’influence de l’expressionnisme allemand.

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L’Opéra de Pékin (Chine).

L’opéra de Pékin ou opéra de Beijing (chinois simplifié : 京剧 ; chinois traditionnel : 京劇 ; pinyin : Jīngjù) est un genre de spectacle combinant musique, danse acrobatique, théâtre et costumes flamboyants et faisant le récit d’histoires tirées du passé historique et du folklore chinois. Né à la fin du XVIIIe siècle, l’opéra de Pékin trouve son essor au milieu du XIXe siècle. Ce genre est populaire dans la cour de la dynastie Qing et est considéré comme un des trésors de la Chine. La majorité des troupes sont basées à Pékin et Tianjin dans le nord, et à Shanghai dans le sud. Cet art est  également présent à Taïwan, où il est connu sous le nom de Guoju (chinois : 國劇 ; pinyin : Guójù). Il est aussi diffusé dans d’autres pays comme les États-Unis ou le Japon.

L’opéra de Pékin comporte quatre principaux types d’artistes. Les troupes d’artistes possèdent souvent plusieurs représentants de chaque type, mais également de nombreux artistes avec un rôle moins important. Avec leurs costumes élaborés et colorés, les artistes sont les seuls points d’attention sur la scène traditionnellement clairsemée d’un opéra de Pékin. Ils utilisent leurs compétences en comédie, chanson, danse et combat dans des  mouvements qui sont symboliques et suggestifs, plus que réalistes. Avant tout, leurs compétences sont évaluées sur la beauté de leurs mouvements. Les artistes adhèrent également à une variété de conventions stylistiques qui aident l’audience à suivre l’intrigue. Chaque mouvement possède ses propres significations et doit être exécuté en rythme avec la musique. Cette dernière peut être classée en deux styles : le Xipi et le Erhuang. Les mélodies incluent des arias, des mélodies fixes et des percussions. Le répertoire de l’opéra de Pékin inclut plus de 1 400 œuvres, basées sur l’histoire chinoise, le folklore chinois et de plus en plus sur la vie contemporaine.

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La longue marche (1934-35).

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La Longue Marche (en chinois 长征, pinyin : Chángzhēng), parfois appelée « La Marche de dix mille li » (万里长征) ou « de vingt-cinq mille li » (二万五千里长征), est un périple de plus d’un an, mené par l’Armée populaire de libération et une partie de l’appareil du Parti communiste chinois pour échapper à l’Armée nationale révolutionnaire du Kuomintang de Tchang Kaï-chek durant la guerre civile chinoise.

C’est durant cette marche que Mao Zedong s’affirme comme le chef  des communistes chinois.

Commencée le 15 octobre 1934, la Longue Marche prit fin  le 19 octobre 1935 et coûta la vie à entre 90 000 et 100 000 hommes rien qu’au sein des troupes communistes.


Alors que les quatre premières campagnes de la guerre civile chinoise ont échoué de la même manière, l’Armée nationale révolutionnaire du Kuomintang, menée par Tchang Kaï-chek, engage la 5e campagne en changeant de stratégie. Elle demandera un an et un million de soldats de l’armée de Tchang Kaï-chek. Jusqu’alors, bien que supérieure en effectifs et en équipement, les combats l’ont toujours amenée loin de ses bases, en territoire hostile, sans réussir à mener de bataille décisive, jusqu’à ce que la contre-offensive lui occasionne de lourdes pertes. La stratégie adoptée pour cette campagne fut d’entourer les territoires communistes de blockhaus (création de points de défense le long du territoire conquis). Chaque village devait construire des blockhaus. Les régions encerclées subirent  bombardements et famine. Dans un même temps, l’Armée rouge prenant de l’assurance cherchait à abandonner la guerre de partisans pour s’engager dans une stratégie plus classique de défense du territoire. À partir de septembre 1933, le Soviet du Jiangxi, principal territoire de la République soviétique chinoise, est encerclé. Pour éviter d’être anéantie, l’Armée rouge chinoise décide l’année suivante d’effectuer une retraite stratégique.

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