Le Dragon de Komodo.

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Le Dragon de Komodo ou Varan de Komodo (Varanus komodoensis) est une espèce de varan qui se rencontre dans les îles de Komodo, Rinca, Florès, Gili Motang et Gili Dasami en Indonésie centrale. Membre de la famille des varanidés, c’est la plus grande espèce vivante de lézard, avec une longueur moyenne de 2,59 m et une masse d’environ 79 à 91 kg. Sa taille inhabituelle est parfois attribuée au gigantisme insulaire car il n’existe pas, dans son habitat naturel, d’autres animaux carnivores pouvant occuper ou partager sa niche écologique, ainsi qu’à ses faibles besoins en énergie. Il est possible que cet animal soit au contraire une forme naine du Mégalania, un varan géant de 8 m de long ayant vécu en Australie au moins jusqu’à l’arrivée des premiers aborigènes. En raison de leur taille, ces varans, avec l’aide de bactéries symbiotiques, dominent les écosystèmes dans lesquels ils vivent. Bien que les dragons de Komodo mangent surtout des charognes, ils se nourrissent également d’animaux qu’ils chassent (invertébrés, oiseaux ou mammifères).

L’accouplement des dragons a lieu entre mai et juin et les œufs sont pondus en septembre. La femelle pond une vingtaine d’œufs dans des nids  abandonnés de mégapodes où ils incubent pendant sept à huit mois. L’éclosion a lieu en avril, quand les insectes sont les plus abondants. Les jeunes sont vulnérables et doivent se réfugier dans les arbres, à l’abri des adultes cannibales. Ils mettent environ trois à cinq ans pour atteindre l’âge adulte et peuvent vivre jusqu’à cinquante ans. Ils sont parmi les rares vertébrés capables de parthénogenèse, mode de reproduction dans lequel les femelles peuvent pondre des œufs viables en l’absence de mâles. Toutefois, la parthénogenèse existe également chez d’autres lézards.

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Le Batik.

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Le batik (mot javanais) est une technique d’impression des étoffes pratiquée dans des pays tels que le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Togo, la Chine, la Malaisie, l’Indonésie, l’Inde, Maurice, Madagascar, le Sri Lanka, etc. « Le Batik indonésien », à l’origine essentiellement produit sur l’île de Java, a été inscrit en 2009 par l’UNESCO sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

Le mot, d’origine javanaise, a la même racine que le mot titik, qui signifie « point ».


Le principe du batik consiste :

  • à dessiner sur le tissu le motif final à reproduire (cette opération n’est pas indispensable) ;
  • à tremper le tissu dans un bain de cire chaude – et à laisser refroidir ;
  • à enlever la cire avec un stylet aux parties du dessin (réel ou supposé) destiné à recevoir une première couleur ;
  • à appliquer cette couleur par trempage dans un bain de teinture ou en appliquant celle-ci au pinceau ;
  • à recommencer les opérations 2 à 4 successivement pour chacune des autres couleurs (de préférence en allant des couleurs claires aux plus foncées) ;
  • à la fin : à ôter la cire, soit avec un fer à repasser, soit par trempage dans l’eau bouillante.

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