William Shockley, physicien.

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William Bradford Shockley (13 février 1910 – 12 août 1989) est un physicien américain. Sa tentative de commercialisation d’un nouveau type de transistor dans les années 1950 et 1960 est à l’origine de la création de la Silicon Valley. Il fut, aux côtés de John Bardeen et Walter Houser Brattain, lauréat du prix Nobel de physique de 1956 « pour leurs recherches sur les semiconducteurs et leur découverte de l’effet transistor ».


Né à Londres en Angleterre, de parents américains, et ayant grandi en Californie, il obtint son B.S. au California Institute of Technology en 1932 et son doctorat au MIT en 1936. Notamment, le titre de sa thèse de doctorat était Calcul des fonctions d’onde électronique dans des cristaux de chlorure de sodium.

Au terme de sa soutenance de thèse, Shockley fut recruté dans une équipe de chercheurs des laboratoires Bell dirigée par C. J. Davisson à Murray Hill (New Jersey). C’est là qu’il publia plusieurs articles fondamentaux sur la physique de l’état solide pour la Physical Review. Il fit enregistrer son premier brevet en 1938, celui d’un canon à électrons électromultiplicateur.

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L’invincible armada.

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L’Invincible Armada, en espagnol Grande y Felicísima Armada (« La grande et très heureuse flotte »), en anglais Spanish Armada (« La flotte espagnole ») est le nom français traditionnel de la flotte espagnole armée en 1588 par le roi Philippe II dans le but de débarquer en Angleterre, au cours de la guerre anglo-espagnole commencée en 1585.

L’Angleterre protestante (anglicane) est alors en guerre contre l’Espagne depuis la signature du traité de Sans-Pareil (10 août 1585) avec les Provinces-Unies, république protestante (calviniste) dont l’existence même est une remise en cause de la souveraineté de Philippe sur les Pays-BasNote 1. Au début du projet, l’objectif était de rétablir Marie Stuart sur le trône d’Écosse et de l’établir sur le trône d’Angleterre, mais Élisabeth l’ayant fait exécuter (8 février 1587), les objectifs ont dû être modifiés. L’Angleterre est aussi impliquée dans la huitième guerre de Religion en France, en soutenant les huguenots de Henri de Navarre, alors que Philippe II soutient la Ligue catholique du duc de Guise.

La flotte espagnole, constituée de 130 navires, en majorité des galions et de gros vaisseaux marchands armés de type caraque, transportant 30 000 hommes, dont 20 000 soldats, part de Lisbonne. Parvenue à Calais (7 août 1588) afin d’embarquer des soldats de l’armée espagnole du gouverneur général des Pays-Bas, Alexandre Farnèse, elle est prise à partie par les Anglais, et face à une marine anglaise agile et déterminée, ne parvient pas à engager le combat lors de la bataille de Gravelines. Soumise à des conditions météorologiques difficiles et en l’absence de tout port ami pour relâcher, la côte étant verrouillée par les navires des Provinces-Unies, elle est obligée de renoncer au projet d’invasion et de rentrer en Espagne en contournant la Grande-Bretagne par le nord. C’est durant ce trajet de retour qu’une violente tempête aboutit au naufrage sur les côtes irlandaises du comté de Sligo3 de deux douzaines de navires, dont les équipages parvenus sur les côtes connaissent des fortunes diverses selon les gens qui les accueillent. Les autres navires parviennent à Santander.

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La légende du roi Arthur.

Le roi Arthur ou Arthur Pendragon est, d’après les romances médiévales, un seigneur breton qui aurait organisé la défense des peuples celtes des îles Britanniques et de Bretagne armoricaine face aux envahisseurs  germaniques à la fin du ve siècle ou au début du VIe siècle. La légende d’Arthur est principalement inspirée par le folklore1 et l’invention littéraire, et son existence historique n’est pas attestée. Les sources historiques sont recueillies sur de rares textes contradictoires, essentiellement des poèmes et contes en langue galloise, des annales et chroniques décrivant la romanisation et la christianisation de la Grande-Bretagne comme les Annales Cambriae et l’Historia Brittonum et la vie des premiers saints de l’île bretonne, comme Gildas le Sage. Le nom d’Arthur apparaît également dans d’anciens poèmes tel que le Y Gododdin. Son histoire se situe à une époque où le terme « Bretagne » désignait la grande moitié sud de l’actuelle Grande-Bretagne.

La figure légendaire d’Arthur s’est développée essentiellement grâce à la Historia regum Britanniae ( « Histoire des rois de Bretagne ») écrite par Geoffroy de Monmouth au xiie siècle. Toutefois, antérieurement à cette œuvre, certains contes et poèmes gallois ou bretons, ainsi que des  chroniques ou annales reprenant des traditions orales, font déjà apparaître Arthur comme un grand guerrier défendant la Bretagne des hommes et d’ennemis surnaturels ou comme une figure magique du folklore, parfois associée à Annwvyn, l’autre-Monde celtique. La part du récit de Geoffroy de Monmouth, écrit encore en latin, adaptée des sources antérieures et celle issue de son imagination sont inconnues.

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