Le cinéma cubain.

L’histoire du cinéma cubain commence au début du XXe siècle. Avant la Révolution cubaine de 1959, environ 80 films avaient été produits sur l’île, en majorité des mélodrames. Cette même année, l’Institut cubain des arts et de l’industrie cinématographiques est créé et permet au cinéma d’être considéré comme un art mais aussi de participer à l’effort de propagande révolutionnaire.


Le 24 janvier 1897, le français Gabriel Veyre organise les premières  projections publiques à Cuba. La même année, il tourne les premières prises de vues avec Simulacro de incendio (Simulacre d’incendie), où il filme le travail des pompiers à La Havane.

En 1910, il existe déjà 200 salles sur l’île. Santos et Artigas sont les premiers exploitants, et aussi les premiers producteurs nationaux en lançant neuf films dès 1913, dont Manuel García o el rey de los campos de Cuba réalisé par Enrique Díaz Quesada.

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Jean-Baptiste Vermay, peintre.

Jean-Baptiste Vermay, né le 15 octobre 1786 à Tournan-en-Brie et décédé le 30 mars 1833 (à 46 ans) à La Havane, est un peintre, un scénographe et un architecte français.


Jean-Baptiste Vermay est né le 15 octobre 1786 à Tournan-en-Brie. En 1797, il part à Paris, pour étudier dans l’atelier de Jacques-Louis David. On dit parfois que c’était un esprit tourmenté, des rapports de son passage comme élève à l’atelier de David le décrivent comme « très indiscipliné ».

En 1808, il peint Marie Stuart, reine d’Écosse, recevant sa sentence de mort que vient de ratifier le Parlement.

À la chute de Napoléon Ier, il est forcé à l’exil. La légende raconte que l’évêque Espada (1756-1832) avait demandé à son ami, le peintre espagnol Francisco de Goya, de lui recommander un artiste pour restaurer les fresques de la cathédrale de La Havane. Goya aurait proposé Vermay. Mais la réalité est que Vermay est arrivé à la fin 1815 après avoir fui de France à la chute de Napoléon Ier, son mécène.

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La conserve.

Le mot conserve désigne, dans le domaine de l’alimentation, à la fois l’action de conserver un aliment (« mettre en conserve ») et l’état de ce qui est conservé (ex. : légume « en conserve »). La mise en conserve (appelée appertisation) est une méthode de préservation des aliments qui consiste à les mettre dans des récipients rendus étanches à l’air puis chauffés pour détruire les micro-organismes pathogènes. En raison des risques

d’intoxication alimentaire, une des meilleures façon de mettre en conserve la plupart des aliments reste de les soumettre à une température élevée (généralement de 110 à 120 °C) pendant le temps nécessaire à la destruction ou l’inactivation des micro-organismes. Les qualités organoleptiques des aliments sont altérées lors de l’appertisation. C’est la conséquence du traitement thermique qui dénature certaines molécules, sans risques pour la santé.


La conserve apparaît très tôt dans l’histoire de l’humanité, par la nécessité que l’homme a connue d’assurer sa subsistance pour pallier la disette ou la famine. Elle concerne autant les viandes que les poissons, les légumes, les fruits et les laitages.

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