Ville de Matanzas (Cuba).

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Matanzas est une ville portuaire et municipalité de Cuba, capitale de la province de Matanzas. Elle est située au bord d’une vaste baie, à 102 km à l’est de La Havane et à 40 km à l’ouest de la station balnéaire de Varadero. Sa population s’élevait à 143 706 habitants en 2004. Matanzas est appelée la « ville des ponts », dont dix-sept enjambent les trois rivières qui traversent la ville (Rio Yumuri, San Juan, et Canimar). Pour cette raison, elle est parfois nommée « la Venise » de Cuba.

Grande ville industrielle, elle est aussi le quatrième port mondial pour  l’exportation de sucre de canne.


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Carlos Finlay, médecin.

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Carlos J. Finlay est un médecin cubain né le 3 décembre 1833 à Puerto  Principe (devenue Camagüey), à Cuba, et mort le 20 août 1915 à La Havane. Il découvre le rôle des moustiques dans les épidémies de fièvre jaune, ce qui fait de lui le fondateur de l’entomologie médicale.


Il est né sous le nom de Juan Carlos Finlay et il change l’ordre de ses  prénoms à l’adolescence, à son retour d’études à l’étranger.

Carlos est le fils d’Edward Finlay, ophtalmologiste écossais, et de la Française Eliza de Barrès, qui ont officiellement changé de prénom pour s’appeler Edouardo et Isabel peu après leur arrivée à Cuba. Il commence ses études en Allemagne à l’âge de 13 ans, puis étudie au lycée de Rouen et obtient son titre de docteur à l’École de médecine Jefferson de Philadelphie en 1855. Il complète sa formation à La Havane et, de 1860 à 1861, à Paris.

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Gertrudis Gómez de Avellaneda, femme de lettres.

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Gertrudis Gómez de Avellaneda (Puerto Príncipe, 1814 – Madrid, 1873) est une femme de lettres espagnole du xixe siècle. Grande figure du romantisme cubain, elle passa la majorité de sa vie en Espagne. Outre plusieurs éditions de ses poésies chaque fois augmentée, on lui doit de nombreux romans ainsi que des pièces de théâtre.


Née dans l’ancienne Santa María de Puerto Príncipe, aujourd’hui Camagüey, à Cuba le 23 mars 1814, elle passa son enfance dans sa ville natale et résida à Cuba jusqu’à 1836, année où elle partit avec sa famille pour l’Espagne.

Au cours de ce voyage elle composa un de ses poèmes les plus connus, Al partir. Avant d’arriver en Espagne elle visita avec les membres de sa famille quelques villes du Sud de la France, en particulier Bordeaux où ils vécurent quelque temps. Finalement ils s’établirent en Espagne à La Corogne. De là elle passa à Séville où elle publia dans quelques journaux, sous le  pseudonyme de La Peregrina, des vers qui lui valurent une grande réputation. C’est dans cette ville qu’en 1839 elle fit connaissance avec le jeune Ignacio de Cepeda y Alcalde, un étudiant en droit, qui devait être le grand amour de sa vie et avec lequel elle vécut une relation amoureuse tourmentée mais qui, sans jamais correspondre à la passion qu’elle exigeait de lui, n’en laissa pas moins chez elle une trace indélébile. Pour lui elle écrivit une autobiographie et un grand nombre de lettres qui, publiées à la mort de leur destinataire, montrent les sentiments les plus intimes de celle qui en était l’auteur. En 1840 elle visita Madrid où elle lia amitié avec des lettrés et des écrivains de l’époque. L’année suivante elle publia avec succès son premier recueil de poèmes. Après les succès lyriques vinrent les  triomphes dramatiques. Sa première œuvre, présentée pour la première fois à Madrid en 1844, fut Munio Alfonso, qui marqua le début de sa célébrité comme dramaturge. En Espagne elle écrivit une série de romans, dont le plus fameux, Sab (1841) fut le premier roman abolitionniste.

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