Le flamenco.
Le flamenco est un genre musical et une danse datant du XVIIIe siècle qui se danse seul, créé par le peuple andalou, sur la base d’un folklore populaire issu des diverses cultures qui s’épanouiront au long des siècles en Andalousie.
À l’origine, le flamenco consistait en un simple cante (chant) a cappella, établi dans le triangle formé par Triana (Séville), Jerez et Cadix. Le mot cante s’applique essentiellement au chant flamenco, car le mot habituel en espagnol pour dire chant est canto. L’appellation traditionnelle du flamenco est d’ailleurs le cante jondo (ou « chant profond », variante andalouse de l’espagnol hondo). Les chanteurs et chanteuses de flamenco sont appelés cantaor ou cantaora (variante andalouse de l’espagnol cantador : « chanteur », ou cantante : « chanteur lyrique »).
Le khat (plante).
Le khat, qat ou kat, est un arbuste ou arbrisseau (une sorte de fusain) de la famille des Célastracées, originaire du Yémen et d’Éthiopie, dont la culture s’est étendue à l’Arabie (surtout au Yémen) vers le XVe siècle. Il est consommé par les habitants de ces régions qui en mâchent longuement les feuilles pour leur effet stimulant et euphorisant comparable à celui de l’amphétamine.
Khat désigne aussi la substance psychotrope contenue dans les feuilles de cette plante.
Ses noms vernaculaires : la plante, ses tiges et feuilles consommées ou bien l’arbre, sont appelés al-qât (القات al-gât) au Yémen (le Nord Yémen en particulier), tchat (ጫት) en Éthiopie, kat à Djibouti, katy à Madagascar. On trouve ailleurs catha, gat, khat, qat, kus-es-salahin, miraa, tohai.
C’est un arbuste inerme qui peut mesurer de un à dix mètres de haut au Yémen, et jusqu’à dix-huit mètres dans les hautes terres éthiopiennes. L’écorce grise est rugueuse et souvent craquelée.