Le virus Ebola.

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Le virus Ebola est l’agent infectieux qui provoque, chez l’humain et les autres primates, des fièvres souvent hémorragiques — la maladie à virus Ebola — à l’origine d’épidémies historiques notables par leur ampleur et leur sévérité. La transmission entre humains a lieu avant tout par contact direct avec des fluides corporels. Il s’agit d’un virus à ARN monocaténaire de polarité négative (ordre des Mononegavirales) et à génome non segmenté (groupe V de la classification Baltimore). Il présente l’apparence filamenteuse caractéristique des filovirus, une famille à laquelle appartiennent également le virus Marburg, le virus de Lloviu (genre Cuevavirus) et le virus Měnglà (Genre Dianlovirus).

Autrefois appelé virus Ebola Zaïre, le virus Ebola appartient  au genre Ebolavirus et représente le seul virus de l’espèce Ebolavirus Zaïre.

Compte tenu de son danger biologique, ce virus ne doit être manipulé qu’au sein de laboratoires P4 ou BSL-45,6, lesquels sont conçus pour prévenir les risques de contamination par accident ou du fait d’actes de malveillance (bioterrorisme). La maladie qu’il engendre, pour laquelle il n’existe pas jusqu’ici de traitement homologué, présente un taux de létalité allant de 25 % à 90 % chez l’humain ; l’épidémie qui a sévi en Afrique de l’Ouest en 2014 et 2015 affichait ainsi une létalité de 39,5 % au 27 mars 2016, avec 11 323 morts sur 28 646 cas recensés.

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Mao Zedong, homme d’état.

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Mao Zedong (chinois simplifié : 毛泽东 ; chinois traditionnel : 毛澤東 ; , également appelé en français sous la transcription de Mao Tsé-toung est un homme d’État et chef militaire chinois né le 26 décembre 1893 à Shaoshand (province du Hunane) et mort le 9 septembre 1976 à Pékin. Fondateur de la république populaire de Chine, il a été son principal dirigeant de 1949 à sa mort.

Fils de paysans aisés, il est l’un des membres historiques du Parti  communiste chinois (Shanghai, 1921), parvenant progressivement à s’en faire reconnaître comme le dirigeant suprême, notamment lors de l’épisode de la Longue Marche, entre 1934 et 1935. Après de longues années de guérilla contre les nationalistes du Kuomintang dirigés par Tchang Kaï-chek, ainsi que contre l’envahisseur japonais pendant la guerre sino-japonaise (1937-1945), Mao sortit vainqueur de l’ultime phase de la guerre civile chinoise, avec la victoire de l’Armée populaire de libération (1949). Il proclame la république populaire de Chine, le 1er octobre 1949 à Pékin ; il sera d’ailleurs le premier à occuper la fonction de président de la République populaire de 1954 à 1959. Ses principaux postes, qu’il occupa jusqu’à sa mort en 1976 et qui lui permirent de rester le numéro un du régime, étaient ceux de président du Parti communiste chinois et de président de la Commission militaire centrale, le premier lui garantissant la maîtrise du Parti, et le second celle de l’Armée populaire de libération.

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L’art pariétal.

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Dans le cadre de l’étude de l’art préhistorique, l’expression « art pariétal » (du latin parietalis, « relatif aux murs » au sens de paroi), désigne l’ensemble des œuvres d’art au sens large (sans appréciation esthétique) réalisées par l’Homme sur des parois de grottes et abris sous roche. La plupart des auteurs l’opposent aujourd’hui à l’art rupestre (du latin rupes, « roche »), art sur rocher à l’air libre, mais aussi à l’art mobilier (que l’on peut déplacer) et à l’art sur bloc.

Le pariétaliste est le chercheur qui étudie les œuvres pariétales.

Le préhistorien Emmanuel Anati a recensé en 2003, 45 millions de peintures et gravures rupestres et pariétales réparties sur 170 000 sites dans 160 pays, plus de 70 % de ces graphèmes ayant été produits par des sociétés de chasseurs-cueilleurs, tandis que moins de 30 % sont l’œuvre de pasteurs et d’agriculteurs. Ce recensement est une estimation minimale car de nouveaux sites sont découverts chaque année.

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