La bataille de Préveza (1538), Turquie.

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Histoire
  • Commentaires de la publication :0 commentaire
  • Dernière modification de la publication :17 janvier 2022
  • Temps de lecture :3 min de lecture

La bataille de Préveza, livrée le 27 septembre 1538 au large de Préveza, dans le golfe Ambracique, oppose au cours de la guerre vénéto-ottomane (1537 – 1540), la flotte ottomane, commandée par Khayr ad-Din Barberousse, et la flotte de la Sainte Ligue réunie autour du pape, commandée par l’amiral génois Andrea Doria. La flotte chrétienne est vaincue par la flotte ottomane.


La bataille navale eut lieu les 26 et 27 septembre 1538 entre les forces réunies dans la Sainte Ligue autour du pape Paul III. Cette force navale est composée de la Papauté, de l’Espagne de Charles Quint, de la république de Gênes, de la république de Venise et de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem, pour affronter une force légèrement inférieure de Khayr ad-Din Barberousse mais pas encombrée de petites barques.

La taille de la flotte de la Sainte Ligue diffère selon les auteurs : 138 galères et 70 vaisseaux selon A. Galotta, 195 navires portant 59 000 soldats et 2 500 canons selon Claudia Merlo et Mario Brunetti ; 168 galères et 140 galions portant 55 000 soldats (80 galions espagnols et portugais, 10 galions et 70 galères vénitiennes, 36 galères papales, 10 galères maltaises, 1 galion et 52 galères génois, pour finir 49 galions venus d’autres Etats) selon I. Bostan. Le commandant en chef de la Ligue est Andrea Doria, l’amiral génois au service de l’empereur Charles Quint. La flotte papale est sous les ordres l’amiral Marco Grimani (patriarche d’Aquileia), celle d’Espagne sous Alessandro Contarini et la flotte vénitienne sous celle de Francesco Pasqualigo qui est arrivée en premier sur les lieux.

(suite…)

Continuer la lectureLa bataille de Préveza (1538), Turquie.

Kâşgarlı Mahmud, lexicographe.

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Nos personnages célèbres
  • Commentaires de la publication :0 commentaire
  • Dernière modification de la publication :17 janvier 2022
  • Temps de lecture :6 min de lecture

Mahmud bin Hussein bin Mohammed Al Kashgari ( arabe : محمود بن الحسين بن محمد الكاشغري , ouïghour : Mehmud Qeshqeri ), mieux connu sous le nom de Mahmud de Kashgar (1008-1102), était un lexicographe du XIe siècle. Il est né dans la ville d’Opal, à 45 km au sud-ouest de Kashgar. Selon certaines sources, il est né à Bars Kul près du lac Işık.


Kashgarli Mahmud est né à Kashgar en 1008. Il mentionne qu’il s’appelait « Hamir », en raison du fait que les Oghuz disaient « Hamir » (arabe : حَمِر ) au lieu de « Emir » ( arabe : أمير ) . D’après les informations qu’il a données, il est entendu qu’il appartenait à la dynastie dynastique de l’ État karakhanide , l’un des États les plus importants de l’histoire turque.

Selon d’autres études, il était le petit-fils de Buğrahan Muhammet Yağan Tekin ( Bogra Yagan Tégin ), l’un des khans karakhanides occidentaux , et le fils de Şehzade Hüseyin Emir Tekin . Après un court khanat de 18 mois, Yağan Tekin a voulu céder le trône à Hüseyin Emir Tekin ( Huseyin Cagri Tégin ), le père de Kasgarli Mahmud, de son propre chef.

(suite…)

Continuer la lectureKâşgarlı Mahmud, lexicographe.

Mimar Sinan, architecte.

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Nos personnages célèbres
  • Commentaires de la publication :0 commentaire
  • Dernière modification de la publication :17 janvier 2022
  • Temps de lecture :10 min de lecture

Mimar Koca Sinan ibn Abd al-Mannan (turc ottoman قوجه معمار سنان آغا ) dit Sinan, ou encore Mimar Sinan (l’« architecte Sinan »), né vers 1488/1491 à Kayseri, en Anatolie (Turquie), et mort en 1588 à Constantinople, est un architecte ottoman d’origine chrétienne, ingénieur, créateur de l’architecture classique ottomane, qui intégra les traditions proche-orientales et byzantines.

D’origine arménienne, grecque de Cappadoce, albanaise ou turque, héritier à la fois des grands bâtisseurs que furent les Turcs seldjoukides aux XIe – XIIe siècles, de l’école de Bursa (XIVe – XVe siècles) – période de formation des mosquées ottomanes – et des Byzantins et Arméniens, sous l’influence de la découverte de Sainte-Sophie, cherchera à dépasser ces modèles. On assiste avec lui à l’instauration de nouvelles règles architecturales qui se traduiront par la transformation progressive du volume cubique en volume hémisphérique taillé en facettes. Au fur et à mesure, dans les nombreuses mosquées qu’il a construites, grâce à un jeu de contre-coupoles de plus en plus sophistiquées, Sinan réussit l’exploit d’obtenir un espace intérieur très lumineux en faisant de plus en plus reculer les colonnes vers la périphérie. L’école d’Istanbul ou sinanienne marque l’apogée de l’architecture ottomane. L’extérieur devient un savant étagement de volumes destinés à créer un effet de silhouette, comme on le voit avec la Süleymanie à Istanbul. À l’intérieur les décors de céramique, géométriques ou floraux deviennent de plus en plus élaborés.

(suite…)

Continuer la lectureMimar Sinan, architecte.