Ville d’Antalya (Turquie).

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Antalya est une ville du Sud de la Turquie dans la préfecture de la province du même nom.

Antalya est aujourd’hui la capitale touristique de la côte méditerranéenne turque, surnommée la « Riviera turque ». En 2019 elle est fréquentées par plus de 13 millions de touristes. La vieille ville d’Antalya, Kaleici, s’allonge au flanc d’une falaise abrupte en contrebas de laquelle se niche un ancien port, aujourd’hui port de plaisance moderne.

En 2014, la ville compte 2 222 562 habitants.

Depuis sa fondation en 150 av. J.-C. par Attale II, roi de Pergame, qui l’appela Attaleia (Αττάλεια : Attalie), la ville a toujours été habitée. Les Romains, les Byzantins et les Seldjoukides occupèrent la ville avant qu’elle ne tombe sous la loi ottomane. Elle fut alors nommée Adalya (ou Adalia). Au Moyen Âge, Antalya était connue en Europe sous le nom de Satalieh (ou Satalia).

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Ziya Gokalp, écrivain, poète et homme politique.

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Mehmet Ziya Gökalp (23 mars 1876 – 25 octobre 1924) était un sociologue, écrivain, poète et homme politique turc. Après la révolution des Jeunes-Turcs de 1908 qui rétablit le constitutionnalisme dans l’ Empire ottoman , il adopte le nom de plume Gökalp (« héros du ciel »), qu’il conservera pour le reste de sa vie. En tant que sociologue, Ziya Gökalp a exercé une influence dans la négation de l’islamisme , du panislamisme et de l’ ottomanisme en tant qu’identifiants idéologiques, culturels et sociologiques. Dans une publication de 1936, le sociologue Niyazi Berkes a décrit Gökalp comme « le véritable fondateur de la sociologie turque, puisqu’il n’était pas un simple traducteur ou interprète de sociologie étrangère.”

Le travail de Gökalp a été particulièrement influent dans l’élaboration des réformes de Mustafa Kemal Atatürk ; son influence a figuré en bonne place dans le développement du kémalisme et de son héritage dans la République moderne de Turquie. Influencé par la pensée européenne contemporaine, notamment par la vision sociologique d’ Émile Durkheim,Gökalp rejette l’ ottomanisme et l’islamisme au profit du nationalisme turc. Il a préconisé une turquification de l’ Empire ottoman , en promouvant la langue turque etculture à tous les citoyens ottomans. Il a constaté que les Grecs , les Arméniens et les Juifs étaient un corps étranger dans l’État national turc.  Sa pensée, qui a popularisé le panturcisme et le touranisme , a été décrite comme un « culte du nationalisme et de la modernisation ». Ses idéaux nationalistes épousaient une désidentification avec les voisins arabes proches de la Turquie ottomane, au lieu d’une identité turque supranationale (ou panturque ) avec « une orientation territoriale nord-est [vers] les peuples turcs ».

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Ville d’Éphèse (Turquie).

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Éphèse est l’une des plus anciennes et plus importantes cités grecques d’Asie Mineure, la première de l’Ionie.

Bien que ses vestiges soient situés à près de sept kilomètres à l’intérieur des terres, près des villes de Selçuk et Kuşadası dans l’Ouest de  l’actuelle Turquie, Éphèse était dans l’Antiquité, et encore à l’époque byzantine, l’un des ports les plus actifs de la mer Égée, situé près de l’embouchure du grand fleuve anatolien Caÿstre.

L’Artémision, le grand sanctuaire dédié à Artémis, la déesse tutélaire de la cité, qui comptait parmi les Sept Merveilles du monde et auquel Éphèse devait une grande part de sa renommée, était ainsi à l’origine situé sur le rivage.

C’est l’œuvre combinée des sédiments charriés par le Caÿstre, des  changements climatiques, et peut-être d’accidents sismiques ou tectoniques, qui explique le déplacement progressif de la côte vers l’Ouest, et l’ensablement subséquent des ports de la ville, prélude de leur abandon (le cas de Troie est sans doute assez comparable).


L’occupation de la région d’Éphèse remonte au Ve millénaire av. J.-C., comme l’attestent diverses découvertes archéologiques (fragments de céramique et d’obsidienne) faites au sud de la Porte de Magnésie.

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