Avram Iancu, révolutionnaire.

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Avram Iancu (Jankó Ávrám en hongrois), né en 1824, à Vidra de Sus, aujourd’hui Avram Iancu dans le județ d’Alba, en Roumanie et mort le 10 septembre 1872 dans la même région, est l’une des grandes figures de la renaissance culturelle roumaine et un avocat roumain de Transylvanie qui joua un rôle important lors de la Révolution roumaine de 1848. Il fut particulièrement actif dans la région de Țara Moților et dans les Monts Apuseni. Il rallia les paysans à lui, et son charisme lui valut le surnom affectueux de Crăișorul Munților (« Roitelet des montagnes »), et même Împăratul Munților (« Empereur des Montagnes »). Mais le refus des révolutionnaires hongrois d’accéder aux revendications des serfs de Transylvanie dresse les deux révolutions l’une contre l’autre, ce qui profite aux Habsbourg, à l’époque maîtres de l’Empire d’Autriche comprenant le royaume de Hongrie et la Grand-duché de Transylvanie.


Il naît dans une famille de paysans “valaques” (comme on appelait encore les roumanophones à l’époque) émancipés, et peut suivre des études de droit à Cluj. Il devient clerc à Târgu Mureș, d’où il apprend les évènements de Vienne et de Pest en mars 1848. Son attitude à cette époque révèle la nature du conflit qui enflamma la Transylvanie : tout en approuvant les idées révolutionnaires et la transition, Iancu est indigné de voir les révolutionnaires hongrois (dont beaucoup étaient propriétaires terriens) refuser d’envisager l’abolition du servage, condition de la majeure partie de la population “valaque” en Transylvanie, et de jure, condition de toute la classe moyenne valaque.

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Le trésor de Pietroasa (Roumanie).

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Le trésor de Pietroasa ou trésor de Pietroasele, est un trésor archéologique découvert en 1837 par un fermier, dans le village de Pietroasele (Județ de Buzău, actuelle Roumanie). Composé initialement de 22 pièces, dont 12 ont disparu durant leur “séjour” en URSS, le trésor est exposé au Musée  national d’histoire de Roumanie.


Le trésor de Pietroasa, connu sous le nom populaire de “La poule d’or et les poussins”, a été trouvé en Mars-Avril 1837 par deux paysans (Ion Lemnar et Stan Avram). Une partie du trésor aurait été transférée à Moscou en vue d’une exposition mais se serait perdue. L’autre partie se compose des douze pièces qui furent restituées ; elles pèsent 19 kilogrammes d’or et de pierres précieuses. Cet ensemble se trouve dans la Salle des Trésors du Musée national d’histoire de Roumanie à Bucarest.

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Ioan Slavici, écrivain et traducteur.

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Ioan Slavici, né le 18 janvier 1848 à Șiria et mort le 17 août 1925 à Panciu, est un écrivain et traducteur roumain.


Ioan Slavici est né le 18 janvier 1848, deuxième des cinq enfants de Savu et Elena Slavici. Son père était maître pelletier, sa mère appartenait à une famille d’intellectuels, considérée comme de rang plutôt élevé. Son enfance se déroula à l’abri des besoins, dans un cadre naturel, riche en charmants paysages, entouré de l’amour familial et des proches. Sa mère, femme énergique faisant preuve d’un grand esprit pratique, exerça une très forte influence sur l’écrivain, comme le vieux Mihai Fercu, oncle et père adoptif de son père, qui, véritable père spirituel le guidait dans son apprentissage, éveillant en lui l’amour pour les merveilleux trésors du folklore. Carbonaro du temps de Bonaparte, il lui racontait d’innombrables histoires dont il s’inspira par la suite dans ses œuvres. Ses premiers contacts avec les lettres sont, comme pour les enfants de son époque, le bréviaire et les psaumes, qu’il parcourt avidement. Plus tard, il a pu se procurer auprès des marchands ambulants de nombreux livres populaires imprimés en caractères cyrilliques, et dans lesquels il s’est abreuvé de la sagesse de la littérature populaire.

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