Corneliu Codreanu, homme politique.

Corneliu Zelea Codreanu, né Corneliu Zieliński le 13 septembre 1899 à Huși et mort le 30 novembre 1938 vers Snagov, est un homme politique roumain.

Il est le fondateur et dirigeant de la « Légion de l’archange Michel », organisation nationaliste, chrétienne d’extrême droite, antisémite, anticommuniste et homophobe de la Roumanie de l’entre-deux-guerres, surnommée puis renommée « Garde de fer ».

Appelé « le Capitaine » (Căpitanul) par ses camarades, eux-mêmes appelés « légionnaires » (legionari), ayant commandité des attentats contre des ministres libéraux, des temples maçoniques et des intellectuels de la Roumanie parlementaire (comme l’assassinat d’Ion Duca en 1933), il est emprisonné sur ordre du gouvernement carliste d’Armand Călinescu et à son tour assassiné en détention. Sa mort intervient alors que la Garde de fer était entrée en insurrection contre la monarchie roumaine.

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Mihai Eminescu, poète romantique.

Mihai Eminescu, de son nom d’état civil : Mihail Eminovici (15 janvier 1850 – 15 juin 1889), est un poète romantique, emblématique en Roumanie.

Ses poèmes les plus connus sont Luceafărul (Hypérion) – (L’étoile du Nord), Odă în metru antic (Ode en métrique ancienne), et les cinq Scrisori (Épitres). Eminescu était un membre actif de la société littéraire Junimea, et a travaillé comme rédacteur au Timpul, un journal conservateur.


Son père est Gheorghe Eminovici d’Ipotești, village près de Botoșani en Moldavie, où il épouse Raluca Iurăscu, fille d’un stolnic (sénéchal).

Mihail (comme indiqué dans le registre de baptême) Eminovici naît à Botoșani, septième enfant parmi onze. Il passe ses premières années à Botoșani et à Ipotești, dans la maison de ses parents. De 1858 à 1866 il va à l’école primaire de Cernăuți (capitale de la Bucovine alors autrichienne : Czernowitz en allemand). Il y fréquente le « Lycée impérial et royal »1, où il est collègue de Johann Menga. Il a comme professeur de littérature roumaine Aron Pumnul, une figure de la renaissance culturelle roumaine et des années révolutionnaires de 1848.

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Nicolae Grigorescu, peintre.

Nicolae Grigorescu (15 mai 1838 – 24 juillet 1907) est considéré comme le plus grand peintre roumain. Il était membre de l’Académie roumaine.


Le 15 mai 1838, N. Grigorescu naît dans le village de Văcărești de Răstoacă, dans le județ de Dâmbovița. En 1843, il déménage à Bucarest avec sa  mère et ses frères et devient quelques années plus tard l’élève du peintre tchèque Anton Chladek. Il réalise alors (entre 1850 et 1861) des icônes pour les églises des monastères Baïcoï et Caldarusani ainsi que des peintures murales pour les églises des monastères Zamfira et Agapia dans un style encore académique.

En 1861, il obtient une bourse qui lui permet d’étudier à l’école des Beaux-arts de Paris où, dans l’atelier de Jean-Jean Cornu, il a Renoir pour condisciple. Il en profite pour aller copier au Louvre les toiles des grands maîtres. À l’auberge du père Ganne, près de Fontainebleau, il rencontre les maîtres de l’École de Barbizon comme Millet, Daubigny ou Corot et s’initie à la peinture de plein air dans les forêts voisines. Il part ensuite peindre à Barbizon. À leur contact, il allège sa palette et opte pour une touche à la fois abrégée et synthétique, par larges coups de brosse visibles tout en affirmant déjà sa prédilection pour des thèmes et un rendu réalistes, à la fois construit et spontané. La rencontre de Georges de Bellio, mécène des  impressionnistes, l’initie aux styles de Monet, Renoir ou Sisley. Sa palette gagne encore en luminosité, mais il conserve son goût pour la paysannerie et un réalisme direct.

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