Nik Welter, écrivain, dramaturge, poète et critique littéraire.

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Nikolaus « Nik » Welter (2 janvier 1871, Mersch – 13 juillet 1951, Luxembourg-Ville ) était un écrivain, dramaturge, poète, professeur, critique littéraire (langues germanique et romane) et homme d’État luxembourgeois . Il a écrit principalement en allemand . Il a également été ministre de l’Éducation dans le gouvernement d’ Émile Reuter .

Après ses études universitaires à Louvain , Paris , Bonn et Berlin , il devient professeur à Diekirch (1897-1906) puis à l’ Athénée de Luxembourg à Luxembourg-Ville (1906-1918).

Welter a écrit principalement des pièces de théâtre et de la poésie. Son œuvre Griselinde (1901) a inspiré le compositeur luxembourgeois Alfred Kowalsky pour écrire l’opéra du même nom. D’autres travaux bien connus sont Die Söhne des Öslings , Goethes Husar , Der Abtrünnige , le professeur Forster et Lene Frank.

Dès son plus jeune âge, Nik Welter s’est engagé dans le Félibrige, mouvement de poètes en Provence, et a été en contact avec les membres du Felibertum félibrige : Frédéric Mistral, Joseph Roumanille et Théodore Aubanel. Il est souvent chez Mistral dans les Bouches-du-Rhône et est emmené dans le cercle des Féliber. De la même manière, il a également rencontré des romanistes allemands tels qu’Eduard Koschwitz et August Bertuch. Avec les deux romanistes allemands, il a fait campagne avec succès pour que Frédéric Mistral obtienne le prix Nobel de littérature en 1904.

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Le piano.

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Le piano est un instrument de musique polyphonique, à clavier, de la famille des cordes frappées. Il se présente sous deux formes :

  • piano droit, avec les cordes verticales ;
  • piano à queue, avec les cordes horizontales.

Le nom de l’instrument provient d’une abréviation de piano-forte, son ancêtre du XVIIIe siècle, décrit par Scipione Maffei comme un « gravecembalo col piano e forte », c’est-à-dire un clavicorde ayant la possibilité de nuancer en intensité le son directement par la frappe des touches. Jouer progressivement de la nuance piano (doucement) à la nuance forte (fort) n’est pas possible avec des instruments comme le clavecin, l’épinette ou l’orgue.


En français, le nom de « piano-forte » est réservé aux instruments anciens, assez différents du piano moderne. L’appellation « piano », courante en anglais et dans les langues latines hormis l’italien où il se nomme toujours pianoforte, varie d’une langue européenne à l’autre. Dans les langues germaniques on l’a d’abord appelé Hammerklavier (spécification inscrite par Beethoven en tête de sa sonate op. 106 : Grosse Sonate für das Hammerklavier c’est-à-dire Grande sonate pour « clavier à marteaux ») d’où est resté en usage l’abréviation Klavier toutefois différenciée du Flügel abréviation de l’ancien Hammerflügel (aile à marteaux) nommant le piano à queue, mais il en existe d’autres comme zongora en hongrois, ou encore en russe Фортепьяно (fortepiano, autre appellation italienne) pour le nom générique, рояль (« royal ») pour le piano à queue, пианино (pianino : petit piano en italien) pour le piano droit qu’on appelle aussi, de manière plus formelle, Вертикальное фортепьяно (piano vertical, comme en espagnol), etc.

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le violon.

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Le violon est un instrument de musique à cordes frottées. Constitué de 71 éléments de bois (érable, buis, ébène, etc.) collés ou assemblés les uns aux autres, il possède quatre cordes accordées généralement à la quinte, que l’instrumentiste, appelé violoniste, frotte avec un archet ou pince avec l’index ou le pouce (en pizzicato).

Dans les formations de musique classique telles que le quatuor à cordes ou l’orchestre symphonique, le violon est l’instrument le plus petit et de tessiture la plus aiguë parmi sa famille ; celle-ci inclut l’alto, le violoncelle et la contrebasse. Sa création remonte au XVIe siècle. Très vite popularisé, il occupe une place importante dans la musique classique occidentale : de grands compositeurs ont écrit pour cet instrument (concertos, musique de chambre, pièces symphoniques, etc.) voire en jouaient eux-mêmes (Vivaldi, Bach, Mozart, etc.), et certains violonistes du XIXe siècle ont, par ailleurs, acquis une grande renommée, notamment Paganini.


Bien qu’il existe une représentation d’un violon (forme en huit, volute, ouïe en forme de C) sur une statue d’un temple en Inde datée du XIIe siècle, on estime habituellement que le violon naît dans les années 1520, dans un rayon de 80 km autour de Milan en Italie. Il y a indétermination entre les villes de Brescia et de Crémone. Le premier luthier ayant fabriqué un violon pourrait être Giovan Giacomo Dalla Corna (en) ou Zanetto Montichiaro ; rien ne permet d’affirmer que ce soit Andrea Amati (v. 1505/1510-1577), et (contrairement à ce qu’affirme la littérature du XIXe siècle) il ne s’agit sûrement pas de Gasparo da Salò, né en 1540. Le violon emprunte ses caractéristiques organologique à plusieurs instruments : le rebec (en usage depuis le XIVe siècle lui-même dérivé du rebab de la musique arabe), la vièle et la lira da braccio, il faut aussi noter une forte ressemblance avec la viola da braccio.

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