Leonardo Sciascia, écrivain, essayiste, journaliste et homme politique.

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Leonardo Sciascia, né le 8 janvier 1921 à Racalmuto, dans la province d’Agrigente en Sicile, et mort le 20 novembre 1989 à Palerme, est un écrivain, essayiste, journaliste et homme politique italien.


Fils d’un employé dans les mines de soufre de la région (lui-même issu d’une famille de mineurs) et d’une femme au foyer, en 1935 il suit la famille à Caltanissetta. Dans l’Istituto Magistrale (équivalent italien, à l’époque, de l’École normale primaire) de cette ville, Sciascia aura comme enseignant l’écrivain et dramaturge Vitaliano Brancati, qui l’initie à la connaissance de la littérature française. Dans les mêmes années, Sciascia découvre aussi la littérature américaine et l’Illuminisme. Diplômé en 1941, il devient  instituteur à Racalmuto en 1949.

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Giovanni Schiaparelli, astronome, historien des sciences et homme politique.

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Giovanni Virginio Schiaparelli (14 mars 1835 à Savillan, dans l’actuelle province de Coni, au Piémont, alors dans le Royaume de Sardaigne – 4 juillet 1910 à Milan, Italie) est un astronome, historien des sciences et homme politique italien.


Giovanni Schiaparelli étudie à l’université de Turin dont il sort en 1854 avec un diplôme d’ingénieur hydraulicien, puis à l’observatoire de Berlin et travaille pendant quarante ans à l’observatoire de Brera.

Il observe les objets du système solaire avant de s’arrêter sur Mars dont il nomme les mers (régions sombres qu’il nomme mare) et les continents (régions claires qu’il baptise terra). Début 1877, il croit avoir observé des formations rectilignes (les mêmes que celles du père Secchi) qu’il appelle « canali » (chenaux, improprement traduit par « canaux ») et qui traversent les continents pour rejoindre les mers. En 1879, il croit observer leur dédoublement qu’il baptise gémination. Les canaux seront observés par de nombreux autres astronomes, Eugène Antoniadi en France, Percival Lowell aux États-Unis (qui fera construire un observatoire destiné à leur étude à Flagstaff dans l’Arizona). Certains astronomes pensent que ces canaux martiens sont artificiels et construits par une civilisation martienne sur le déclin. D’autres doutent de leur existence. Un important débat opposera les astronomes (professionnels et amateurs) sur leur existence et leur nature. À partir de 1909, Eugène Antoniadi propose une explication simple : l’illusion de canaux est créée par des alignements de détails de la surface de Mars observés dans des conditions difficiles. Deux camps vont continuer à s’opposer et jusqu’au lancement des premières sondes martiennes au milieu des années 1960, les canaux continueront d’être représentés sur certaines cartes de la NASA. La meilleure qualité des images obtenues par les sondes provoquera la disparition des canaux sans qu’aucune explication précise de leur présence ne fasse l’unanimité.

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Camillo Cavour (Benso), homme d’état.

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Camillo Benso, comte de Cavour, né à Turin le 10 août 1810 et décédé dans la même ville le 6 juin 1861, est un homme d’État piémontais, important partisan et acteur de l’unité italienne. Il est considéré, avec Giuseppe Garibaldi, Victor-Emmanuel II et Giuseppe Mazzini, comme l’un des « pères de la patrie » italienne.

Cavour est l’un des personnages principaux du Risorgimento. Bien qu’il n’ait pas de plan préétabli pour l’unité de l’Italie, il réussit à rallier la majorité des patriotes italiens autour du royaume de Sardaigne1 et à gérer les événements qui conduisent à la formation du royaume d’Italie. Il s’oppose ouvertement aux idées républicaines de Giuseppe Mazzini, ennemi des rois et conspirateur irréductible, et se trouve souvent en conflit avec Giuseppe Garibaldi dont il craint les actions et leur potentiel  révolutionnaire.

Il est ministre du royaume de Sardaigne de 1850 à 1852, chef du gouvernement de 1852 à 1859 et de 1860 à 1861. En 1861, avec la proclamation du royaume d’Italie, il devient le tout premier président du Conseil (Premier ministre) du nouvel État italien. Atteint de paludisme, il meurt 2 mois et 13 jours après sa prise de fonction.

En politique intérieure, il soutient l’adoption et la défense du Statut albertin. Partisan des idées libérales et réformatrices, chef de la droite modérée, il signe un accord (Connubio, synonyme de « mariage », au sens ironique) avec la gauche monarchique d’Urbano Rattazzi visant à la mise en œuvre de réformes qui excluent les ailes extrêmes du Parlement. Il supprime un grand nombre de congrégations religieuses, ce qui lui attire l’hostilité du pape Pie IX.

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